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  • Ne nous laissons pas faire!

    La dissolution de Génération Identitaire, une agression contre le peuple français

    Dès que nous avons appris la dissolution de Génération Identitaire, nous avons, entre autres réactions, sollicité Jérémie Piano, un des leaders du mouvement, pour recueillir ses premières réactions…

    Si tous ceux qui nous soutiennent manifestent avec nous…

    Riposte Laïque: Vous venez d’annoncer que le gouvernement a lancé la procédure de dissolution de votre mouvement. Quelles sont les échéances, et qu’allez-vous faire?

    Jérémie Piano: Sur les plans juridiques et politiques, nous avons quelques jours pour rendre nos " observations " au gouvernement et pour organiser un rassemblement contre la dissolution de Génération Identitaire. Ces observations ne changeront probablement rien à notre sort. En revanche, le rassemblement de ce samedi pourra faire pression sur le gouvernement, à condition d’être massif et populaire. Pour cela, nous avons besoin de la participation des grandes personnalités politiques de la droite, capables de mobiliser des milliers de Français derrière elles. Marine le Pen, Marion Maréchal, Éric Zemmour et bien d’autres nous soutiennent déjà de manière officielle contre cette dissolution! S’ils joignent l’acte à la parole et marchent à nos côtés lors de ce rassemblement, le Gouvernement se verra alors obligé de revenir sur sa décision.

    Cette dissolution est une atteinte grave au peuple français, qui ne supporte plus l’immigration

    Riposte Laïque: Je présume, qu’à défaut d’être surpris, vous êtes scandalisé, par une telle décision qui ne repose sur rien, au niveau juridique?

    Jérémie Piano: Cette décision est d’abord une grave atteinte à la liberté d’expression, à la liberté d’association et à la démocratie. C’est ensuite une grave atteinte au peuple Français, qui ne supporte plus l’immigration et qui compte notamment sur Génération Identitaire pour le défendre face à la politique multi-culturaliste du gouvernement. Nous ne sommes pas surpris car, terrorisé par nos récents succès et notre popularité grandissante, le gouvernement ne pense plus qu’à une chose depuis des semaines: se débarrasser de Génération Identitaire et, par ce biais, tenter de faire taire les Français contestataires. Cette dissolution est aussi un coup politique destiné à calmer les pressions de la gauche, très critique envers le gouvernement depuis les mesurettes prises à l’encontre des islamistes dans la loi sur le séparatisme. Elle ne repose donc sur rien de juridique, et nos avocats – Gilles-William Goldnadel en tête – feront tout pour annuler cette injuste décision politique dans les mois à venir.

    Ils ne pourront en revanche jamais dissoudre le sens du devoir de nos militants

    Riposte Laïque: Cela signifie-t-il que, si la dissolution était confirmée, vous ne pourriez plus militer?

    Jérémie Piano: Nous ne pourrons alors plus militer collectivement, car une " reconstitution de ligue dissoute " pourrait aller jusqu’à envoyer certains d’entre nous en prison. La question du militantisme devra donc être répondue par chacun de façon individuelle: où suis-je le plus utile à mon pays et à ma cause? Pour ma part, je passerai probablement de l’activisme à une autre forme de militantisme politique, mais je serai toujours là demain, au grand dam du gouvernement. S’ils peuvent dissoudre une structure, ils ne pourront en revanche jamais dissoudre le sens du devoir de nos militants ni leur volonté d’agir pour la France et pour l’Europe.

    La place d’un patriote est d’être à nos côtés, samedi à 14 heures, à Paris

    Riposte Laïque: Que proposez-vous aux patriotes qui souhaitent vous aider?

    Jérémie Piano: La place d’un patriote, d’un identitaire, d’un Français qui a à cœur de se battre pour son identité et pour sa liberté se trouve au rassemblement de ce samedi à 14 h. Je compte sur chacun d’entre vos lecteurs capables de se rendre à cette manifestation de se joindre à nous pour défendre un mouvement qui depuis des années, est en première ligne pour défendre notre pays face à l’immigration-invasion, l’islamisation, le racisme anti-blanc, l’insécurité, notre remplacement. Parlez de cet événement autour de vous, mobilisez-vous, ne laissez pas la dictature s’installer!

