Loisirs - Page 2
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Comme Hergé
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Comme Hergé
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Comme Hergé
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Noël est notre histoire
Noël est notre histoire, Noël est un espoir,
Et du Ciel à la Terre, il est plaisant de voir
Cette étrange lumière descendant sur nos âmes
Qui, dans notre foyer, brûle d’une tendre flamme.
Noël nous appartient, que l’on y croie ou non,
Nous devons en garder l’authentique tradition,
Comme d’autres encore qui, toutes, définissent
La Nation véridique, de nos vies fondatrice.
Noël raconte ainsi les soirées d’autrefois,
Faisant taire le présent et son rythme sans foi,
Du sapin à la table, nous réparons le temps,
Pourvu que ce miracle dure plus qu’un instant.
Noël pour les familles et les cœurs en hiver
C’est un cadeau sacré, une bonne prière,
Une force soudaine réveillant le courage
D’affirmer nos valeurs contre les noirs présages.
Noël ne peut mourir ou alors nous mourrons,
Parce qu’en le tuant nous tous, nous nous tuerons.
Alors joyeux Noël, joueuse Nativité,
Que vous croyez ou pas, vous êtes tous invités…
Charles Demassieux
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La vidéo qui tue:
hymnes nationaux chantés par les footeux français et par les Israéliens…
Une horrible vidéo raciste, sioniste et nationaliste circule sur les réseaux sociaux. On y voit, dans la continuité, les internationaux français et israéliens au moment des hymnes.
Première surprise, aucun Blanc, sauf Théo Hernandez, dans l’équipe de France, et que des Blancs dans l’équipe israélienne.
Deuxième surprise, lors des hymnes nationaux, on voit les Bleus bouger à peine les lèvres, et nous faire du play back, à l’exception du capitaine d’un soir, Ngolo Kante. Tandis que les Israéliens, tels des rugbymen français, chantent à gorge déployée leur hymne national.
On cache au mieux d’autre part le fait scandaleux que l’hymne israélien a été sifflé par des pseudo-supporters français, venus pour en découdre avec les supporters israéliens.
Cette différence spectaculaire rappelle un précédent, la finale de la Coupe du monde en 2006, opposant les Français aux Italiens. On n’a jamais entendu une équipe de France de football chanter l’hymne national "Fratelli d’Italia" ainsi. On voit même des supporters italiens lever le bras, pourvu que Thomas Portes et Raphaël Arnault ne tombent pas sur cette vidéo…
Par contre, dans un registre semblable, nos rugbymen n’ont pas grand-chose à envier aux footballeurs italiens, mais la comparaison est accablante pour nos footeux bleus…
Sans parler du match d’hier soir opposant les Français aux All Blacks, et leur fameux haka, avec une belle victoire de nos rugbymen, par 30 points à 29.
Pour revenir au match de football France/Israël, exceptionnel reportage, pour "Frontières", ancien "Livre Noir" du journaliste Jordan Florentin, devant le stade de France. De manière surprenante, il arrive à interviewer des antifas, qui, pour une fois, lui répondent au lieu de chercher à casser son matériel ou de l’agresser. On sent malgré tout le reporter en permanence aux aguets, sur ses gardes.
https://www.youtube.com/watch?v=Mp15wcItwJ0
Mais l’essentiel n’est pas là, ce qui compte, c’est la dialectique des petits nazillons appelés antifas. Ils s’arrogent le droit d’interdire d’exister quiconque est qualifié de "fasciste" et "d’extrême droite" par eux, et paraissent convaincus en agissant ainsi de défendre les libertés.
Ils multiplient les propos ouvertement négationnistes sur le 7 Octobre, et antisémites contre l’État d’Israël, justifiant toutes les attaques contre l’État d’Israël, et les agressions contre les supporters du Macchabi Tel Aviv à Amsterdam. Ils évoquent un génocide pour qualifier Gaza, et jugent qu’Israël pratique l’apartheid.
