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  • ALERTE MONDIALE: DANGER, faites passer ce message

    Prévenir de toute urgence la propagation de la gonorrhée incurable

    Note d'information aux médias

    6 juin 2012 | Genève - Des millions de personnes atteintes de gonorrhée risquent de ne plus pouvoir se soigner si l’on ne prend pas des mesures urgentes. Plusieurs pays, parmi lesquels l’Australie, la France, le Japon, la Norvège, le Royaume-Uni et la Suède, signalent déjà des cas de résistance aux céphalosporines, dernière classe d’antibiotiques encore disponible pour traiter la gonorrhée. On estime que, chaque année, 106 millions de personnes contractent la gonorrhée, qui se transmet par voie sexuelle.

    Une incidence élevée

    «La gonorrhée devient un grand problème de santé publique vu son incidence élevée et la diminution des possibilités de traitement, commente le Dr Manjula Lusti-Narasimhan, du Département de l’OMS Santé et recherche génésiques. Les données dont on dispose ne représentent que la partie émergée de l’iceberg. Sans une bonne surveillance, on ne connaîtra pas l’ampleur de la résistance et si l’on ne cherche pas à mettre au point de nouveaux antimicrobiens, il n’y aura peut-être bientôt plus de traitement efficace.»

    Utiliser les antibiotiques à bon escient

    Dans de nouvelles recommandations publiées aujourd’hui, l’OMS incite à être plus vigilant concernant le bon usage des antibiotiques et à chercher d’autres protocoles thérapeutiques contre l’infection à gonocoque. Le plan d’action mondial conçu par l’OMS pour endiguer la résistance de Neisseria gonorrhoea aux antimicrobiens et limiter son impact préconise aussi de mieux surveiller les souches résistantes, de les signaler plus régulièrement et d’améliorer la prévention, le diagnostic et les moyens de lutte.

    Un agent pathogène résistant

    La gonorrhée représente un quart de la morbidité due aux quatre principales infections sexuellement transmissibles curables.1 Depuis l’avènement des antibiotiques, l’agent pathogène a développé une résistance à la plupart des antibiotiques généralement utilisés comme traitement, notamment la pénicilline, les tétracyclines et les quinolones.

     «Nous sommes très préoccupés par les échecs thérapeutiques enregistrés dernièrement avec le dernier traitement efficace disponible – la classe des céphalosporines – parce qu’aucun autre médicament n’est en cours de développement, déplore le Dr Lusti-Narasimhan. Si l’on ne peut plus traiter les infections à gonocoques, les conséquences sur la santé seront importantes.»

    Une utilisation excessive des antibiotiques de mauvaise qualité

    La résistance aux antimicrobiens résulte de l’accès sans frein aux antimicrobiens, d'une utilisation excessive et de la mauvaise qualité des antibiotiques ainsi que des mutations génétiques naturelles des organismes pathogènes. De plus, les souches de N. gonorrhoea tendent à conserver la résistance génétique aux antibiotiques utilisés précédemment, même s’ils ne sont plus employés. On ignore l’ampleur de cette résistance dans le monde faute de données fiables sur la gonorrhée dans de nombreux pays et parce que les études sont insuffisantes.

    Des problèmes multiples

    Si elle n’est pas soignée, l’infection à gonocoque peut entraîner des problèmes de santé chez l’homme, la femme et le nouveau-né, notamment:

        infection de l’urètre, du col de l’utérus et du rectum;

        stérilité chez l’homme et la femme;

        forte augmentation du risque de contamination par le VIH et de transmission du VIH;

        grossesse extra-utérine, avortement spontané, mortinaissance et accouchement avant terme;

        30 à 50% des enfants mis au monde par des femmes souffrant d’une gonorrhée non traitée contractent une infection oculaire grave pouvant entraîner la cécité.

    On peut prévenir la gonorrhée en adoptant des pratiques sexuelles à moindre risque. Le dépistage précoce et le traitement rapide, y compris des partenaires sexuels, sont essentiels pour lutter contre les infections sexuellement transmissibles.

