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Histoire vraie, la mienne!
Il y a plus de deux ans, j'ai souhaité ré-entraîner mon pouvoir de guérisseuse dermatologique
www.moins2rides.com
Pour cela, un ami chef d'entreprise à bien voulu mettre à ma disposition un bureau où je pouvais recevoir des personnes. J'ai passé une annonce dans le gratuit local où je proposais mes services: il m'est possible de rajeunir des visages, d'aider à maigrir…
Il était, bien sûr, indiqué mon téléphone professionnel.
J'ai eu la surprise de recevoir ce coup de fil d'un responsable du CE d'Air France…. en effet, disait-il trois ou quatre personnes du CE ayant lu mon annonce lui avaient demandé d'intégrer ma prestation dans celles qui sont offerte aux privilégiés de ce CE;
Il m'indiqua que je devais baisser mes prestations. Je n'étais pas contre mais je n'acceptais pas de baisser de plus de 50% comme demandé. J'ai dis que je faisais un important effort en baissant de 30%. En effet, ce travail n'est pas réalisé en appuyant sur un bouton!
Il me dis que les personnes qui viendraient me donneraient un bon et je devrais transmettre ce bon pour être réglée par le CE: ben, déjà, j'ai tiqué: ils peuvent ne me régler qu'au bout de trois mois ou plus s'ils le veulent! (j'ai connu dans les années 70 une petite entreprise qui s'était ainsi fait piéger par un autre CE et qui se battait depuis plusieurs mois pour être réglée, étant au bord de la faillite).
Je suis abonnée depuis plus de 20 ans à Valeurs Actuelles, le seul news qui augmente son tirage de presque 40% chaque année, car cet hebdomadaire est le seul qui dit la vérité que vous cachent les autres médias de la gauchiasse médiacratique (à ce propos, savez-vous que plus personne ne les lit, qu'ils sont tous au bord de la faillite et que ce SONT NOS IMPOTS qui les aident à survivre?)
contrairement à Valeurs Actuelles qui, en juillet et août 2014 a vu augmenter sa vente en kiosque de … 68%! –excusez du peu! et donc, en cette année, je sais que ce CE est dans le collimateur de la brigade financière.
Je commence à ne pas être gentille envers mon interlocuteur téléphonique. Il insiste pour me faire baisser, jusqu'à 40% au moins! Non, répétais-je!
Il n'insista pas trop pour mon manque de coopération de baisse, mais me dis: vous devez être référencée dans le journal du CE… il m'explique que pour que l'ensemble du personnel me connaisse, je devais figurer dans ce bi-mensuel…. j'ai compris instantanément!
J'ai tout de même 15 ans de métier dans le labeur (imprimerie) toulousain; j'ai vendu des encarts publicitaires moi-même, je connais la chanson!
Car, pour être référencée dans le canard du CE, c'est moi qui devait payer ma publicité et bien sûr, il y avait des frais techniques en sus.
J'ai dis à cette personne que cela ne serait pas possible.
Il était sidéré, estomaqué, béant, tourneboulé, choqué: il bégaya:
“Mais, vous vous rendez compte que vous refusez un potentiel de 10.000 clients?
"Oui, je refuse: clair, net et précis. "J'ai dis “Merci, au-revoir“ et j'ai sèchement raccroché.
Je rigolais en me souvenant de la scène dans Indépendance Day ou la collaboratrice du président répond au ministre qui bégayait: mais, il ne peut pas me virer!
Et si, dit-elle, il-l'-a-fait!
J'atteste totalement sur mon honneur les faits ci-dessus indiqués!
Je persiste et signe.
Josyane JOYCE
En 2014, il existe une fourchette capable de donner aux brocolis un goût de banane. La chose s’appelle "Aromafork" et peut transformer les saveurs d’une bouchée. "Un produit quasi-magique", comme l’écrit le Huffington Post? Pas tant que ça.
Pour faire marcher l’Aromafork, il faut mettre une gouttelette d’un des arômes liquides, très concentrés, sur un petit buvard qui se trouve sur le manche. Ensuite, on est censé manger le contenu de la fourchette en inspirant les effluves qui sortent du couvert.
Sophie Boivin, qui s’occupe des relations publiques de Molecule-R, la boîte commercialisant cette étrange fourchette, explique au Huffington Post que "la fourchette joue avec les perceptions. Elle trompe l’esprit en lui faisant croire qu’on est en train de manger ce que l’on sent".
Le kit (qui coûte quand même 58,95 dollars, soit 45,81 euros la fourchette…) propose 21 arômes dans 6 catégories: grains (vanille, café, chocolat), fruits (fraise, fruit de la passion, litchi, banane), herbes (menthe, coriandre, basilic), noix (cacahuète, noix de coco, amande), épices (wasabi, gingembre, cannelle, poivre noir) et umami (fumé, huile d’olive, beurre, truffe).
