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INSOLITE et DEJANTES - Page 234

  • Théodule roi!

    Le premier qui lance une pétition pour faire cesser ces gaspillages, reçoit ma bénédiction et salutations civiques!


    Le scandale des 600 comités Théodule

    On recense environ 596 commissions et instances consultatives ou délibératives placées auprès du gouvernement.

    Par André Moguérou

    L’État déborde d’imagination pour inventer des comités qui coûtent cher à la France. Ceci démontre que les ministères concernés sont incapables de diagnostiquer les évolutions économiques et sociales de leur environnement et d’en définir des objectifs de solution.

    La décision publique s’appuie plus que jamais sur des rapports d’experts et commissions de tout genre qui sont avant tout un joli moyen de botter en touche où de masquer le temps nécessaire pour qu’une promesse s’étiole d’elle-même.

    Le nombre de ces instances citées par le chef de l’État est telle que l’on se demande ce que font ces ministères en attendant les résultats des rapports des commissions, comités et conseils. À quoi servent ces machins et pourquoi ne sont-ils pas réintégrés à l’Assemblée Nationale ou aux différents ministères?

    Quelques exemples

    Conseil d’analyse de la société:

    ◾Mission: " Éclairer les choix politiques du gouvernement par l’analyse et la confrontation des points de vues ".

    ◾Composition: 32 personnes

    ◾Production: Difficile à évaluer.

    ◾Budget: 280.000 euros/an

    Conseil d’orientation pour l’emploi:

    ◾Mission: " Formuler un diagnostic sur les causes du chômage, émettre des propositions pour lever les obstacles à la création d’emplois, etc.".

    ◾Composition: plusieurs représentants de la société civile.

    ◾Production: 2 rapports par an.

    ◾Budget: 275.000 euros/an

    Centre d’analyse stratégique:

    ◾Mission: " Éclairer le gouvernement dans la définition et la mise en œuvre de ses orientations stratégiques en matière économique, sociale, environnementale ou technologique."

    ◾Composition: Un directeur général, un secrétaire général et environ 200 salariés.

    ◾Production: 2 réunions par an et une dizaine de rapports.

    ◾Budget: 28 millions d’euros.

    Haut conseil à l’intégration:

    ◾Mission: " Donner son avis et faire toute proposition utile à la demande du premier ministre sur les questions relatives à l’intégration."

    ◾Composition: 20 membres.

    ◾Production: Aucun rapport en 2010, 2 en 2011 et 3 avis en 2012.

    ◾Budget: 95.000 euros par an pour le président, plusieurs salariés à plein temps.

    Conseil d’analyse économique:

    ◾Mission: " Éclairer le gouvernement sur les problèmes et les choix économiques du pays."

    ◾Composition: 28 économistes et un secrétariat.

    ◾Production: treize réunions en 2012 et un rapport.

    ◾Budget: 860.000 d’euros/an

    Quelques créations récentes émises par le chef de l’État lors de sa conférence de presse fleuve du 14 janvier dernier comme le conseil stratégique de la dépense publique, le conseil de la simplification, le haut conseil du financement de la protection sociale et bien sûr le célèbre Observatoire des contreparties, qui évaluera l’usage que feront les entreprises des marges de manœuvre que le pacte de responsabilité est censé leur rendre.

     

    Ces nouvelles instances viendront encore amplifier la liste déjà pléthorique, comptabilisée comme chaque année en annexe du projet de loi de finances. On recense environ 596 commissions et instances consultatives ou délibératives placées auprès du Premier ministre et des ministres.

    L’organisation de ces instances nécessite des coûts non négligeables pris en charge par les ministères, comme les locaux, secrétariats, affectation de fonctionnaires, intendances et logistiques, temps passé, notes de frais, frais de transport. Ces coûts sont recensés dans le " Jaune budgétaire " en marge de la loi de finances ; ne sont pas comptabilisés les coûts des rapporteurs.