    Pour plus d'information, veuillez prendre contact avec:

     

    Tarik Jasarevic,

    Chargé de communication, OMS

    Portable: +41 793 676 214

    Téléphone: +41 22 791 5099

    Courriel: jasarevict@who.int

    1 Parmi les infections sexuellement transmissibles qui peuvent être soignées, on compte la syphilis, la gonorrhée, les chlamydioses, et la trichomonase.

     

  • URGENCES PSYCHIATRIQUES: exemples à ne pas suivre

     

    NOTE DE LA REDACTRICE - Ceci est une relation de faits qui sont présentés dans un blog d'étudiants en médecine des hôpitaux. Je n'ai relevé que la présentation de l'absurdité de la Tentative de Suicide: je n'ai pas indiqué toutes les heures et journées de soins intensifs qu'il a fallu pratiquer: danger extrême, n'imitez surtout pas!

    ATTENTION: NE VOUS SERVEZ PAS DE CECI POUR VOUS SUICIDER

    ou pour faire peur au copain, la copine qui s'est barré-e...

    Vous risquez

    1) de décéder dans d'atroces souffrances ou

    2)de très, très graves séquelles qui vous poursuivront toute votre vie.

     

    une vraie folle. Elle a voulu se suicider pour éviter d'être enceinte. En effet, elle venait de boire du coca dans lequel elle était persuadé que son frère avait éjaculé et elle avait peur d'être enceinte. Voulant mettre fin à sa vie et se nettoyer l'estomac du meme coup, elle a bu 3 gorgées d'after shave et une gorgée de gel douche...

     

    une jeune femme, 30 ans, ayant quelques problèmes psychiatriques (dormait toujours avec sa peluche, coiffée comme une petite fille, très peu loquace, mais je ne connais pas le nom exact de ses troubles, ce n'est que ce que j'ai observé la fois où je l'ai vue), avait fait une TS en mélangeant un nombre impressionnant de classes médicamenteuses : benzodiazépines, barbituriques, paracétamol, aspirine, triptans... elle avait fait ça parce qu'elle voulait mourir en même temps que son compagnon, atteint d'une tumeur cérébrale inopérable. résultat : elle s'est ratée à cause d'une voisine et lui est mort pendant qu'elle était inconsciente suite à son geste... au final elle était "en vie" mais avait plusieurs organes défaillants : foie, reins surtout (dialysée non stop)... ça a un côté pathétique. la seule chose que je l'ai entendue dire, c'est que la prochaine fois, elle n'oublierait pas de fermer la porte de son appartement, avant de se remettre à sucer son pouce.

     NOTE DE LA REDACTRICE

    ATTENTION: NE VOUS SERVEZ PAS DE CECI POUR VOUS SUICIDER

    ou pour faire peur au copain, la copine qui s'est barré-e...

    Vous risquez

    1) de décéder dans d'atroces souffrances ou

    2)de très, très graves séquelles qui vous poursuivront toute votre vie.

    une dame qui avait avalé qq comprimés de paracétamol (pas la dose toxique), et qui avait été s'enterrer dans le parc monsouris. Elle a été retrouvée par le chien du gardien sous un tas de feuille...

    Elle allait plutôt bien à part une légère hypothermie

     

    Jeune fille de 18 ans, chute volontaire du 6è étage...

    atterrissage sur le balcon du 5è !!!

    Je ne sais pas si c'était un coup de chance ou si un ange veillait sur elle, mais elle s'en sort plutot bien...

     

    C'est l'histoire d'un mec qui veut se suicider en allumant le gaz dans sa maison. Puis il part se coucher.

    Le lendemain matin il avait tout oublié. Il se prépare un café, allume une clope... et BOUM!

    Brûlé au troisième degré sur 80% du corps...

     

    NOTE DE LA REDACTRICE

    ATTENTION: NE VOUS SERVEZ PAS DE CECI POUR VOUS SUICIDER

    ou pour faire peur au copain, la copine qui s'est barré-e...

    Vous risquez de très, très graves séquelles qui vous poursuivront toute votre vie.

     

    tentative de suicide à l'arbalète... Je signale qu'il faut avoir les bras relativement longs pour arriver à tenir l'engin et à apposer la pointe de la flêche contre son menton

    La flêche entrait par le menton et ressortait verticalement par le haut du crâne... et était restée coincée. Les pompiers qui sont allés le chercher à son domicile ont vraiment cru à un gag d'halloween (vous savez, les bouts de flêche qu'on colle de part et d'autre de la tête) mais force a été pour eux de constater que la flêche traversait également la bouche et qu'on pouvait donc la voir lorsqu'il parlait

    Après intervention neurochirurgicale, la flêche a pu être retirée.