On sent chez ces jeunes personnes haineuses un formatage et une haine qui les rendraient capables des pires pratiques totalitaires, qui oscillent entre le goulag pour les opposants, voire les camps de concentration pour les sionistes.
Mais bien sûr, la main sur le cœur, ils jurent que les seuls racistes sont d’extrême droite, et que les antifas combattent tous les racismes. Ben voyons!
Paul Le Poulpe
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Etre homme, c’est précisément être responsable
Le 31 juillet 1944, il y a quatre-vingts ans, le commandant Antoine de Saint-Exupéry disparaissait en Méditerranée à bord de son P-38 Lightning au cours d’une mission de reconnaissance aérienne. En ces temps troublés et avec une société en perte de repères et plus fragmentée que jamais, c’est peut-être l’occasion de méditer l’exemple de cet écrivain-aviateur, héros mort pour la France. C’est le moment de méditer le message humaniste et universel que révèle son œuvre.
La particularité de l’œuvre d’Antoine de Saint-Exupéry, c’est qu’elle est tout entière tirée d’une expérience vécue. Loin cependant de rester simplement documentaire, cette œuvre s’enrichit d’une méditation constante qui en fait l’unité et le prix. Ses romans se distinguent en effet du roman traditionnel. Ils cherchent non pas la création de personnages à travers lesquels se découvrent les mobiles psychologiques de l’âme humaine, mais la création et l’édification d’un monde personnel destiné à poser un problème et à essayer d’y répondre en livrant un message.
Ses romans – qui sont, en fait, un essai sur lui-même – constituent une façon d’interroger et de répondre. N’étant plus un créateur enfermé dans sa tour d’ivoire, Saint-Exupéry se trouve dans la situation de l’homme d’action à qui se posent tout naturellement les problèmes du courage et de l’héroïsme. Cette morale moderne, que les réalités du siècle au cours duquel il a vécu l’ont obligé à chercher, Saint-Exupéry l’a continuellement poursuivie tout au long de sa trop courte vie. Ayant voué cette dernière à un métier courageux et dangereux, il a su à merveille en décrire les drames et les joies. Et la lutte contre l’angoisse à laquelle l’homme est sans cesse confronté prend chez lui la forme de la vocation.
"La grandeur d’un métier, c’est avant tout d’unir les hommes". Ainsi, l’auteur découvre le véritable sens de la fraternité. C’est la mise en lumière d’un authentique humanisme par le métier. Son métier d’homme, il le fait avec joie et avec amour. Loin d’une ascèse égocentrique et orgueilleuse, son goût de l’héroïsme s’avère une communion fervente avec les autres hommes.
Courrier du Sud (1930) évoque une liaison de l’époque héroïque entre Toulouse et Dakar. Vol de nuit (1931) raconte l’héroïsme obscur des pionniers qui ont su établir la première ligne régulière entre la France et l’Amérique du sud. Terre des hommes (1939) est la tragique histoire du raid Paris-Saïgon. Et Pilote de guerre (1942) la méditation d’un combattant au cours d’une mission au-dessus des lignes allemandes pendant la guerre où il continue à évoquer les gestes d’un simple travail. L’écrivain transforme des scènes réelles en tableaux tantôt dramatiques, tantôt épiques. Il les accompagne ainsi d’un noble et ardent commentaire qui, puisant dans son âme et sa vision particulière du monde, leur confère souvent un caractère lyrique.
Ses dons de poète éclatent dans son œuvre posthume, Le Petit Prince (1945) et Citadelle (1948). De son métier et de son outil, il retient en fin de compte non pas l’aspect technique ou exaltant, mais simplement l’occasion qu’ils donnent aux hommes, comme tous les métiers avec leurs outils, de reconnaître leurs limites, la puissance de leur volonté, leur responsabilité à l’égard de tous et la primauté d’un but qui vaut plus que la vie. Sachant donc au nom de quoi ils accomplissent très simplement leur tâche, les héros de Saint-Exupéry tendent, sans emphase, à illustrer un humanisme par le métier.