    Force est de constater que, malgré la loi de finances, ces comités rendent peu de comptes et que leur contenu sont très peu mis en application. La création de ces instances n’est-elle pas faite pour gagner du temps au nom de la concertation, pour déminer certains débats, épargner les divisions partisanes, pour ne pas bousculer les différentes tendances où simplement pour masquer son incompétence à structurer et à gérer de façon efficace l’État et les collectivités locales.

    Tous ces comités se cumulent, s’empilent, se superposent, se contredisent pour définitivement gêner le fonctionnement des organisations ministérielles. L’État et son gouvernement friands de rapports tendent de plus en plus à sous-traiter ce qui devrait être du ressort de son administration et du politique.

    En définitive, ces commissions ne sont-elles pas d’élégants moyens afin de distribuer des bâtons de maréchaux ou d’occuper des politiques en mal de mandats?

    On a eu de la part du Président François Hollande, le fameux choc de simplification et pourtant sa créativité dans ce domaine n’a jamais été aussi productive:

    ◾Commissariat général à l’égalité des territoires

    ◾Commissariat à la stratégie et à la prospective

    ◾Haut Conseil des finances publiques

    ◾Haute autorité de la transparence de la vie politique

    ◾Haut conseil du financement de la protection sociale

    ◾Conseil national économie éducation

    ◾Conseil supérieur des programmes scolaires

    ◾Conseil de l’innovation pour la réussite éducative

    ◾Observatoire national du suicide

    ◾Etc.

    Le plus risible dans cette façon unique et inconséquente de gérer un pays, c’est dès que l’on pose une question sur un de ces sujets, on s’entend toujours dire que l’on doit attendre les résultats de ces conseils. De toutes les questions restées sans réponses: " Qui finalement va être responsable? " s’interroge le peuple.

    La suppression de ces comités permettrait une économie d’environ 3 milliards d’euros.

    Contrepoints

  • Faut rigoler, faut rigoler, pour pas que le ciel nous tombe sur la tête...

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  • Les cons de la gauchiasse volent toujours en escadrille!

    "Madame le président": l'appel de Julien Aubert aux citoyens français

    Par Julien Aubert

    FIGAROVOX/EXCLUSIF - Sanctionné par Sandrine Mazetier après l'avoir appelée "Madame le président", le député Julien Aubert revient sur la polémique. Il en profite pour s'interroger plus largement sur les maux de la démocratie moderne.

    Julien Aubert est un homme politique français. Il est élu député pour la première fois lors des législatives de 2012 dans la cinquième circonscription de Vaucluse.

    "Citoyen,

    Je t'écris parce que je suis inquiet, comme toi, pour mon pays et la démocratie.

    Tu me reconnais peut-être parce que je suis un député sanctionné pour une voyelle jugée indésirable au nom de la féminisation des titres.

    Nous ne sommes pas en 2014 mais en 1984 : Orwell s'était trompé de 30 ans.

    Je ne suis guère fier de ce que ma notoriété procède d'une polémique futile. Mais d'un mal peut surgir un bien. En effet, l'affaire qui m'a fait connaitre du grand public est un exemple assez caractéristique des maux dont souffre notre démocratie aujourd'hui. Nous ne sommes pas en 2014 mais en 1984: Orwell s'était trompé de 30 ans.

    Lorsqu'a éclaté l'affaire "de la présidente", plusieurs médias se sont empressés de jouer le morceau habituel: "Mais vous n'avez rien d'autre à faire que vous battre sur la grammaire?" Quoi de plus facile que de flatter la foule en lui donnant un objet de lynchage?

    Toi, Citoyen qui a peut-être été assommé sous le bombardement médiatique sur cette polémique, tu t'es peut-être aussi posé la question? Moi aussi, car autrefois, j'étais à ta place, dans mon canapé, face au flot incessant de scandales et d'épiphénomènes.

    Lorsque je me suis lancé dans la vie politique, il y a trois ans, c'était parce que je n'étais pas d'accord avec le fonctionnement de la vie politico-médiatique: absence de débat de fond, clivage factice partisan, polémiques du jour amplifiées par les chaînes de télévision en continu…

    Je voulais changer les choses, et travailler différemment.