    Le patient s'en sort avec quasiment aucune séquelle si ce n'est une hypoosmie.

    Il a eu une chance insolente et n'avait plus du tout envie de mourir après ca !

     

    une femme appelle :"Bonjour j'appelle pour savoir si le refroidissant pour moteur que l'on met dans les moteurs c'est toxique? parceque je viens d'en donner à mon enfant de 6 mois et il pleure bcp depuis."

    L'enfant s'en est sorti avec 2 reins en moins et le fin mot de l'histoire c'est qu'elle lui avait donné du liquide refroidissant parcequ'il avait .... de la fièvre??!!!!

    des fois on se deman,de où les gens vont chercher ce genre d'idée

    IMPORTANT:  NOTE DE LA REDACTRICE

    Danger d'ingestion

    Le principal danger de l'éthylène glycol provient de sa toxicité en cas d'ingestion. À cause de son goût sucré, les enfants et les animaux peuvent ingérer une grande quantité d'éthylène glycol si on le laisse à leur portée. La toxicité est essentiellement due à ses métabolites et non pas à l'éthylène glycol lui-même. La progression des symptômes d'une intoxication à l'éthylène glycol se fait en plusieurs étapes. La première étape est l'apparition de symptômes neurologiques. La victime peut paraître légèrement intoxiquée, se plaindre d'étourdissements et avoir l'air confus. Ensuite, le corps convertit l'éthylène glycol en une autre toxine, l'acide oxalique qui va précipiter dans les reins, causant une insuffisance rénale aigüe.

    L'éthylène glycol peut être mortel pour les adultes. Dans tous les cas, des soins médicaux urgents sont nécessaires.

    Si la victime est encore consciente, il faut si possible lui faire boire 100 ml (un petit verre) d'un alcool fort à 45°15. L'éthanol remplace en effet l'éthylène glycol auprès des enzymes qui dégradent ce dernier en composés plus toxiques, ce qui limite la production de toxines (on parle d'inhibiteur compétitif) . Il convient également d'amener la personne dans un hôpital où l'on pourra lui administrer, plutôt que de l'éthanol, d'autres inhibiteurs de l'alcool déshydrogénase, enzyme responsable chez l'homme de la transformation de l'éthanol en éthanal, et l'éthylène glycol en aldéhyde oxalique, qui se transformera (grâce à d'autres déshydrogénases) finalement en oxalate, qui lui est toxique. L'un de ces inhibiteurs est le fomepizole

    À cause de sa toxicité, l'éthylène glycol a déjà fait parler de lui dans les médias :

    En 1996, soixante enfants à Haïti sont morts d'une intoxication à l'éthylène glycol qui se trouvait dans du sirop contre la toux.

    En 2007, on a découvert du glycol dans des dentifrices en provenance de Chine. Les fabricants qui ont accepté de répondre à des journalistes ont expliqué que le glycol permet à la pâte d'avoir la bonne consistance. En principe, on n'avale pas de dentifrice en se lavant les dents, mais en pratique cela peut très bien arriver, surtout en ce qui concerne les enfants.

    NOTE DE LA REDACTRICE

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    ou pour faire peur au copain, la copine qui s'est barré-e...

    Vous risquez

    1) de décéder dans d'atroces souffrances ou

    2)de très, très graves séquelles qui vous poursuivront toute votre vie.

     

    Un gars qui avait raté plusieurs TS (En voiture, médocs, pendaison, veines du poignet) a été retrouvé dans sa chambre d'hosto par l'infirmiere... noyé. C'était l'heure de la toilette, et le patient s'était maintenu la tête dans sa bassine jusqu'à ce qu'il se noie...

