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Blog - Page 8

  • Propriétaires ou locataire: attention!

    Des jeunes -qui ont crié dans la rue devant la maison de Roland- se sont fait agresser de façon violente par la gauchiasse! en bas de l'article, quelques conseils pour vous défendre si l'on a squatté votre maison... c'est ce que je ferais si l'on m'"expulsait" de mon logement... à vous d'en trouver d'autres! sinon, puisque la loi est pour les pauvres, contre les "riches proprios", payez un pauvre pour qu'il le fasse à votre place: il risquera moins que vous!

    Et oui, même locataires, c'est déjà arrivé!

    En France, les squatteurs ont plus de droits que les propriétaires

    Propriété privée by belpo (CC BY-NC 2.0) — belpo, CC-BY

    Comment un citoyen peut-il investir ses économies dans l’immobilier si la loi ne lui permet pas de préserver son bien contre la spoliation, les dégradations et la voyoucratie?

    La négation de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen

    L’article 17 de la DDHC et les articles 544 & 545 du Code civil sont désormais allègrement ignorés, contournés, bafoués. Les récentes et de plus en plus fréquentes accaparations de logements par des squatteurs, en sont l’illustration la plus spectaculaire.

    Ce phénomène qui n’est pas récent, n’a pas été pris au sérieux par les gouvernements précédents. Malgré une médiatisation importante, l’aggravation actuelle n’incite pas le gouvernement, pas plus que les élus, à réagir pour régler ce problème grave. Ils se réfugient derrière la notion très magnanime de droit au logement pour trouver prétexte à ne pas expulser des individus qui volent impunément le bien d’autrui.

    Ce bien dont les propriétaires acquittent au trésor public des taxes foncières, des droits de cession ou de mutation permet d’abonder le grand tonneau sans fond permettant de payer des allocations de soutien social aux spoliateurs de logements.

    Ces squatteurs très bien renseignés par le site Internet "Guide juridique de l’occupant sans titre" s’organisent pour profiter gratuitement et pratiquement sans risque d’un logement et de son contenu, (un meublé gratuit !) pour une durée variable.

    En effet, si la loi prévoit un an d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende pour occupation illégale du bien d’autrui, cette sanction est très rarement appliquée car les prisons sont encombrées et les allocations perçues par les squatteurs sont insaisissables.

    Et quand la force publique est enfin requise après des mois de procédure, celle-ci est réticente à exécuter l’expulsion qui doit être suivie d’un relogement. Le "bon" squatteur préférera squatter un autre logement plutôt que devoir payer un loyer !

    Vers une "soviétisation" de la propriété?

    La loi du 3 janvier 1992 déclare que l’eau fait partie du bien commun de la nation. Cependant, l’article 641 du Code civil dispose que tout propriétaire dispose des eaux pluviales qui tombent sur son fonds, ainsi que des eaux de sources qui y sont nées.  Cet article du Code civil, modifié par une ordonnance du 18 septembre 2019 devrait s’imposer comme plus récent que la loi de 1992.

    Il n’empêche qu’un propriétaire qui veut créer une réserve collinaire sur ses terres pour collecter les eaux de ruissellement hivernales, régulant l’excédent qui provoque des crues dévastatrices, ne peut le faire sans "l’agrément" des services administratifs, eux-mêmes soumis à l’agrément des associations environnementalistes.

    Ainsi, l’opinion qui approuve sans réserve la collecte et la mise en réserve de l’eau qui tombe sur les toitures, s’offusque et s’oppose le plus souvent contre le stockage de celle qui tombe sur les champs.

    Ainsi, au prétexte que l’eau appartient à tout le monde, on préfère laisser partir à la mer une eau de pluie si précieuse qui pourrait, par l’irrigation, lutter contre les dégâts des sécheresses estivales, permettant de réguler les récoltes en quantité et en qualité pour le bien commun.

    L’eau, bien commun, ne doit plus être utilisée comme propriété individuelle, même si la finalité est le bénéfice commun!

    Les prospectives des conseils gouvernementaux vont plus loin

    Mais la réflexion pour collectiviser les biens privés n’a pas de limites. Si l’air est depuis longtemps considéré comme un bien commun, les limites de propriété étant difficiles à définir, et étroitement surveillées pour des questions de salubrité publique, il est aussi prétexte à taxation (CO2) et restrictions (vignette Crit’Air) qui sont autant d’atteintes à la libre disposition des biens privés.