Jonathan Coutu, le président de l’entreprise, explique dans un communiqué rapporté par le Los Angeles Times que "personne ne nous apprend à goûter correctement, et la plupart d’entre nous se concentre instinctivement sur les papilles lors de la dégustation. L’Aromafork démontre et amplifie l’importance du nez dans la perception des saveurs".
Mais à quoi ça sert? Selon le Huffington Post, cela peut permettre à des gens allergiques à l'arachide de sentir le goût d'un pseudo-sandwich au beurre de cacahuète (avec une fourchette, donc…), puisque les arômes de l’Aromafork sont garantis sans allergènes connus, ou encore aux végétariens de manger des légumes au goût "fumé" (mais ont-ils vraiment envie de manger du brocoli au goût de bacon?). Si vous voulez manger une purée au beurre en limitant l’apport calorique du beurre, ça peut aussi servir…
Selon Sophie Boivin, le kit a été développé au début pour l’éducation et le divertissement, mais il pourrait être adapté à la perte de poids dans le futur. Pour le Los Angeles Times, cela pourrait servir à faire manger plus de légumes aux enfants.
1er octobre 2014
C'est à l'initiative de l’Académie Française du Chocolat et de la Confiserie que le 1er octobre de chaque année est célébré comme étant la Journée Mondiale du Cacao et du Chocolat.
Cette décision des chocolatiers et confiseurs de France fait suite à la décision de l’Organisation Mondiale du Cacao (ICCO) d’instituer le Cocoa Day en ce premier jour d'octobre. Le but affiché est la promotion du travail de tous les petits planteurs dans les pays producteurs de cacao.
En France, elle a été approuvée par un président de la République qui lui a accordé son haut patronage.
Un site à visiter : www.chocolatiers.fr
"Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire."
Albert EINSTEIN
Lorsque, avec ses ministres vêtus de peaux de bêtes,
Échevelé, casqué au milieu des tempêtes,
Hollande se fut enfui devant les sondages,
Comme le soir tombait, le Rose sombre arriva.
Au bas d’une montagne de dettes en une grande plaine,
Sa maîtresse trompée et ses secrétaires hors d’haleine
Lui dirent : « Couchons-nous devant les sondages et réformons ».
Hollande descendit seul sous la voûte de Bercy
Quant il se fut assis seul dans le pédalo
Et qu’on eut sur sa calvitie fermé ce métro
L’Sarko était dans le coffre et regardait Flanby
Le tunnel, ou comment faire carrière sans mettre un pied dans la vraie vie
Ils ont fait science po, passé ou non un concours de l’administration, regardé autour d’eux… Et finalement trouvé un poste d’attaché parlementaire ou un job dans une collectivité et, pour les plus chanceux ou les plus habiles, dans un " Cabinet ".
Dans ces milieux un tantinet confinés, ils ont pris le virus. Rien à reprocher: la densité d’intelligence y est grande, les sujets d’intérêt nombreux et variés, l’endogamie forte et l’impression d’appartenir à une sorte d’élite pensante, bougeante et agissante, porteuse. L’envie vient d’aller plus loin, de fabriquer soi-même de l’immédiat au lieu de travailler à façon celui des autres, de projeter, d’échafauder, de bâtir ou du moins de l’essayer.
Cinq ou dix ans ont passé, ils entrent à leur tour dans la piscine. Grand bain pour les museaux les plus fins (tenter une élection uninominale, cantonale le plus souvent), moyen bassin pour la plupart (figurer sur une liste municipale ou régionale), pataugeoire pour les encore timides (tenir un rôle dans une équipe de campagne). Ils gagnent ou ils perdent, mais ils demeurent dans cet entre-soi réconfortant où l’on partage les mêmes idées avec pour conséquence de croire toujours avoir raison.
Ceux qui gagnent du premier coup sont les plus à risque: ils n’ont plus seulement le virus, mais la maladie. Grand air, bobine sur le journal après l’avoir eue sur de grandes affiches, ils sont quelqu’un, c’est à dire déjà plus tout-à-fait eux-mêmes. Les autres retenteront. Ce sera plus ou moins long, plus ou moins brillant, quelquefois péniblement stationnaire, mais ils arriveront quelque part, même si pas toujours où ils voulaient.
Le danger maximum vient avec le succès dans une élection où l’on a été parachutée, voire même que l’on a sélectionnée sur la carte si on a eu la chance d’être dans les instances du Parti, d’avoir un mentor de grand renom ou de grand pouvoir, d’être choisi par un qui ne voulait/pouvait pas se représenter.
S’il est élu, le parachuté devient un conquérant. Nul, sur le terrain, ne le connaissait avant, ne sait vraiment quelles études il a faites ou s’il a eu jamais la moindre responsabilité. Son document électoral est son seul passeport. " Engagé dès mon plus jeune âge, j’ai fait mes études de droit, tout en travaillant pour financer mes études " (nombreuses variantes: sociologie, écoles de commerces…). Rien que les citoyens aient partagé ou vécu avec lui, pas de précision sur le " travail " pour financer les-dites études. Il n’est pas rare, mais pas obligatoire, qu’il s’agisse d’un stage dans le cabinet d’avocat paternel.
