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  • "Son gratin de courgettes l’envoie à la morgue".

    Toutes les courges ornementales sont considérées comme toxiques.

    Un Allemand de 79 ans est décédé, dimanche dernier à Heidenheim, une ville du Wurtemberg (sud). Les légumes qu’il avait mangés étaient empoisonnés.

    Enfin le mot courge est parfois employé avec le sens péjoratif d’"imbécile" par référence, dit-on, au vide interne du fruit. Source Dictionnaire historique de la langue française, sous la direction de Alain Rey. Dictionnaires Le Robert, 1998.

    Mise à jour du 29 octobre 2017. Seppi rapporte le tragique évènement survenu à un Allemand avec cet article, C’est confirmé : des traces de pesticides peuvent tuer un homme par Ludger Weß (Wess). Seppi indique que Cet article très sérieux malgré son ton ironique ne s’en prend pas à l’agriculture biologique en tant que telle, mais aux idéologies.

    Les médias allemands ont rapporté cette semaine l’histoire émouvante d’un homme tué par des traces d’un insecticide. Le retraité et son épouse de Heidenheim, Bade-Wurtemberg, avaient mangé un ragoût végétarien préparé avec des courgettes. Les courgettes étaient un cadeau d’un membre de la famille, un jardinier passionné qui avait suivi tous les conseils du manuel du jardinier bio. Elle avait planté des courgettes dans le jardin familial sans utiliser de pesticides de synthèse ni d’engrais artificiels. Elle avait même gardé les graines des récoltes précédentes plutôt que d’acheter chaque année de nouvelles graines des grandes entreprises semencières, quelque chose que les partisans de l’agriculture naturelle recommandent fortement.

    Mais quand le couple a mangé les courgettes de la récolte de cette année, ils ont dû être admis à l’hôpital quelques heures plus tard. Le visage de l’homme avait viré au jaune, et les deux étaient pris de violentes douleurs abdominales, de crampes d’estomac, de vomissements et de fortes diarrhées. Après avoir souffert pendant près de deux semaines, l’homme est décédé. Sa muqueuse gastrique avait été littéralement écorchée. Sa femme a eu plus de chance et a pu quitter l’hôpital quelques jours avant le décès de son mari.

    Les courgettes avaient eu un goût amer, que l’homme a ignoré. Après tout, c’était un repas végétarien naturel, et des aliments au goût amer sont recommandés par les sites de santé naturelle comme un excellent moyen de débarrasser naturellement le corps des substances toxiques accumulées dans les cellules. D’ailleurs, il aimait le goût de la chicorée amère, il en avait planté dans son propre jardin. Sa femme, au contraire, n’a pas pu supporter le goût et elle n’a avalé que quelques bouchées.

    Qu’est-ce qui a empoisonné et finalement tué l’homme ? Les médecins ont rapidement trouvé. Ce que la famille ignorait, c’est que les courgettes avaient été contaminées par un insecticide extrêmement toxique. La substance chimique avait été fabriquée par la plus grande et la plus ancienne productrice de poisons mortels du monde : Monsanto Nature.

    L’insecticide en question est appelé cucurbitacine, un antagoniste d’une hormone stéroïde d’insectes agissant au niveau du récepteur ecdystéroïde. Ce récepteur est impliqué dans le développement et la reproduction de nombreux insectes, et la substance chimique empêche les chenilles de muer et de croître et les insectes adultes de se multiplier. La substance est fabriquée par les courgettes sauvages et des plantes voisines comme les citrouilles, les melons, les courges ou les gourdes pour repousser ou tuer les prédateurs. Les efforts d’amélioration des plantes ont produit des variants dépourvus de la capacité de se protéger par la toxine – un processus totalement contraire aux lois de la nature qui produit des aliments favorables à la santé humaine, mais dans des plantes qui sont vulnérables à leurs ennemis.

  • Avancées spectaculaires des neurosciences!

    Mort programmée de la profession de voyant-e!

     

     

  • Tel est pris....

    Brioux (79) : un chien retrouve la trace d’un délinquant en reniflant une pierre lancée sur des pompiers

    Un jeune de 19 ans va comparaître ce vendredi devant le tribunal correctionnel de Niort. Il a reconnu avoir attiré des pompiers dans un guet-apens, dans la nuit de lundi 30 à mardi 31 octobre, à Brioux-sur-Boutonne dans les Deux-Sèvres.