    Les besoins budgétaires incitent les têtes pensantes des gouvernements à réfléchir sur de nouvelles mesures pour éponger la dette abyssale de la nation. Ainsi France Stratégie, think tank ayant succédé au commissariat au plan récemment régénéré par la nomination de François Bayrou, proposait en 2017 de:

    Rééquilibrer comptablement le bilan patrimonial de l’État, par la voie d’un transfert d’actifs depuis le bilan des agents économiques privés résidents […] L’État décrète qu’il devient copropriétaire de tous les terrains construits résidentiels, à hauteur d’une fraction fixée de leur valeur, et que ce nouveau droit de propriété est désormais incessible.

    Non seulement cette proposition envisage de spolier les propriétaires d’une partie du terrain qui supporte leurs constructions, mais elle ne propose aucune indemnité, en infraction totale avec l’article 545 du Code civil. Plus encore, elle envisage l’obligation du paiement d’un loyer annuel sur la partie du sol accaparée par l’État.

    Le propriétaire, qui s’acquitte déjà des taxes et impôts qui normalement donnent obligation à l’État d’apporter ses protection et garantie, devient locataire et les loyers impayés éventuels seront retenus lors de la future cession de l’immeuble.

    À l’issue d’un colloque organisé à l’Assemblée nationale le 27 novembre 2019 par les députés Dominique Potier, Jean-Michel Clément et Jean-Bernard Sempastous, un appel pour une nouvelle loi foncière a été signé par 17 organisations (collectivités territoriales, syndicats agricoles, ONG…). Parmi les neuf mesures proposées, figure en premier plan :

    Inscrire dans la loi le principe selon lequel le sol, comme les autres ressources naturelles, est un "élément du patrimoine commun de la Nation“.

    Cela aura-t-il comme conséquence la dépossession de leurs terres pour les propriétaires ruraux? Les bailleurs ruraux seront ils privés de leurs fermages? Les citadins pourront-ils accéder en tout temps et en tout lieu dans les champs agricoles, comme les seigneurs du Moyen Âge, pour des randonnées de loisirs sans avoir à répondre des dégâts aux récoltes?

    Une nationalisation masquée?

    L’État-providence se trouve confronté à une impossibilité mathématique. La production nationale ne suffit plus à équilibrer la masse monétaire qu’il distribue pour soutenir l’économie et aider les plus démunis à survivre. S’il continue à distribuer de l’argent qu’il n’a plus, il risque le défaut de remboursement de ses dettes; s’il cesse de soutenir l’économie et les citoyens, ce sera le chaos, puis la guerre civile.

    Comme il ne peut pas augmenter les impôts pour alimenter ses dépenses, pour rassurer ses créanciers il rééquilibre son bilan. Il regonfle son actif en s’accaparant les actifs de ses citoyens. Les actifs immobiliers ne pouvant se délocaliser sont les premiers visés. Il réalise ainsi un objectif progressiste d’égalité. Pourquoi des citoyens seraient-ils propriétaires et profiteraient d’une rente de situation

    Ce rééquilibrage ne tiendra qu’un temps: quand une société distribue plus qu’elle ne produit, la finalité est inéluctablement dans un premier temps l’appauvrissement, puis la faillite. Ainsi, les solutions envisagées vont dilapider en peu de temps des richesses ayant mis des générations à se construire. Un bien est -généralement- mieux entretenu par celui qui a peiné pour le construire ou l’acquérir que par celui qui l’utilise.

    Comme les solutions proposées ne règlent pas le problème de la production nationale et le déséquilibre de la balance commerciale, et que ce rééquilibrage de bilan ne sera que d’effet temporaire, quelles seront les prochaines propositions? Confisquer l’épargne des citoyens-fourmis pour la distribuer aux citoyens-cigales? Cela est déjà prévu par la loi Sapin 2…

    Il est temps de rétablir l’ordre et le respect d’autrui et de son bien

    L’Homme est ainsi fait qu’il préfère la carotte au bâton. Le citoyen qui peine chaque jour à produire de la richesse consent à partager le fruit de son travail par le biais de l’impôt. C’est ainsi que la société a progressé en confort, en justice sociale. Grâce à la démocratie, l’État se doit de garantir l’équité, la sécurité et la pérennité de la paix sociale.

    Mais on ne peut que constater chaque jour un peu plus la dégradation de ces critères. J’avais dénoncé dans un précédent billet la position ambiguë de l’État face aux dégradations et à son laxisme dans le maintien de l’ordre public.