     

    Riposte Laïque: Souhaitez-vous ajouter quelque chose, Jérémie?

    Jérémie Piano: Le lieu exact du rassemblement sera communiqué dans quelques jours, lorsque nous nous serons entendus à ce sujet avec la Préfecture. Restez alertes!

    Propos recueillis par Pierre Cassen

  • Propriétaires ou locataire: attention!

    Des jeunes -qui ont crié dans la rue devant la maison de Roland- se sont fait agresser de façon violente par la gauchiasse! en bas de l'article, quelques conseils pour vous défendre si l'on a squatté votre maison... c'est ce que je ferais si l'on m'"expulsait" de mon logement... à vous d'en trouver d'autres! sinon, puisque la loi est pour les pauvres, contre les "riches proprios", payez un pauvre pour qu'il le fasse à votre place: il risquera moins que vous!

    Et oui, même locataires, c'est déjà arrivé!

    En France, les squatteurs ont plus de droits que les propriétaires

    Propriété privée by belpo (CC BY-NC 2.0) — belpo, CC-BY

    Comment un citoyen peut-il investir ses économies dans l’immobilier si la loi ne lui permet pas de préserver son bien contre la spoliation, les dégradations et la voyoucratie?

    La négation de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen

    L’article 17 de la DDHC et les articles 544 & 545 du Code civil sont désormais allègrement ignorés, contournés, bafoués. Les récentes et de plus en plus fréquentes accaparations de logements par des squatteurs, en sont l’illustration la plus spectaculaire.

    Ce phénomène qui n’est pas récent, n’a pas été pris au sérieux par les gouvernements précédents. Malgré une médiatisation importante, l’aggravation actuelle n’incite pas le gouvernement, pas plus que les élus, à réagir pour régler ce problème grave. Ils se réfugient derrière la notion très magnanime de droit au logement pour trouver prétexte à ne pas expulser des individus qui volent impunément le bien d’autrui.

    Ce bien dont les propriétaires acquittent au trésor public des taxes foncières, des droits de cession ou de mutation permet d’abonder le grand tonneau sans fond permettant de payer des allocations de soutien social aux spoliateurs de logements.

    Ces squatteurs très bien renseignés par le site Internet "Guide juridique de l’occupant sans titre" s’organisent pour profiter gratuitement et pratiquement sans risque d’un logement et de son contenu, (un meublé gratuit !) pour une durée variable.

    En effet, si la loi prévoit un an d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende pour occupation illégale du bien d’autrui, cette sanction est très rarement appliquée car les prisons sont encombrées et les allocations perçues par les squatteurs sont insaisissables.

    Et quand la force publique est enfin requise après des mois de procédure, celle-ci est réticente à exécuter l’expulsion qui doit être suivie d’un relogement. Le "bon" squatteur préférera squatter un autre logement plutôt que devoir payer un loyer !

    Vers une "soviétisation" de la propriété?

    La loi du 3 janvier 1992 déclare que l’eau fait partie du bien commun de la nation. Cependant, l’article 641 du Code civil dispose que tout propriétaire dispose des eaux pluviales qui tombent sur son fonds, ainsi que des eaux de sources qui y sont nées.  Cet article du Code civil, modifié par une ordonnance du 18 septembre 2019 devrait s’imposer comme plus récent que la loi de 1992.

    Il n’empêche qu’un propriétaire qui veut créer une réserve collinaire sur ses terres pour collecter les eaux de ruissellement hivernales, régulant l’excédent qui provoque des crues dévastatrices, ne peut le faire sans "l’agrément" des services administratifs, eux-mêmes soumis à l’agrément des associations environnementalistes.

    Ainsi, l’opinion qui approuve sans réserve la collecte et la mise en réserve de l’eau qui tombe sur les toitures, s’offusque et s’oppose le plus souvent contre le stockage de celle qui tombe sur les champs.