     

    En garde aux urgences hier, une jeune fille de 20 ans, première TS, qui arrive avec toutes ses plaquettes vides en disant "j'ai pris tout ca cet après midi". Tout ca, c'était en fait :

    Ciflox 6 cp

    Ibuprofene 30 cp

    Spasfon 10 cp

    Voltarène 18 cp

    Nureflex 10 cp

    Biprofenid 20 cp

    Primperan 20 cp

    Zaldiar 20 cp

    Extranase 42 cp

    Xyzaal 28 cp

    Tegretol 30 cp

    Orelox 10 cp

    Torental 40 cp

    Clamoxyl 12 cp

    Diantalvic 10 cp

    Pariet 14 cp

    Solupred qté indéterminée

     

    Ce qui fait en tout un peu plus de 300 cp.

    Elle me dit que quelques plaquettes étaient déjà entamées, mais que dans la majorité c'est elle qui les a pris. Qu'elle en a vomi certains mais pas bcp. Et comme ca ne lui faisait rien, elle a continué à en prendre.

    Vous noterez qu'à part le tegretol, elle n'a pris aucun médicament hypnotique, donc elle était juste un chouille somnolente, mais sans plus (et en plus le tegretol c'était du lp, donc faut attendre un peu avant que ca agisse).

    Par contre, elle risque de développer des complications hémorragiques avec tous ces ains (même si elle a pris une plaquette de pariet, qui est un IPP), une acidose métabolique ainsi que des pbs hépatiques (zaldiar et diantalvic : paracétamol + tramadol ou dextropropoxyphène).

    Je l'ai mise en réa pour surveillance, car c'est dans les 24-48h que peuvent survenir ces complications.

    D'ailleurs elle m'a dit : si j'ai continué d'avaler les médicaments, c'est parce qu'il ne se passait rien avec ceux que j'avais déjà pris.

    NOTE DE LA REDACTRICE

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    2)de très, très graves séquelles qui vous poursuivront toute votre vie.

     

    Un matin aux urgences, le gars voulait vraiment en finir alors il s'est bien alcoolisé, a pris quelques cachetons pour faire bonne mesure et pour être sur d'y passer est aller s'allonger sur la voie ferrée. Le TGV arrive et percute... un chevreuil. Les cheminots descendent, dégagent la voie et trouvent le gars allongé sur les rails quelques metres plus loin! :eek:

    Et le lendemain matin, le mec qui répétait sans cesse: "J'ai vraiment pas eu de chance, si y avait pas eu le chevreuil... Vraiment pas de chance"

    Je ne suis pas sure de croire aux anges gardiens, mais visiblement pour celui là, son heure n'était pas venue.*

     

    Un patient se présente aux urgences pour une tentative de suicide ... avec une grosse diarrhée.

    En effet il a fait une tentative de suicide ...au BEURRE!!!! Son médecin lui avait dit un jour "arrêtez le beurre, ça va vous tuer!". Ca l'a pas tué mais après 10 plaquettes de beurre dégustées à la petite cuillère (sans pain) il avait surtout une belle stéatorrhée et un sérum on-ne-peut plus opalescent.:D

     

    NOTE DE LA REDACTRICE

    ATTENTION: NE VOUS SERVEZ PAS DE CECI POUR VOUS SUICIDER

    ou pour faire peur au copain, la copine qui s'est barré-e...

    Vous risquez

    1) de décéder dans d'atroces souffrances ou

     2)de très, très graves séquelles qui vous poursuivront toute votre vie.

     

    Pour info, un psy qui a étudi2 les rescapés d'un saut depuis ce pont de San Francisco dont j'ai oublié le nom (il doit avoir son cabinet la-bas), a établi que tous sans exception ont réalisé au 2/3 de la chute que les problèmes qu'ils pensaient insurmontables (et qui les avaient poussé a sauter) étaient en fait des broutilles.

    Ya qu'à remonter le niveau de l'eau d'un tiers... Ils se poseront moins de questions...

     

    la conclusion est toujours la même: relis bien la discussion, tu verras que ca ne parle que de suicide raté (90%) avec parfois des séquelles lourde et de quelques réussite pas vraiment agréable.

     

    NOTE DE LA REDACTRICE

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    2) de très, très graves séquelles qui vous poursuivront toute votre vie.

    danger extrême, n'imitez surtout pas!

     

  • Parce que c'est boooooooooo

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  • Fantasme bientôt réalisé?