    Les pompiers appelés pour des feux de poubelles arrivent sur place vers 1 heure du matin mais ne peuvent pas s’approcher plus du lieu d’intervention. Des conteneurs leur barrent la route. C’est à ce moment-là que leur camion se fait attaquer. Quelqu’un leur jette une grosse pierre sur le véhicule. Personne n’est blessé. Pour confirmer l’identité de l’auteur des faits, les enquêteurs font appel – et c’est exceptionnel – à la brigade cynophile de Poitiers.

    Le chien renifle la pierre lancée sur le camion de pompiers et en quelques minutes remonte la trace du suspect sur un kilomètre, jusqu’à son domicile. Derrière la porte se trouve un jeune homme de 19 ans, un garçon en rupture, dans une situation familiale compliquée, déjà condamné quand il était mineur par le tribunal pour enfants

    France Bleu

  • Dernières nouvelles de la grippe 2017-2018

     

    La grippe s’annonce sévère et le vaccin peu efficace, surtout chez les plus âgés

    Sur la base des statistiques venues d’Australie, la grippe 2017-2018 devrait être sévère dans l’hémisphère nord

    L’Australie a recensé entre mai et septembre 2017 au moins 170 000 cas de grippes, soit près de deux fois et demi de plus qu'au cours de la même période de 2016. Au moins 72 personnes sont décédées, dont une petite fille de huit ans.

    Il existe trois grands types de virus de la grippe: A, B et C que l’on distingue selon la nature de certaines de leurs protéines internes. Les plus inquiétants sont les virus A car ils sont à l’origine des grandes pandémies comme celles de 1918 et de 2009.

    Les virus A sont à leur tour classés en sous-types, en fonction de la composition des deux protéines qui hérissent leur surface, l’hémagglutinine et la neuramidase (le H et le N du virus comme dans H1N1).  Il existe au moins 16 variétés ou sous-types d’hémagglutinine, notées H1 à H16, et 9 sous-types de neuramidase (N1 à N9).

    Le virus qui a le plus circulé en Australie cette année est de type H3N2; c’est la même souche qui avait sévi en Europe en 2016-2017 et les spécialistes s’attendent à ce qu’elle prédomine encore au cours de l’hiver 2017-2018 dans l’hémisphère nord.

    Le vaccin contre la grippe est notoirement moins efficace que d'autres vaccins (comme le vaccin contre la rougeole) parce que les virus de la grippe mutent facilement. Le vaccin administré l’an dernier aux Européens s’est révélé très peu efficace contre la souche H3N2, et même totalement inefficace chez les plus de 65 ans.

    L’efficacité du vaccin antigrippal est généralement plus basse chez les personnes âgées, parce que leur système immunitaire répond moins bien à l’immunisation que celui des personnes plus jeunes.

    Les données diffusées dans Eurosurveillance le 26 octobre 2017 et qui couvrent la période du 1er mai au 24 septembre 2017 montrent que la vaccination a eu zéro efficacité chez les Australiens de plus de 65 ans. L’efficacité moyenne pour l’ensemble de la population s’établit à 33% : cela signifie que sur 100 personnes vaccinées contre la grippe, 67 ont quand même été infectées. Si l’on ne considère que l’infection par le virus A (H3N2), majoritaire, l’efficacité moyenne du vaccin n’a été que de 10%.

    Si les conditions dans l’hémisphère nord cet hiver reflètent celles qu’a connues l’Australie, alors il faut se préparer à un pic épidémique comme il en survient tous les 10-15 ans. Les personnes les plus fragiles sont les enfants de moins de 5 ans, les personnes avec des maladies chroniques (du cœur, des poumons…) et les plus de 65 ans.

    Le vaccin risque de peu protéger, voire pas du tout pour les plus âgés (qui ont été l'hiver dernier particulièrement sensibles à la souche H3N2). Le Dr Peter Collignon qui a travaillé avec l'OMS sur la prévention de la grippe considère malgré tout qu'une protection même faible est "bonne à prendre". Mais il faudra, que l'on soit ou pas vacciné, adopter des mesures qui ont prouvé leur efficacité : ne pas manquer de vitamine D, éviter de sortir en période d’épidémie, se laver régulièrement les mains, porter des gants à l’extérieur, voire un masque de type N95.