    Ainsi, au prétexte que l’eau appartient à tout le monde, on préfère laisser partir à la mer une eau de pluie si précieuse qui pourrait, par l’irrigation, lutter contre les dégâts des sécheresses estivales, permettant de réguler les récoltes en quantité et en qualité pour le bien commun.

    L’eau, bien commun, ne doit plus être utilisée comme propriété individuelle, même si la finalité est le bénéfice commun!

    Les prospectives des conseils gouvernementaux vont plus loin

    Mais la réflexion pour collectiviser les biens privés n’a pas de limites. Si l’air est depuis longtemps considéré comme un bien commun, les limites de propriété étant difficiles à définir, et étroitement surveillées pour des questions de salubrité publique, il est aussi prétexte à taxation (CO2) et restrictions (vignette Crit’Air) qui sont autant d’atteintes à la libre disposition des biens privés.

    Les besoins budgétaires incitent les têtes pensantes des gouvernements à réfléchir sur de nouvelles mesures pour éponger la dette abyssale de la nation. Ainsi France Stratégie, think tank ayant succédé au commissariat au plan récemment régénéré par la nomination de François Bayrou, proposait en 2017 de:

    Rééquilibrer comptablement le bilan patrimonial de l’État, par la voie d’un transfert d’actifs depuis le bilan des agents économiques privés résidents […] L’État décrète qu’il devient copropriétaire de tous les terrains construits résidentiels, à hauteur d’une fraction fixée de leur valeur, et que ce nouveau droit de propriété est désormais incessible.

    Non seulement cette proposition envisage de spolier les propriétaires d’une partie du terrain qui supporte leurs constructions, mais elle ne propose aucune indemnité, en infraction totale avec l’article 545 du Code civil. Plus encore, elle envisage l’obligation du paiement d’un loyer annuel sur la partie du sol accaparée par l’État.

    Le propriétaire, qui s’acquitte déjà des taxes et impôts qui normalement donnent obligation à l’État d’apporter ses protection et garantie, devient locataire et les loyers impayés éventuels seront retenus lors de la future cession de l’immeuble.

    À l’issue d’un colloque organisé à l’Assemblée nationale le 27 novembre 2019 par les députés Dominique Potier, Jean-Michel Clément et Jean-Bernard Sempastous, un appel pour une nouvelle loi foncière a été signé par 17 organisations (collectivités territoriales, syndicats agricoles, ONG…). Parmi les neuf mesures proposées, figure en premier plan :

    Inscrire dans la loi le principe selon lequel le sol, comme les autres ressources naturelles, est un "élément du patrimoine commun de la Nation“.

    Cela aura-t-il comme conséquence la dépossession de leurs terres pour les propriétaires ruraux? Les bailleurs ruraux seront ils privés de leurs fermages? Les citadins pourront-ils accéder en tout temps et en tout lieu dans les champs agricoles, comme les seigneurs du Moyen Âge, pour des randonnées de loisirs sans avoir à répondre des dégâts aux récoltes?

    Une nationalisation masquée?

    L’État-providence se trouve confronté à une impossibilité mathématique. La production nationale ne suffit plus à équilibrer la masse monétaire qu’il distribue pour soutenir l’économie et aider les plus démunis à survivre. S’il continue à distribuer de l’argent qu’il n’a plus, il risque le défaut de remboursement de ses dettes; s’il cesse de soutenir l’économie et les citoyens, ce sera le chaos, puis la guerre civile.

    Comme il ne peut pas augmenter les impôts pour alimenter ses dépenses, pour rassurer ses créanciers il rééquilibre son bilan. Il regonfle son actif en s’accaparant les actifs de ses citoyens. Les actifs immobiliers ne pouvant se délocaliser sont les premiers visés. Il réalise ainsi un objectif progressiste d’égalité. Pourquoi des citoyens seraient-ils propriétaires et profiteraient d’une rente de situation

    Ce rééquilibrage ne tiendra qu’un temps: quand une société distribue plus qu’elle ne produit, la finalité est inéluctablement dans un premier temps l’appauvrissement, puis la faillite. Ainsi, les solutions envisagées vont dilapider en peu de temps des richesses ayant mis des générations à se construire. Un bien est -généralement- mieux entretenu par celui qui a peiné pour le construire ou l’acquérir que par celui qui l’utilise.