    Des chercheurs écossais de l’Université de Saint Andrews, ont récemment annoncé la création d’un matériau flexible qui est capable d’agir sur la lumière visible par l’œil humain.

    Pour qu’un objet puisse être invisible, il ne doit pas « absorber » la lumière. Cette dernière doit en effet « couler » et se diffuser autour de l’objet. Pourtant, la lumière a une trajectoire droite. Pour que les ondes lumineuses soient repoussées, il faut utiliser ces fameux matériaux qui restent à concevoir. Ils sont nommés « métamatériaux ».

    Ces derniers existent déjà mais ne marchent qu’à des longueurs d’ondes plus grandes que la lumière visible. Pour le spectre aperçu par l’œil, le défi est beaucoup plus compliqué. En effet, comme sa longueur d’onde est plus courte, il ne peut devenir invisible qu’avec des métamatériaux à structure plus petite.

    Les physiciens qui travaillent sur le projet ont développé leur nouveau matériau avec un polymère banal et un support de silicium. Ils ont obtenu un « Metaflex » suffisamment souple pour être mis sur une lentille de contact ordinaire. Cette membrane peut interagir avec une lumière d’une longueur d’ondes de 620 nanomètres. Il faut savoir que la lumière visible par l’œil humain a une longueur d’ondes comprise entre 400 et 700 nanomètres.

    620 nanomètres correspond à une perception des couleurs orange et rouge. Cela signifie qu’un objet ayant ces teintes peut totalement échapper au regard.

    Les chercheurs estiment que s’ils arrivent à créer de nouveaux métamatériaux capables d’agir sur la lumière pour d’autres couleurs, ils pourraient parvenir à inventer la « cape d’invisibilité » d’Harry Potter en superposant les différentes membranes.

     

     

  • Le trop et le peu gâtent le jeu

    L'addiction au Coca-Cola peut-elle être mortelle?

    Une Australienne, accro au Coca-Cola, est décédée d'une crise cardiaque en février 2010. Selon le rapport médical, sa consommation excessive du soda pourrait avoir provoqué sa mort. 

    Huit à dix litres de Coca-Cola. C'est ce que buvait quotidiennement Natasha Harris, une jeune Australienne installée avec son compagnon en Nouvelle-Zélande. "Elle était accro au Coca-Cola (...) La première chose qu'elle faisait en se levant, c'était de boire un verre de Coca dans son lit et la dernière chose qu'elle faisait avant de se coucher, c'était d'en boire un", raconte son compagnon dans The Guardian.  

    Un régime dramatique qui a, selon le Dr Dan Mornin, déclenché la crise cardiaque qui l'a frappée à seulement 30 ans. Ce médecin attribue son décès à sa surconsommation de Coca-Cola. Cette addiction aurait, selon lui, provoqué une hypokaliémie, c'est-à-dire un taux trop bas de potassium dans le sang, pouvant provoquer des problèmes cardiaques.  

    L'ingestion de fortes doses de caféine, une molécule présente dans le soda, pourrait aussi être responsable de sa mort. D'autant que d'après son compagnon, sa mauvaise hygiène de vie ne s'arrêtait pas là: cette mère de huit enfants mangeait très peu et fumait plus de trente cigarettes par jour.  

    Le Coca-Cola: un vrai additif?

    Le Coca-Cola peut-il donc être un considéré comme une substance addictive et dangereuse à l'instar de l'alcool ou la drogue? "Une addiction biologique à un soda n'est pas scientifiquement prouvée", explique le Dr. Sarah Coscas, psychiatre addictologue à l'hôpital Paul Brousse de Villejuif.  

    "Mais dans le cas de cette femme, une addiction au sucre est possible vues les quantités absorbées par cette personne. Une habitude à vivre sous caféine à haute dose est aussi envisageable, mais ce n'est pas à proprement parlé une addiction."  

    Selon elle, ce n'est donc pas tant la boisson elle-même qui est en cause, mais tout un ensemble de troubles alimentaires qui ont conduit la jeune femme à souffrir de nombreuses carences.  

    Coca-Cola se défend

    Selon le Dr Martin Sage, cité dans The Guardian, ce cas tend pourtant à prouver "qu'une consommation excessive, sur le long ou le court terme, de soda type Coca-Cola peut causer des symptômes dramatiques. Et que les risques sont importants pour qu'ils deviennent fatals". 

