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  • Et si on tapait, un peu pour voir, sur la gauchiasse... et qu'on laissait la droite tranquille, pour changer...

    Le train de vie délictueux du comité d’entreprise de la SNCF

    Détournements de subventions, abus de confiance, favoritisme, fausses factures, opacité : bienvenue dans le monde merveilleux du comité d’entreprise des cheminots.

    Extrait du Dossier du contribuable n°10 " Enquête sur la CGT ". Commandez en ligne et recevez le magazine (68 pages) pour 4.5 euros seulement !

    La SNCF est noyautée par la CGT

    A la SNCF, la CGT se porte bien, merci pour elle. Doté d’une subvention de 93 millions d’euros par an (pour 155 000 salariés), le comité d’entreprise de l’établissement public ne connaît pas la crise. Cette manne est versée par la SNCF à ses 27 comités d’établissements (CE), qui restituent 33% de cette dotation au tout-puissant Comité central d’entreprise (CCE). Les comités d’établissement correspondent aux régions SNCF et à ses directions centrales. Sur ces 27 CE, 25 sont dirigés par la CGT ! L’expression " place forte " ou " bastion imprenable " pour exprimer l’emprise du syndicat sur la SNCF n’est en rien exagérée… Les comités sont gérés dans la plus grande opacité par la CGT, qui n’oublie pas de s’arroser copieusement au passage. Et, quand un individu un peu trop regardant entend tirer au clair certaines affaires, on lui réplique que " ce n’est pas le moment de parler de ça " ou on le sermonne sur le mode " camarade, ce sont des enjeux qui te dépassent. "

    Détournements de fonds : des millions d’euros disparaissent

    Il y a eu Strasbourg, et la mystérieuse disparition d’une somme rondelette (1,3 millions d’euros pour un budget d’environ 3 millions d’euros) du comité d’établissement régional (CER), chaque année pendant au moins dix ans. C’est le secrétaire du CE qui a révélé ce système de détournement de fonds échafaudé à l’échelle locale. Fin septembre 2012, deux personnes ont été mises en examen et placées en détention provisoire pour détournement de fonds. Le parquet de Strasbourg a ouvert une information judiciaire.

    Et il y a eu Lyon : huit syndicats du comité d’entreprise régional de la SNCF (la CGT, UNSA, Sud-Rail, CFTC, CFDT, FO, FGAAC, CFE-CGC) pris en flagrant délit de détournement de la subvention de fonctionnement allouée à leur comité d’entreprise. Ils ont été poursuivis pour abus de confiance et faux et usage de faux. Près de 340 000 euros auraient été détournés, dont la plus grosse part au profit de la CGT, majoritaire au CE, via des fausses factures.

    Reprenons l’histoire : depuis 1994, les huit syndicats du comité d’établissement de la région de Lyon passent un accord secret. L’objectif ? Se partager un pactole équivalent aux deux tiers du budget de fonctionnement, calculé au prorata du nombre de représentants syndicaux au sein du CER. Sur les 4 millions d’euros récoltés chaque année par le comité d’établissement lyonnais, 3,2 millions d’euros sont consacrés aux activités sociales pour les salariés, et 500 000 euros au fonctionnement du CE. Ce montant est défini par la loi. Ce sont les deux tiers de ce budget de fonctionnement que les syndicats, sous l’autorité de la CGT, se partagent. Avec ses cinq élus, la CGT s’arroge 100 000 euros, l’UNSA touche 90 000 euros pour ses quatre élus, Sud-Rail et la CFDT perçoivent 50 000 euros pour leurs deux représentants… Toutes ces sommes sont "maquillées" en fausses factures : formations, achats d’ordinateurs, de fournitures de bureau. Les représentants syndicaux sont tous au courant de cet accord, comme ils le reconnaîtront plus tard. Un élu CFDT confirmera même que le secrétaire CGT du CER Lyon veillait au grain sur les modalités de répartition de la somme ! L’affaire prend de l’ampleur, elle est jugée, mais personne n’est condamné car les accusés sont des personnes morales. Mais le pire est ailleurs ! L’accord illicite incriminé n’est jamais cassé, et continue d’être appliqué…