    Depuis le début de l'année 2014, j'ai eu la responsabilité de définir la position de l'UMP sur la transition énergétique, présentée par l'actuel hôte de l'Elysée comme l'un des sujets majeurs de son quinquennat. Ce travail, je l'ai réalisé sérieusement avec plusieurs de mes collègues. Chaque semaine du premier semestre de l'année 2014, nous avons réuni des experts et acteurs du secteur de l'énergie afin de débattre sur quelle stratégie énergétique faut-il à notre pays. 45 heures de débat et de travail, des dizaines de rendez-vous et d'auditions, pour arriver à 11 propositions consensuelles, adoptées par mes collègues de l'UMP, et qui auraient certainement pu être une plus-value pour l'avenir de notre pays.

    En as-tu entendu parler? Non. Pourquoi? Parce que la conférence de presse que nous avons donnée pour présenter notre position a généreusement attiré 4 journalistes, dont 3 de la presse spécialisée…

    Et puis les débats sur le texte ont débuté. 37 heures d'audition jour et nuit qui ont débouché sur 30 heures de travail en commission spéciale. Aucun journal, ou presque n'a voulu en parler. Une tribune que j'avais rédigée pour expliquer le coût faramineux de ce texte de loi inapplicable (290 milliards d'euros selon nous), n'a même pas trouvé preneur. Il faut dire que parler des frondeurs ou du duel Juppé/Sarkozy en 2017 était une question bien plus urgente que les finances et l'avenir énergétique de la France.

    Des torquemada s'empressèrent de sortir en rangs serrés de leurs salons dorés pour crier que j'étais coupable. " Machisme, conservatisme, provocation". Au nom des libertés, lynchons-le !

    Le résultat de ces centaines d'heures de travail a été un mépris total de la majorité pour nos idées. Rien n'a été retenu, le texte a été examiné à la va-vite. Ce n'était pourtant pas faute de proposer des solutions alternatives: j'avais préparé quelques 200 amendements au projet de loi.

    Heureusement il s'est trouvé un grand journal du Soir pour répéter les éléments de langage du gouvernement en disant que l'opposition avait soit disant "tué" le débat par une obstruction idiote. Aucun espace ne m'a été proposé pour répondre. Les autres journaux m'ont expliqué que ça n'était pas vendeur ou que la place manquait.

    Et puis il y a eu cette phrase, anodine, prononcée en Français, qui a provoqué un tintamarre médiatique incroyable. Enfin un article disputé sur les médias!

    Malheureusement, Citoyen, il ne s'agissait pas d'un article de la loi, mais d'un article féminin ou masculin devant le mot président(e). La presse écrite, y compris étrangère, en fit ses gros titres. Japon, Royaume-Uni, Belgique. On ne savait pas au juste dans quel contexte ladite phrase avait été prononcée, mais qu'importe le flacon. Des torquemada s'empressèrent de sortir en rangs serrés de leurs salons dorés pour crier que j'étais coupable. "Machisme, conservatisme, provocation". Au nom des libertés, lynchons-le! Coupable, forcément coupable pour les bien-pensants! Personne ne prit le temps de s'interroger sur l'objectivité de la sanction.

    Les médias radiophoniques ou télévisés se firent alors un plaisir de m'inviter en me gourmandant: "n'avais-je pas mieux à faire?" Je leur répondis que oui, j'avais mieux à faire et que jusqu'ici la stratégie énergétique de la France d'ici à 2050 n'intéressait pas grand monde. Je tentais une accroche - un coût, un risque sur l'emploi dans le nucléaire - mais rien n'y fit. Il était bien plus intéressant de s'interroger sur le fait de savoir si je n'avais pas fait exprès de provoquer Sandrine Mazetier pour me faire de la pub (vilain garçon!).

    Alors, je m'y suis plié, pour défendre mon honneur.