    De son côté, Coca-Cola défend évidemment son produit. Karen Thompson, la représentante de la marque en Océanie, a déclaré "nous sommes d'accord avec les informations découlant du rapport sur ce décès. L'ingestion excessive de tous produits alimentaires, y compris l'eau, sur une courte période, additionnée à une mauvaise hygiène de vie et une santé négligée, peut-être considérablement dommageable. Mais une consommation raisonnable de Coca-Cola n'est en aucun cas dangereuse pour la santé". A consommer avec modération. 

  • L’exposé le plus sexy de toute l’histoire des sciences


     La préparation de ma chronique "Improbablologie", qui est publiée chaque vendredi dans le supplément "Science & Techno" du Monde, me fait explorer les marges étonnantes et parfois saugrenues de la recherche. C'est au cours d'une de ces promenades dans l'univers hétéroclite de la science improbable que je suis tombé par hasard sur une histoire extraordinaire (au sens premier du terme), racontée non sans humour en 2005 par l'urologue canadien Laurence Klotz dans le British Journal of Urology International. En fait, l'histoire en question est encore plus ancienne, puisqu'elle remonte à 1983. Cette année-là se tient à Las Vegas un congrès d'urologie au cours duquel le chercheur britannique Giles Brindley doit décrire dans un exposé le premier traitement médical efficace contre ce que l'on appelle pudiquement la dysfonction érectile (DE). Si l'on se replace dans le contexte de l'époque (sans Viagra et compagnie), il s'agit potentiellement, selon les propres termes de Laurence Klotz, d'une "découverte historique dans la prise en charge de la DE".
    L'exposé en question est censé avoir lieu en soirée dans un auditorium de l'hôtel dans lequel M. Klotz est descendu. Celui-ci, en prenant l'ascenseur pour s'y rendre, voit entrer dans la cabine un homme à lunettes d'une cinquantaine d'années, visiblement nerveux et vêtu d'un survêtement bleu, qui se met à vérifier des microphotographies transparentes (à l'époque Powerpoint n'existait pas) sur lesquelles son compagnon de translation verticale peut distinguer des pénis humains en érection. "J'en conclus, se souvient Laurence Klotz, qu'il s'agissait du professeur Brindley, en route pour sa conférence, même si sa tenue semblait trop décontractée pour la circonstance." Etant donné que l'exposé se tient tard, avant la réception qui clôture la journée, il n'y a que quelques dizaines de spectateurs dans la salle, des urologues venus avec leurs conjoints en grande tenue de soirée.
    Giles Brindley commence par décrire son hypothèse de travail, à savoir que l'injection dans le pénis de substances agissant sur la circulation sanguine peut provoquer une érection, ce qui serait d'un grand secours pour les hommes frappés d'impuissance. N'ayant pas de modèle animal valable sous la main, le chercheur s'est pris lui-même comme cobaye. Il est en cela fidèle à une longue tradition d'auto-expérimentation dans la recherche médicale. Parmi les exemples les plus connus, citons deux Prix Nobel, l'Allemand Werner Forssman, qui s'inséra un cathéter jusque dans le cœur, et l'Australien Barry Marshall qui, pour prouver que l'ulcère de l'estomac était essentiellement dû à la bactérie Helicobacter pylori, n'hésita pas à avaler une bonne rasade de culture de ce microbe et attendit que les premiers symptômes se développent. Mister Brindley a donc pris son courage à une main et s'est injecté plusieurs substances dans la verge, qu'il a ensuite scrupuleusement photographiée à des stades divers de tumescence, car la pudeur s'efface derrière la science. "Après avoir vu une trentaine de ces clichés, raconte Laurence Klotz, il ne faisait aucun doute dans mon esprit que, au moins dans le cas du professeur Brindley, la thérapie était efficace. Bien sûr, on ne pouvait exclure la possibilité qu'une stimulation érotique ait joué un rôle dans l'obtention de ces érections, et le professeur Brindley le reconnut."
    On touchait là du doigt le cœur de la démarche scientifique : quelle validité avait cette preuve photographique ? Pour raconter la suite de l'exposé le plus sexy de toute l'histoire des sciences, mieux vaut laisser la parole au témoin direct qu'est Laurence Klotz : "Le professeur voulait défendre son affaire dans le style le plus convaincant possible. Il indiqua qu'à son avis, aucune personne normale n'estimerait que donner une conférence devant un large public était une expérience érotiquement stimulante ou susceptible d'engendrer une érection. Il annonça donc qu'il s'était injecté de la papavérine dans sa chambre d'hôtel avant de venir faire son exposé et qu'il avait délibérément mis des vêtements souples (d'où le survêtement) afin de montrer le résultat. Il marcha le long de l'estrade en resserrant son pantalon sur ses parties génitales pour essayer de démontrer son érection. A ce moment-là, j'étais stupéfait, et je crois que tous les autres spectateurs l'étaient aussi. Je pouvais à peine croire ce qui était en train de se passer devant moi."
    Pourtant, le public n'est pas au bout de ses surprises car Giles Brindley n'est pas satisfait par sa démonstration : "Il baissa les yeux vers son pantalon d'un air sceptique et secoua la tête avec consternation. "Malheureusement, dit-il, cela n'expose pas les résultats de manière assez claire." Il baissa alors son pantalon et son caleçon, dévoilant un long pénis, mince et clairement en érection. Il n'y avait pas un son dans la salle. Tout le monde avait cessé de respirer. Mais le simple fait de montrer son érection en public depuis l'estrade ne suffisait pas." Tel un joueur d'échecs (habillé), le professeur Brindley fit une pause et réfléchit à son coup suivant devant un parterre tétanisé. Puis il dit gravement : "J'aimerais donner à certains membres de l'assistance l'occasion de confirmer le degré de tumescence." Il faut imaginer la scène, ce chercheur priapique, pantalon et caleçon aux chevilles, service trois pièces au vent, descendre les marches et approcher de son public en smoking et robe de soirée. Quelques femmes craquèrent et se mirent à hurler en agitant des bras, car c'était trop de preuves et de résultats scientifiques pour elles. Ayant compris qu'il avait convaincu, Giles Brindley remonta prestement son bas de survêtement, retourna à sa place sur l'estrade et termina son exposé.
    Le reste appartient à l'histoire. Le chercheur britannique fit d'autres tests concluants sur des hommes souffrant de troubles de l'érection, dont les résultats furent publiés fin 1983. Dans la conclusion de son article, Laurence Klotz souligne (sans rire ?) "l'énorme contribution" du professeur Brindley au traitement des troubles de l'érection. L'auto-expérimentation spectaculaire du chercheur britannique a en effet ouvert la voie à ce que certains appellent la "seconde révolution sexuelle", l'ère de l'érection médicamenteuse.
    Pierre Barthélémy
    http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2012/01/15/expose-le-plus-sexy-histoire-des-sciences/#comment-2100