Toute son œuvre démontre, par ailleurs, une honnêteté et une sincérité qui méritent d’être évoquées. Brève et rayonnante, elle se mesure surtout à la qualité du cœur et des sentiments qui l’animent. Cet homme, courageux et sensible, est aussi lucide. La méditation, constante chez lui, fait la valeur de toute son œuvre. Le Petit Prince et Citadelle nous révèlent une ferveur et une noblesse dans le lyrisme qui prouvent incontestablement la pureté de son âme. Dans Citadelle d’ailleurs, son dernier ouvrage, il tente d’énoncer les principes d’une philosophie pratique qu’il a su mettre en application dans ses romans d’action tirés de sa propre expérience. Il met en particulier en exergue les thèmes du lien et de l’échange nécessaires entre les hommes, de la grandeur et de la soumission à une éternité qui se confond avec le destin de l’espèce. Pour Saint-Exupéry, le salut se trouve donc dans ce qui nous permet de collaborer à une œuvre utile. Il a su en faire sa règle de vie à laquelle il est resté fidèle jusque dans la mort. " Ce pourquoi tu acceptes de mourir, c’est cela seul dont tu peux vivre " (Citadelle).
C’est pourquoi la notion de responsabilité occupe dans son œuvre une place importante dans sa quête vers sa morale de la grandeur humaine. " Etre homme, c’est précisément être responsable. C’est sentir, en posant sa pierre que l’on contribue à bâtir le monde " (Terre des hommes). Mais cette responsabilité s’inscrit dans ce lien et cet échange entre les hommes, indispensables pour réussir cette œuvre collective. C’est le rejet de l’orgueil personnel, de la jalousie mesquine, de l’envie. C’est au contraire le plein épanouissement de l’esprit d’équipe. C’est savoir "être fier d’une victoire que les camarades ont remportée". Cette fierté comprend, par exemple, la joie du mécanicien qui, par son travail obscur, a permis au pilote de battre un record ou simplement d’avoir rempli sa mission.
Cette responsabilité s’applique également à la prise de conscience des souffrances de nos semblables. Et même de l’humanité tout entière dont chacun de nous est partie intégrante et où il a sa place et un rôle à tenir. Pour Saint-Exupéry, il ne suffit pas d’être ému devant la misère des autres. Il faut communier avec ceux qui souffrent, voire connaître la honte lorsqu’on vit paisiblement et que d’autres pleurent ou agonisent. Son message est donc universel, car chacun participe au progrès de l’humanité. Il y a contribution de chacun à l’œuvre collective. Il n’entend pas parler seulement de ceux qui remportent des victoires notoires. Il englobe aussi l’obscur et humble artisan qui met toute son ardeur à son travail et qui contribue à cet édifice collectif, même si la pierre apportée n’a que la dimension d’un caillou.
Saint-Exupéry nous présente là une conception du bonheur qui rejette l’individualisme. Il s’agit d’un bonheur plus vaste, où l’homme doit lutter contre l’isolement au sein d’une société qui semble parfois, par sa mécanisation, l’écraser. L’homme n’a plus seulement des devoirs envers lui-même, il en a avant tout envers les autres. C’est peut-être ce sens d’une vaste et profonde fraternité qui constitue la seule arme contre le déracinement, la solitude. Ce que souhaite Saint-Exupéry c’est une solidarité, une union profonde qui permet à chacun de se sentir inclus dans un vaste ensemble où il n’est plus seul. Finalement, c’est une parenté humaine à l’échelle du monde. C’est l’éblouissante condamnation du mot de Sartre, " L’enfer, c’est les autres ".