J’exagère, évidemment, du moins dans l’apparence de généralisation. Un nombre non négligeable de ces " porteurs de virus " viennent d’un " milieu modeste " (expression détestable mais que ceux qui sont devenus immodestes utilisent souvent). Ils ont réellement fait effort, passé des concours: ils resteront plus longtemps porteurs sains et pour quelques rares n’auront pas, ou très peu, de signes de la maladie. Le manichéisme n’est pas mon fort: même de milieu immodeste, quelques uns passent à travers les gouttes. J’en connais et je les en remercie.
Après trente ans d’entre-soi, les voilà à leur tour à la tête d’une écurie: député entouré de ses trois assistants parlementaires et de quelques dizaines de congénères faits au moule; maire à la tête de son Conseil et de son Cabinet. .. Beaucoup demeurent au cœur du mouvement qui les a formés. Au PS, cela s’appelle des courants, après avoir été des motions. A l’UMP, cela n’a d’autre nom que celui du mentor, généralement candidat potentiel à la prochaine présidentielle.
Dans cette période, ils apprennent à tuer le père, si ce n’est déjà fait, un exemple récent qui a défrayé la chronique en témoigne. Ils s’agitent aussi pour peu que leur Parti soit celui du Président pour devenir ministre ou secrétaire d’Etat. Peu y arrivent, mais les remaniements sont aussi faits pour ça: élargir le champ des possibles.
Dans cet exercice, deux choix: s’opposer à peine un peu plus qu’il ne faut pour qu’il soit bénéfique de vous enrôler. Être au contraire toujours présent dans la sphère du pouvoir, se rendre souvent au ministère auquel on croit pouvoir prétendre, envoyer des notes, rencontrer les conseillers. Bref, être là, se faire connaître, tout cela n’ayant en soi rien de très grave.
Ce texte n’a d’autre objet que de répondre à un questionnement que j’entends plusieurs fois par jour depuis quelques semaines: comment cela est-il possible ?
" Cela " ? Perdre tout pied dans la réalité, n’avoir plus le sens commun. Agir comme si l’on était au-dessus de la règle la plus élémentaire, ne plus savoir entendre raison ou n’en plus avoir. Je n’ai besoin ni de noms, ni d’exemples: ils ne sont que trop nombreux.
L’explication la plus plausible est la plus simple: ces élus n’ont jamais connu la vie réelle. Entrés tôt dans le tunnel, ils n’en sont jamais ressortis. Compter pour savoir si l’on pourra payer ses deux employés à la fin du mois, si l’on aura soi-même assez pour assumer la scolarité du petit, le loyer… . Suivre de près météo, récoltes et prix des matières premières pour maintenir son exploitation agricole, répondre aux appels les nuits de garde en faisant sur le chemin vers le suivant la revue des traitements qu’on aurait pu oublier, toutes ces heures et ces jours où le réel est dur comme ciment et ou il faut le coltiner sans échappatoire possible, tout cela, ils n’en savent rien.
J’ai pour voisin à l’Assemblée un des deux seuls exploitants agricoles qui y siègent. Il s’y sent sur une autre planète et raisonne d’une manière différente. Pour sûr, il sait ce que payer une facture veut dire ou répondre à une échéance.
On dit bien souvent qu’il faut des jeunes en politique pour régénérer les pratiques et on juge trop souvent les Assemblées ou les Gouvernements à leur moyenne d’âge. Il faut des jeunes, c’est une évidence, pour leur engagement, leur regard, il en faut comme il faut des femmes et plus encore, des élus issus de milieux différents, ayant des expériences différentes. Les jeunes pourtant, entrés tôt dans le tunnel et le gravissant sans interruption, sont plus à risque de comportements " hors sol ". Ils sont dépendants de la politique à tous les sens du terme, y compris financier. A tous, je conseille d’aller voir aussi ailleurs, d’apprendre autre chose, ils n’en apporteront que davantage à la politique et aux causes qu’ils défendent.
La loi sur la parité a eu plus d’un mérite, mais un surtout: faire entrer dans le sérail des femmes qui, par définition, n’en venaient pas. C’est à vrai dire la seule explication pour celles qui " pratiquent la politique (un peu) autrement ". Les pas-jeunes, de même, n’ont pas a priori tous les mérites. L’histoire que j’ai racontée est éminemment valable pour les élus, quel que soit leur âge, à mandat répétitif et le non-cumul dans le temps (pas plus de 3 mandats identiques successifs) devra bien finir par s’imposer.
Il n’empêche que… Dans le choix que vous aurez à faire de l’un ou l’autre candidat à l’une ou l’autre élection, il peut n’être pas inutile de regarder s’il est passé par la case Réalité
http://www.michele-delaunay.net/delaunay/blog/le-tunnel-ou-comment-faire-carriere-sans-mettre-un-pied-dans-la-vraie-vie