    Comme les solutions proposées ne règlent pas le problème de la production nationale et le déséquilibre de la balance commerciale, et que ce rééquilibrage de bilan ne sera que d’effet temporaire, quelles seront les prochaines propositions? Confisquer l’épargne des citoyens-fourmis pour la distribuer aux citoyens-cigales? Cela est déjà prévu par la loi Sapin 2…

    Il est temps de rétablir l’ordre et le respect d’autrui et de son bien

    L’Homme est ainsi fait qu’il préfère la carotte au bâton. Le citoyen qui peine chaque jour à produire de la richesse consent à partager le fruit de son travail par le biais de l’impôt. C’est ainsi que la société a progressé en confort, en justice sociale. Grâce à la démocratie, l’État se doit de garantir l’équité, la sécurité et la pérennité de la paix sociale.

    Mais on ne peut que constater chaque jour un peu plus la dégradation de ces critères. J’avais dénoncé dans un précédent billet la position ambiguë de l’État face aux dégradations et à son laxisme dans le maintien de l’ordre public.

    Comment un citoyen peut-il investir ses économies dans l’immobilier si la loi ne lui permet pas de préserver son bien contre la spoliation, les dégradations et la voyoucratie?

    Comment un paysan peut-il continuer à produire de la nourriture quand des individus s’attaquent à ses animaux, sabotent ses installations d’irrigation?

    Comment un commerçant peut-il exister quand à chaque manifestation son magasin est pillé, vandalisé, incendié?

    Comment le salarié peut-il continuer à se lever chaque matin pour aller travailler et payer par ses impôts les allocations sociales du voyou qui a brûlé sa voiture?

    La loi a imposé le soutien aux citoyens défavorisés, malchanceux, et c’est heureux. La majorité d’entre eux ont assez de sens civique pour respecter la loi et ses concitoyens. Mais la jurisprudence a supprimé tous les moyens de coercition efficace pour dissuader ceux d’entre eux qui se livrent à des actes inacceptables et destructeurs.

    On ne met plus en prison les délinquants même récidivistes, on laisse en liberté surveillée des individus dangereux qui peuvent égorger malgré le bracelet électronique, on ne peut pas diminuer ou supprimer les allocations ou subsides sociaux aux agresseurs, pilleurs de magasins ou brûleurs de voitures…

    Bref, si on est bénéficiaire de minimas sociaux, si on a peu ou rien, on peut voler, détruire, agresser… la punition est hypothétique! Si on n’a rien, on a tous les droits!

    Et malheur à celui qui, attaqué, a l’audace de se défendre… S’il prend le dessus, blesse ou tue son agresseur, tout sera fait pour lui retirer le bénéfice de la légitime défense et s’il a du bien, on le fera payer !

    Armand Paquereau

    papyrural.blog4ever....

     

    Si, on peut se défendre: par exemple, hurler devant la maison de l'avocat gauchiasse qui protège les squatteurs1 pour lui faire mauvaise image de marque devant ses voisins. Hurler plusieurs fois par jour, pas plus de 5 mn avant que la police n'intervienne et vous colle une contredanse et prendre soin d'hurler pas les mêmes jours et pas la même heure.

    Déjà, ces avocats de la gauchiasse seront plus modérés à défendre les squatteurs. D'ailleurs, vous pouvez faire la même chose devant votre propriété ou appartement squatté!

    1- on trouve des papiers à coller sur les vitres que le site en question vous indique de télécharger: il y a toujours le nom de l'avocat et son numéro de téléphone.

  • Saint-Valentin

    Geoffrey Chaucer et les origines littéraires de la Saint-Valentin

    Auteur: Jonathan Fruoco

    Chercheur associé au CEMA, Sorbonne Université, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières

    The Conversation France

    CC BY ND

    La Saint-Valentin est là et avec elle les éternelles questions relatives à ses origines. Tout le monde y va de sa théorie mais semble s’accorder sur le fait qu’à un moment donné un prêtre du nom de Valentin a violemment été mis à mort, cruelle augure pour une fête de l’amour!