  • Le comptoir de la pharmacie

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  • La femme à deux têtes

    Un cas sur dix mille.

    Par Vincent Fleury Dans un précédent billet, j’ai manifesté de la compassion pour les paléontologues, qui sont obligés de travailler sur des fossiles, difficiles à trouver, mal préservés, et rarement saisis dans l'instant-même où leur morphogénèse a lieu.  Les embryologistes ont plus de chance : nous pouvons renouveler nos échantillons à l’infini, et faire autant de mesures que nécessaire. Pour ceux que la " cuisine " intéresse, un chercheur lambda comme moi-même " consomme " environ 1000 embryons par an. Mes embryons (de poulet) sont commandés à un centre avicole qui fournit des embryons de poulet à l’industrie pharmaceutique. Ils me sont livrés environ tous les quinze jours, par lots de 90. Je dois payer la livraison : la livraison est offerte à partir d’une commande de 10000 œufs minimum… Pour ceux qui s’offusquent que les biologistes utilisent du matériel animal, je rappelle que les Français consomment environ 1  200 000 000 de poulets par an  (vous avez bien lu).

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    © Lakshmi

     Si  j’évoque ces détails numériques, c’est en relation avec un autre billet, où j’évoquais de tristes malformations, comme les enfants à 8 membres, qui sont le résultat d’un " mélange " de deux enfants, ce qu’on appelle les fétus in fetu.