    Comment un citoyen peut-il investir ses économies dans l’immobilier si la loi ne lui permet pas de préserver son bien contre la spoliation, les dégradations et la voyoucratie?

    Comment un paysan peut-il continuer à produire de la nourriture quand des individus s’attaquent à ses animaux, sabotent ses installations d’irrigation?

    Comment un commerçant peut-il exister quand à chaque manifestation son magasin est pillé, vandalisé, incendié?

    Comment le salarié peut-il continuer à se lever chaque matin pour aller travailler et payer par ses impôts les allocations sociales du voyou qui a brûlé sa voiture?

    La loi a imposé le soutien aux citoyens défavorisés, malchanceux, et c’est heureux. La majorité d’entre eux ont assez de sens civique pour respecter la loi et ses concitoyens. Mais la jurisprudence a supprimé tous les moyens de coercition efficace pour dissuader ceux d’entre eux qui se livrent à des actes inacceptables et destructeurs.

    On ne met plus en prison les délinquants même récidivistes, on laisse en liberté surveillée des individus dangereux qui peuvent égorger malgré le bracelet électronique, on ne peut pas diminuer ou supprimer les allocations ou subsides sociaux aux agresseurs, pilleurs de magasins ou brûleurs de voitures…

    Bref, si on est bénéficiaire de minimas sociaux, si on a peu ou rien, on peut voler, détruire, agresser… la punition est hypothétique! Si on n’a rien, on a tous les droits!

    Et malheur à celui qui, attaqué, a l’audace de se défendre… S’il prend le dessus, blesse ou tue son agresseur, tout sera fait pour lui retirer le bénéfice de la légitime défense et s’il a du bien, on le fera payer !

    Armand Paquereau

    papyrural.blog4ever....

     

    Si, on peut se défendre: par exemple, hurler devant la maison de l'avocat gauchiasse qui protège les squatteurs1 pour lui faire mauvaise image de marque devant ses voisins. Hurler plusieurs fois par jour, pas plus de 5 mn avant que la police n'intervienne et vous colle une contredanse et prendre soin d'hurler pas les mêmes jours et pas la même heure.

    Déjà, ces avocats de la gauchiasse seront plus modérés à défendre les squatteurs. D'ailleurs, vous pouvez faire la même chose devant votre propriété ou appartement squatté!

    1- on trouve des papiers à coller sur les vitres que le site en question vous indique de télécharger: il y a toujours le nom de l'avocat et son numéro de téléphone.

  • Liberté d'expression?

    APPEL du professeur Paul Trouillas, Neurologue à LYON.

    Impossible de poser cet appel: honte aux propriétaires ....

    STOP!

    “Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs“.

    Article 35 de la Constitution du 24 juin 1793

  • Pu… cong!

    VIVE TOULOUSE!

    Le député LREM de l’Hérault veut faire passer une loi contre la discrimination par l’accent

    Le député de l’Hérault Christophe Euzet (LREM) a déposé un projet de loi contre la discrimination par l’accent qui sera examiné le 26 novembre à l’Assemblée nationale. Pour l’élu du sud, chaque déplacement à Paris donne lieu à des réflexions. Celui qui a l’accent du sud est vu comme “un mec sympa avec qui on boit l’apéro mais qui n’est pas là pour parler de choses sérieuses“, confie-t-il au journal L’Indépendant.

    Avec cette loi, Christophe Euzet veut instaurer un délit pénal dans le cadre de l’article 225 du Code Pénal pour la discrimination par l’accent. Dix-huit député soutiennent le texte présenté parmi eux Sylvia Pinel, ancienne ministre déléguée à l’Artisan et au Commerce au sein du gouvernement Jean-Marc Ayrault.

    Quand Jean Castex a été nommé Premier ministre en juillet dernier, il était inconnu du grand public. Le maire de Prades, commune moyenne des Pyrénées-Orientales était jusque là le “monsieur déconfinement” du gouvernement. L’Elysée l’a présenté comme “un haut fonctionnaire complet et polyvalent qui aura à cœur de réformer l’Etat et de conduire un dialogue apaisé avec les territoires”. Mais très vite le nouveau Premier ministre a été la cible de moqueries… à cause de son accent. Un accent chantant et un phrasé très lent, découpant chaque syllabe. […]

    NORMAL: on nous a appris le VRAI Français et pas le goubli-boulga des soit-disant élites parigotes et bobottes!

    acru.orange

  • FRANCE, j'écris ton nom!