    Remontons donc ensemble le temps de quelques siècles. La Saint-Valentin appartient depuis le Moyen Âge à une tradition poétique dite " valentine ", tradition où se mêlent les conventions héritées de l’amour courtois articulées autour d’une date bien précise, le 14 février. Avant d’être un phénomène sociologique fixe, la Saint Valentin a vu ses codes se formaliser progressivement, notamment grâce à l’œuvre d’un poète médiéval anglais, fort (mé)connu en France, Geoffrey Chaucer.

    Inutile de s’attarder plus longtemps sur l’association de la Saint Valentin avec les divinités de l’amour ou sur le fait qu’on ne sache pas précisément de quel Valentin nous parlons (il en existe au moins deux, un prêtre de Rome, un évêque de Terni, tous deux mis à mort). Contentons-nous de noter qu’au début des années 1380, Chaucer composa un poème narratif intitulé " Le Parlement des oiseaux " dans lequel des oiseaux justement se réunissent lors d’un parlement présidé par Nature le jour de la Saint-Valentin afin de choisir leur partenaire dans une douce ambiance printanière.

    Je vous vois d’ici penser:: “Le printemps en février," Et bien oui! La date du début du printemps n’était alors pas aussi clairement établie qu’elle ne l’est aujourd’hui et la tradition antique, notamment sous la plume de Pline l’Ancien, Ovide et Ptolémée, plaçait même son arrivée début février. La Rome et Grèce antique marquaient d’ailleurs les saisons à mi-chemin entre équinoxe et solstice, ce qui nous donnait alors le retour du printemps aux alentours du 6-9 février. De nombreux calendriers, en particulier ceux écrits en Angleterre dans les villes de Winchester et Durham entre les IXe au XIVe siècles, notaient d’ailleurs que février marquait la reprise de l’activité agricole et le retour du chant des oiseaux, et ce même si les livres d’heures associent très souvent février à un mois d’hiver (comme le montre l’illustration ci-contre).

    Chaucer s’inspira donc d’une tradition calendaire particulière et en regardant un calendrier en février, il n’aurait pas eu de mal à voir en Valentin un choix de patron idéal pour cette saison: retour du printemps, du chant des oiseaux et début de l’accouplement d’un grand nombre d’espèces (comme la grive draine, la corneille), tout semblait coller.

    Il n’inventa pas à proprement parler la tradition amoureuse associée à la Saint-Valentin (qui remonte au moins à l’Antiquité), mais il fixa en revanche sa date et l’articula, via son utilisation des oiseaux, avec les traditions populaires liées au printemps. Mais pourquoi le 14, Et bien, d’une part, parce que la date correspond aux estimations du début du printemps en Angleterre de son vivant. Et d’autre part, il faut avouer que les autres noms que l’on retrouve dans les calendriers anglais et les martyrologies entre le 7 et le 14 février ne se prêtaient pas vraiment à la poésie.

    Pourriez-vous imaginer offrir des chocolats à l’élu-e de votre cœur pour la Saint Austreberte le 10, Eulalia le 12 ou Eormenhilde le 13, Pas vraiment. Qui plus est, la Saint Valentin était alors suffisamment récente pour représenter aux yeux d’un poète un canevas blanc. Aucune légende populaire n’était véritablement attachée à ce jour précis (si ce n’est les récits des martyrologies sur la mort du Saint), ce qui en faisait la date et le patron idéal pour ce que Chaucer avait en tête.

    Même s’il n’invente pas complètement la totalité de cette fête, Chaucer semble bien être le premier avec "Le Parlement des oiseaux" à concentrer son attention sur cette tradition, à la rendre annuelle et à définir Saint Valentin comme patron des amoureux. Il insiste d’ailleurs sur l’importance de la cérémonie visant à unir les oiseaux, cérémonie qu’il décrit comme étant annuelle. Nature " pleine de grâce, invita chaque oiseau à prendre place, la même qu’ils occupent chaque année, se tenant là pour la Saint-Valentin " (v. 319-22).