    Les anomalies du développement posent des questions difficiles, car reposant sur des échantillons très réduits, et ces questions se posent autant aux partisans d’une approche visco-élastique de la morphogénèse, qu’aux partisans d’une morphogénèse par " instructions " génétiques de type stop-and-go.

    Pour ma part, peut-être par déformation de physicien, je reconnais dans la notion de " plasticité " du vivant, défendue par les médecins et les biologistes, une conséquence simple de la plasticité usuelle des matériaux, comme la plasticine, justement.

    Cependant, lorsqu’on ouvre tous les ans 1000 œufs, il arrive qu’on ait des cas anormaux. Ces cas, on ne sait trop quoi en faire, puisque on ne peut pas faire d’articles avec des échantillons uniques (il existait un temps un " Journal of Irreproducible Results ", je ne sais pas s’il paraît encore).

    J’aurais dans ce cas volontiers publié le cas de cet embryon.

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    © VF/CNRS/MSC

    Il s’agit d’un embryon de poulet présentant une colonne vertébrale bi-fide, avec un haut du corps bien formé, les deux corps se rejoignant, et se " mixant ", en une structure anatomique parfaitement naturelle, mais complètement différente de la structure normale.

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    © VF/CNRS/MSC

     L’image ci-jointe compare un embryon normal à un embryon bi-fide, au même stade. Ce qui est particulièrement remarquable, pour un embryologiste, est l’apparition de précurseurs vertébraux composés de trois segments, alors que dans TOUS les embryons de vertébrés, les précurseurs vertébraux vont par paires. De même, la forme de la partie basse de la " chorde " et des précurseurs du bassin est anormale, mais bien formée. On voit bien que la topologie obtenue, avec des plis un peu différents du cas usuel, n’a pas de raison particulière de ne pas être fonctionnelle.

     

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    © VF/CNRS/MSC

    J’avoue avoir une manie : je n’aime pas jeter des embryons sans RIEN en faire, ça ne m’amuse pas. Donc, je prends en général toujours au moins une photo, et c’est ce que j’ai fait ce jour-là sur cet embryon, avant de passer à autre chose.

     

     

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    © Hensel

     Bien plus tard, j’ai appris l’existence des sœurs Abigaïl et Brittany Hensel. Ces deux jeunes filles présentent exactement la morphologie que l’on voit à l’état embryonnaire dans ces embryons.

     

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    © Life magazine

     Elles ont été tenues à l’écart du grand public pendant toute leur vie. Depuis peu quelques images apparaissent sur internet. Elles n’aiment pas être montrées du doigt. Leurs parents et leurs médecins leur ont fait mener une vie totalement normale. Elles font du vélo, conduisent une voiture, s’intéressent à des disciplines scolaires différentes, n’ont pas les même goûts etc. etc. Leur anatomie est remarquable, mais les médecins se sont refusé à faire sur elles des recherches, ce que l’on comprend très bien. Laissons-les tranquilles.

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    © Life magazine

     Cependant, la coordination de leurs mouvements reste un mystère absolu de la science. Elles possèdent chacune un bras et une jambe en propre. Elles ont une zone de recouvrement nerveuse commune aux deux sur l’axe médian à partir de leur point de jonction. Deux cœurs, deux estomacs, un seul intestin, un seul groupe d'organes génitaux. C’est proprement extraordinaire. On ne peut pas réellement parler de "siamois", au sens où il ne s'agit pas, comme le montre la photo in vivo de l'embryon de poulet, d'un raccommodage fortuit de deux embryons séparés. Il s'agit d'un être, fait comme ça.

    Montaigne, à qui un enfant à deux corps avait été présenté, avait écrit à son sujet :

    " nous appelons contre nature ce qui advient contre la coutusme : rien n’est que selon elle, quel qu’il soit. Que cette raison universelle et naturelle chasse de nous l’erreur et l’estonnement que la nouvelleté nous apporte "(1).

    La biologie du développement est aussi, une école de tolérance et d’humanisme.

     (1)Cité par Félix Leperchey, in L’approche de l’embryon humain à travers l’histoire, Coll. Sciences & Société, Ed. l’Harmattan, Paris 2010.

    http://blogs.mediapart.fr/blog/limet-fleury/160911/un-cas-sur-dix-mille