    La Marseillaise

    Premier couplet 

    Allons, enfants de la Patrie,

    Le jour de gloire est arrivé !

    Contre nous de la tyrannie

    L'étendard sanglant est levé, (bis)

    Entendez-vous dans les campagnes

    Mugir ces féroces soldats?

    Ils viennent jusque dans vos bras

    Égorger vos fils, vos compagnes !

    Refrain: 

    Aux armes, citoyens,

    Formez vos bataillons,

    Marchons, marchons !

    Qu'un sang impur

    Abreuve nos sillons !

    Couplet 2 

    Que veut cette horde d'esclaves,

    De traîtres, de rois conjurés ?

    Pour qui ces ignobles entraves,

    Ces fers dès longtemps préparés ? (bis)

    Français, pour nous, ah ! quel outrage !

    Quels transports il doit exciter !

    C'est nous qu'on ose méditer

    De rendre à l'antique esclavage !

    Refrain 

    Couplet 3 

    Quoi ! des cohortes étrangères

    Feraient la loi dans nos foyers !

    Quoi ! ces phalanges mercenaires

    Terrasseraient nos fiers guerriers ! (bis)

    Grand Dieu ! par des mains enchaînées

    Nos fronts sous le joug se ploieraient !

    De vils despotes deviendraient

    Les maîtres de nos destinées !

     Refrain 

    Couplet 4 

    Tremblez, tyrans, et vous, perfides,

    L'opprobre de tous les partis,

    Tremblez ! vos projets parricides

    Vont enfin recevoir leurs prix ! (bis)

    Tout est soldat pour vous combattre,

    S'ils tombent, nos jeunes héros,

    La terre en produit de nouveaux,

    Contre vous tout prêts à se battre !

    Refrain 

    Couplet 5 

    Français, en guerriers magnanimes,

    Portez ou retenez vos coups !

    Épargnez ces tristes victimes,

    À regret s'armant contre nous. (bis)

    Mais ces despotes sanguinaires,

    Mais ces complices de Bouillé,

    Tous ces tigres qui, sans pitié,

    Déchirent le sein de leur mère !

    Refrain 

    Couplet 6 

    Amour sacré de la Patrie,

    Conduis, soutiens nos bras vengeurs.

    Liberté, Liberté chérie,

    Combats avec tes défenseurs ! (bis)

    Sous nos drapeaux que la victoire

    Accoure à tes mâles accents,

    Que tes ennemis expirants

    Voient ton triomphe et notre gloire !

    Refrain 

    Couplet 7

    (dit "couplet des enfants“) 

    Nous entrerons dans la carrière

    Quand nos aînés n'y seront plus,

    Nous y trouverons leur poussière

    Et la trace de leurs vertus (bis)

    Bien moins jaloux de leur survivre

    Que de partager leur cercueil,

    Nous aurons le sublime orgueil

    De les venger ou de les suivre.

    Refrain

    FRANCE, j'écris ton nom:

    LIBERTÉ  D'EXPRESSION 

  • La langue française est menacée

    (depuis longtemps, note de la rédactrice)

    Il est à craindre qu’après avoir lu ce titre, certains lecteurs ne soupirent: " Encore cette rengaine! "
    Espérons néanmoins qu’il demeurera beaucoup de braves pour m’emboîter le pas. Car, l’heure est tragique. De fait, j’aurais dû écrire: "  Jamais la langue française n’a été autant menacée de destruction ". Passées les objurgations d’Etiemble sur le franglais, finie la loi Toubon sur la protection du français, votée mais jamais appliquée. Désormais, l’abîme nous guette.

    Pourquoi?
    D’abord, parce que les médias audiovisuels ont considérablement renforcé leur influence sur les populations. Je parle d’influence mais c’est d’emprise qu’il s’agit. Ils l’ont portée à un niveau sans précédent dans l’Histoire. Du matin au soir et même, du berceau au cimetière, un individu lambda est bombardé par une multitude d’images, d’émissions, de publicités, de vidéos, de films, de débats, de reportages qui modèlent sa façon de voir les choses, mais aussi sa façon de s’exprimer. Limitons-nous au domaine du langage; que constate-t-on?