    Chaucer définit de même les règles de cette célébration lorsqu’il fait dire à Nature: " Vous savez bien qu’à la Saint-Valentin, par mon statut et sous ma gouvernance, vous choisissez tous vos partenaires – et vous vous envolez suivant vos voies " (v. 386-9). Puis enfin, une fois la journée finie, Chaucer nous invite à célébrer le retour prochain de l’été: " Saint Valentin, toi si haut dans le ciel, ainsi les oiseaux ont pour toi chanté: bienvenu, été, dont le doux soleil, a le froid de l’hiver secoué " (v. 683-5).

    Chaucer définit donc clairement l’aspect traditionnel de cette cérémonie annuelle. Il y est explicite, et définit subtilement chaque aspect de la fête, ce qui tend à nous faire penser que la tradition n’avait alors rien de bien traditionnel. Ce poème nous donne l’impression que Chaucer définit et explique à son public ce qu’est la Saint-Valentin. La suite de détails fait donc du " Parlement " le premier poème valentin, ce qui a permis aux poèmes suivant (de Chaucer ou de ses continuateurs) d’être bien plus concis quant aux spécificités de cette fête.

    Chaucer et la suite des festivités

    Pour résumer donc, la relation entre Valentin et la fertilité n’est, en quelque sorte, que le résultat d’une coïncidence et résulterait essentiellement de la proximité de sa fête avec des pratiques agricoles ancestrales propres à février et visant à préparer la terre au retour de l’été.

    Chaucer fut néanmoins le premier à associer définitivement ces spécificités calendaires avec l’amour, les oiseaux à la date du 14 février. " Le Parlement des oiseaux " lui permit de définir les aspects de cette cérémonie. Une fois la chose faite, il put se permettre, en 1385 dans le prologue d’une " Complainte de Mars ", d’entrer directement dans le vif du sujet en invitant les oiseaux à chanter à " l’aube grise " (v. 1) avant d’ajouter: " Saint Valentin, un chant d’oiseau j’ouïs/en ce jour, avant le lever du soleil " (v. 13-4).

    Ce positionnement de la fête le 14 février, cet enthousiasme et cette célébration de l’été vient nuancer la dureté de l’hiver, qui touche bientôt à sa fin. Dans sa " Complainte ", Chaucer développe une histoire d’amour malheureuse entre Mars et Vénus, équilibrée par l’imagerie printanière du début du poème. Cet hiver du cœur au printemps est révélateur du génie de Chaucer. Dans le " Parlement des oiseaux " et la " Complainte de Mars " il déplaça purement et simplement une imagerie poétique printanière habituellement associée à avril ou mai en février, un choix d’autant plus percutant qu’il permit un contraste entre les deux saisons et donc entre leurs émotions respectives.

    Fabrice Rousselot

    Directeur de la rédaction

  • Quel malheur d'avoir un peigne et pas de cheveux!

    Louisiane (USA): à court de gel pour les cheveux elle utilise de la super glue puis se retrouve à l’hôpital, elle veut porter plainte contre le fabricant de colle

    Alors que la jeune femme a depuis un mois les cheveux totalement collés au crâne après y avoir mis de la glue à la place de son gel, comme elle l’a expliqué dans une vidéo, un chirurgien esthétique pense pouvoir la sortir de ce mauvais pas.

    Car jusqu’à présent rien n’y fait. Après avoir essayé de frictionner ses cheveux avec du shampoing, puis de l’alcool, elle s’est finalement rendue, en fin de semaine dernière, à l’hôpital, pour y remédier. Apparemment sans succès […]

    Vers une procédure judiciaire?

    […] D’après les sources de TMZ, la jeune femme se serait rapprochée d’un avocat et, selon leurs informations « l’étiquette du produit mentionne qu’il ne doit pas être utilisé sur les yeux, la peau ou les vêtements … sans aucune mention des cheveux, ce que Tessica juge trompeur ».

    cnews.fr

    Cette colle est raciste et probablement sexiste et LGBTQ+++XYZQ-phobe!

    et aussi

    http://demaincestaujourdhui.hautetfort.com/archive/2021/02/10/plus-elles-sont-connes-mieux-elles-se-portent-helas-6296481.html