    En effet, deux ans après le jugement, deux anciens membres du CE avoueront que "cet accord n’a jamais été remis en cause. Nous n’avons pas changé une virgule"… Personne n’y trouve rien à redire ! Et d’ajouter : "La répartition se fait dans les mêmes conditions. (…) Ce n’est pas un accord écrit, mais décrété par la CGT (…) Nos avocats nous ont conseillé de le poursuivre. L’interrompre brutalement aurait été considéré comme un aveu de culpabilité." La commission d’enquête parlementaire de 2011 sur le financement des syndicats révèle dans son rapport caché que Bernard Thibault, alors à la tête du syndicat, ne pouvait ignorer " l’affaire de Lyon ". Thibault est lui-même cheminot ( son salaire – 2 300 euros nets, versés par la SNCF ! – lui est dû au titre de son statut de "dégagé syndicalement d’une entreprise publique", et la CGT prend en charge sa voiture de fonction, une Citroën C6 !). Son épouse, elle, travaille au CCE de la SNCF. On pourrait croire au hasard, si Mme Thibault n’avait pas témoigné pour favoriser le licenciement d’un contrôleur de gestion qui dénonçait ces pratiques ! On pourrait aussi croire à une coïncidence si l’on ignorait que l’un des fils de Bernard Thibault avait – lui aussi ! – été embauché au CCE de la SNCF… L’audition de syndicalistes auprès de la commission parlementaire révèle aussi que le CCE organise avec ses fonds des apéritifs, loue des voitures. Coût estimé de ces pratiques : 800 000 euros. Le tout justifié par de fausses factures…

    Antoine Renaud

    http://www.contribuables.org/2014/06/16/train-vie-delictueux-du-comite-dentreprise-sncf/

     

    et, si vous voulez savoir si votre maire était dépensier en 2012, cliquez sur le lien ci-après

    http://www.contribuables.org/argus-des-communes/

     

    Ma commune a obtenu 6 sur 20: on a bien fait de changer de maire!!!!

     

     

  • Le dernier qui quitte le parti aura la joie d'éteindre la lumière!

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  • Même lui, là!

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  • Le carnaval des gens

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  • Le pire de la photo panorama! raté!

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  • Encore et toujours des caricatures politiques

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  • TOUJOURS L'ESCLAVAGE DANS LE MONDE!

     - En Thaïlande, des hommes sont réduits en esclavage pour nourrir les crevettes vendues en France chez Carrefour…

    C’est un scandale insoupçonné. Le quotidien britannique The Guardian révèle dans une enquête publiée ce mardi le recours à l’esclavagisme dans le milieu de la pêche industrielle à la crevette. Des hommes sont vendus, enchaînés, battus voire tués sur les bateaux qui pêchent de quoi nourrir les crevettes de la plus grande ferme marine du monde, Charoen Pokphand CP Foods. Elle se fournit en nourriture auprès de ces bateaux esclavagistes, et nourrit ses crevettes ou la revend à d’autres fermes marines.

    Parmi ses clients, la firme compte Walmart, Tesco, Costco et Carrefour. A la publication de l’article, les enseignes de supermarchés ont unanimement condamné les pratiques esclavagistes. Le groupe français rappelle que des audits ont été effectués auprès de ses fournisseurs, mais n’a pas enquêté au-delà.

    Un traitement inhumain

    Des esclaves parvenus à s’échapper racontent l’enfer qu’ils ont vécu aux journalistes britanniques. "Nous avons été vendus comme des animaux, après avoir été enlevés", se rappellent-ils. Le début d’un long calvaire: passés à tabac, torturés, les migrants birmans ou cambodgiens pour la plupart travaillent jusqu’à 20 heures d’affilée. "J’ai cru que j’allais mourir", témoigne Vuthy, ancien moine cambodgien revendu à un capitaine. "J’étais enchaîné en permanence, sans soin ni nourriture. Ils nous ont vendus comme des animaux. Mais nous ne sommes pas des animaux, nous sommes des êtres humains!"

    Le produit de l’esclavage

     "Si vous achetez des crevettes de Thaïlande, vous achetez le produit de l’esclavage", avertit Aidan McQuade, d’Anti-Slavery, une ONG. Interdit en Thaïlande, l’esclavage toucherait 500.000 personnes dans le pays, considéré comme l’une des plaques tournantes mondiales du trafic d’être humain. "La Thaïlande se bat contre l’esclavage, assure Vijavat Isarabhakdi, l’ambassadeur du pays aux Etats-Unis. Des progrès ont été constatés, même s’il y en a encore beaucoup à faire." Les Etats-Unis envisagent désormais de placer la Thaïlande sur la liste noire du trafic d’êtres humains. Auquel cas des sanctions économiques seraient mises en place.

    Note de la rédactrice:

    Mariani avait raison! N'en déplaise à toute la gauchiasse!