A une époque où toutes les valeurs traditionnelles sont remises en question, où les jeunes en particulier se sentent pris par l’angoisse devant un monde menaçant, où ils cherchent à satisfaire un enthousiasme parfois démesuré, ce lien qui unit selon Saint-Exupéry tous les hommes dignes de ce nom, cette conception de la responsabilité de chacun de nous devant tous (" chacun est responsable de tous ") apportent un réconfort, une certitude, un espoir fervent pour l’avenir. Antoine de Saint-Exupéry, homme d’action qui a écrit ce qu’il a vécu, témoigne d’une époque où l’homme sent lui échapper les dernières consolations religieuses et morales. Sa solitude et son destin lui apparaissent dans leur cruelle réalité. Probablement mieux que d’autres, il a su mesurer le grand vide spirituel qui caractérise le monde moderne. Il trouve cependant des raisons de vivre dans un humanisme qui a su traduire la modestie et la ferveur de son âme généreuse et échappe à l’horrible obsession de son temps qui consiste à vouloir changer l’homme.
Ce poète est, en fait, un mystique en quête de l’essentiel et qui, comme le renard du Petit Prince, nous livre son secret : "on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible aux yeux ". Son message est donc un message d’humanisme, de solidarité entre les hommes, de retour à une spiritualité, de retour, en fait, à l’essentiel qu’il convient de méditer. "C’est l’esprit qui mène le monde et non l’intelligence".
Quatre-vingts ans après sa disparition, son message reste d’actualité et devrait être médité, en particulier, par nos dirigeants politiques qui ont précisément perdu le sens de la responsabilité célébrée par Antoine de Saint-Exupéry pour réussir ensemble l’œuvre collective. On ne leur demande pas de donner leur vie pour la France comme il l’a fait – en seraient ils capables alors qu’ils ne songent qu’à leurs ambitions personnelles – mais d’œuvrer pour l’intérêt du pays et de son peuple au lieu de fracturer dangereusement la société et diviser les Français. La trêve politique "imposée" par le déroulement des Jeux olympiques sera de courte durée. Très rapidement la réalité reprendra le dessus et le sens du devoir et des responsabilités se rappellera à nos dirigeants. Devant le constat accablant de l’état de déliquescence de notre société auront-ils su prendre le recul nécessaire pour acquérir la capacité d’exercer cette responsabilité qui les oblige pour entreprendre et réussir l’œuvre collective? Le message transmis par Antoine de Saint-Exupéry reste une source d’espérance pour les temps actuels.
Sera-t-il entendu?
Général (2s) Antoine MARTINEZ
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Joyeuses Pâques!
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Consentement au plumard
Pastiche allégorique d’après une scénographie pompée sur X…
– Tiens, ma chérie, j’ai imprimé le contrat en deux exemplaires pour notre rapport sexuel de ce soir, on va le remplir au fur et à mesure.
– D’accord.
– Bon, j’ai déjà rempli tes coordonnées et ton numéro de sécu. Donc première question de base: Acceptes-tu de consentir à un rapport sexuel avec moi en date du 16 mars à 22h30?
– Oui.
– Très bien, ensuite, lumière allumée, éteinte ou tamisée ?
– Tamisée, c’est mieux.
– Pour les préliminaires, seulement pour moi, seulement pour toi ou moitié-moitié ?
– J’ai un peu mal à la tête ce soir, donc seulement pour moi.
– Ah merde! Tant pis. Ensuite, le type de positions auxquelles tu consens. J’ai fait une petite liste mais j’ai un Kama Sutra si tu veux d’autres idées.
– Pfff, juste missionnaire.
– Sérieux? Ça fait déjà cinq contrats d’affilée que tu choisis le missionnaire. Un peu de folie, ça serait trop demander?
– Abuse pas, sois déjà bien content que j’ai répondu oui à la première question.
– Bon, ok, j’ai compris, on ne va pas perdre de temps et je vais cocher tes réponses habituelles.
– Promis, je ferai un effort pour le prochain contrat mais je suis crevée en ce moment.
– Je comprends, excuse-moi de m’être un peu énervé. Bon, je file scanner le contrat pour l’envoyer sur le site du ministère du consentement et j’arrive.
Avec tout cela, si je la tiens bien, ce sera miracle !
Au moins son mal de tête m’en sera reconnaissant !
Victoria H et Alain L pour le meilleur et pour le pire.
X : Avec nos remerciements au Crapaud
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