    Un fait accablant.
    La démultiplication de ces flux audio-visuels gigantesques ne s’accompagne plus, comme ce fut longtemps le cas, d’un strict contrôle de la qualité du français utilisé. Tout au contraire, le Léviathan médiatique qui pèse sur nos vies, véhicule une langue appauvrie, rabougrie et saturée d’anglicismes.
    Quelques exemples pour fixer les idées:
    – Les mots sujet et souci sont constamment utilisés comme synonymes de problème. Qui n’a entendu dire ces temps-ci: "y a pas de souci" pour dire: "Pas de problème"? Or ces trois mots ont des sens différents. Cet usage absurde a été imposé par les médias dont la puissance tentaculaire a propulsé cette erreur au niveau national et même international en deux temps trois mouvements.
    – Les journalistes se croient trop souvent obligés d’annoncer qu’ils vont "décrypter" l’information ; il suffirait de dire qu’ils vont l’analyser. (décrypter est un synonyme de décoder.)
    – Le participe passé dédié a remplacé consacré à ou destiné à. On vous parlera donc d’un emplacement "dédi“" à l’accueil des voyageurs ou d’un personnel " dédié " à la sécurité. Les médias ne reculant devant rien ont même imposé une salle " dédiée " sans complément ce qui signifierait donc une salle particulière, et même des fonctionnaires "dédiés", comprendre: spécialisés. Le tout au mépris des dictionnaires et des notions étymologiques les plus élémentaires.

    De telles âneries sont constamment propagées et imposées par les médias. Rappelons que dédier a originellement un sens religieux et qui a évolué vers l’idée d’attribuer un lieu, un objet, un livre, en hommage à une personne, ou à une divinité.
    La cause de ces impropriétés à la limite du barbarisme est facile à éclairer: la déficience de l’enseignement du français dans nos écoles. Elles produisent des millions de jeunes gens n’ayant qu’une connaissance approximative, fort médiocre de la langue nationale.

    À ce défaut majeur s’ajoute le fléau d’un certain snobisme qui porte des locuteurs francophones à truffer leurs phrases de mots anglais. Ce phénomène est bien connu: il consiste à parsemer leurs propos d’un semis de termes empruntés à la langue de Shakespeare afin de "laisser entendre" – tout est là – que cette langue n’a pas de secret pour eux. C’est là pur enfantillage et sans doute l’explication complète est-elle plus compliquée, mais baste, que c’est irritant!

    Quelques exemples pour fixer les idées:
    – Une grande publicité pour le Ricard… born (né) à Marseille;
    – Le coronavirus faisant des ravages, les plus hautes autorités évoquèrent à la télévision des clusters. Ce mot désigne -en anglais- un massif de fleurs, un bouquet d’arbres, un régime de bananes, un pâté de maisons ou un groupe d’îles. Pourquoi diable le substituer au terme français foyer infectieux, parfaitement clair?
    – Durant cet épisode, j’entendis, toujours sur les petits écrans, un médecin s’inquiéter de la vulnérabilité des personnes âgées. Il déclara benoîtement ceci: "on peut craindre un "strike" (choc) dans les Ehpad".
    Ces sottises et ces faux sens ne datent pas d’aujourd’hui. En 1950 déjà, j’entendais des professeurs expliquer qu’en anglais to control ne signifiait pas contrôler mais dominer ou maîtriser. "Pas grave", diront certains.
    ET pourtant! La traduction de birth control est à l’origine d’un faux sens qui s’est perpétué à ce jour. En français correct, contrôle des naissances signifie stricto sensu vérification des naissances. Or, en anglais, birth control signifie maîtrise de la fécondité et l’on aurait dû le traduire ainsi. Entre ces deux expressions, on admettra qu’il y a plus qu’une nuance.

    Le problème ne se limite pas à des traductions bancales, il y a pire. L’emploi de mots anglais dans la phrase française atteint une densité frappante. Qui n’a déjà entendu des phrases du genre: " il faut booster les process pour éviter un gap"?
    En français régulier, il est pourtant plus simple de dire: " il faut renforcer l’action pour éviter un écart…" (tenu pour trop grand). L’ennui est que pour beaucoup de Français: booster, process, gap, ne sont déjà plus des mots anglais. D’aucuns vous diront, en toute bonne foi, qu’ils les ont toujours entendus. Le mal est fait. Hélas! Il ne sera pas sans conséquence. Nous verrons lesquelles.
    Et alors? Que faire?

    Nous le verrons aussi prochainement.

    Jean Monneret

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  • Si les cons pouvaient voler….

     

    http://demaincestaujourdhui.hautetfort.com/archive/2020/07/18/si-les-cons-pouvaient-voler-6252355.html