    Lorsque mes collègues, inquiets qu'on puisse sanctionner le bon usage du Français, sans base juridique sans grief, sans recours et par pure idéologie, ont voulu être solidaires de ma situation, (...) un site poétiquement appelé "Macholand" a tout simplement envahi et bloqué leurs boites mail. Intelligence de la méthode, respect des idées, tout y est. ça, c'est malin! on se renseigne avant de dire ou faire des conneries (N.D.L.Rédactrice)

    Car, ce qui est inquiétant, Citoyen, c'est que même dans ce maëlstrom médiatique, la propagande du parti au pouvoir a joué à plein. Les trissotins ont bêlé la leçon qu'on leur avait bien apprise: j'avais "violé le règlement de l'Assemblée". Aucun journaliste (sauf un ou deux) n'est allé vérifier si c'était vrai. Mais le voisin l'ayant affirmé avec gravité, il ne pouvait en être autrement. Et c'est évidemment faux: l'article 71 du règlement de l'Assemblée nationale qui sert de base à la sanction est lui-même ainsi rédigé "Le Président rappelle à l'ordre...".

    Lorsque mes collègues, inquiets qu'on puisse sanctionner le bon usage du Français, sans base juridique, sans grief, sans recours et par pure idéologie, ont voulu être solidaires de ma situation, on les a dépeints comme ridicules. On a même osé écrire que leur solidarité était "indécente", comme si réparer une injustice pouvait être indécente. Et pour les punir, un site poétiquement appelé "Macholand" a tout simplement envahi et bloqué leurs boites mail. Intelligence de la méthode, respect des idées, tout y est.

    Cerise sur le gâteau: lorsque l'Académie française, sortant de sa réserve, a finalement rappelé pourquoi on pouvait féminiser les métiers, mais pas les titres, car la fonction survit à son porteur temporel, certains médias de gauche ont réussi à affirmer sans rire qu'elle donnait raison... à Sandrine Mazetier. Arriver à prétendre l'inverse de ce qui est réel, c'est la plongée dans un monde néo-orwellien.

    Citoyen, comment appeler une démocratie où le peuple est volontairement intoxiqué avec de la fausse information pour lui faire avaler des choses énormes au plan des droits, tandis qu'on décrédibilise ceux qui pensent différemment?

    Citoyen, comment caractériser un régime où certains en arrivent à considérer normal qu'un représentant du peuple soit sanctionné comme un délinquant, sans base juridique, sans grief, juste par idéologie?

    Citoyen, comment identifier un régime qui pense qu'il faut éduquer les gens par la langue, en purgeant les mots et en intimidant ceux qui ne cèdent pas?

    Citoyen, tu te tournes vers moi tous les jours, et tu m'interroges: "N'avez-vous rien d'autre à faire?" Je te pose à mon tour la question: ne serait-il pas temps, Citoyen, que tu fasses, toi aussi, quelque chose pour mettre fin au lent déclin de la démocratie représentative?

    Citoyen, combien de temps penses-tu que nous tiendrons sans ton soutien? Il est peut-être temps de leur dire "le mot de Cambronne".

    L'auteur: Julien Aubert

     

    Mon cher député: ne savait-tu pas que les cons volent en escadrille? désormais, la preuve est faite et même bien faite!

    et donc, je leur dis: triple MERDE!

  • Puisque vous aimez les insolites et déjantés

    ... je tiens à vous informer de la prochaine naissance, ce lundi 20 octobre

    de mon nouveau horoscope déjanté....

    il sera mis en ligne sur le site magazine d'un très, très grand quotidien, que la majorité des gens achète au moins une fois dans leur vie...

    et qui, après VALEURS ACTUELLES est le 2e média de presse écrite à voir sa diffusion augmentée depuis quelques années.

    Qui, de plus, comme Valeurs Actuelles,  N'A PAS BESOIN DE NOS IMPÔTS POUR VIVRE!

     

    Lundi, donc, je mettrai ici le lien pour que vous alliez vous dilater la rate avec mon nouvel horoscope!

    Voici celui qui a inspiré au journaliste de me faire cette gentille proposition:

    http://www.nos18ansenmai68.com/horriscope/index.html