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- En Thaïlande, des hommes sont réduits en esclavage pour nourrir les crevettes vendues en France chez Carrefour…
C’est un scandale insoupçonné. Le quotidien britannique The Guardian révèle dans une enquête publiée ce mardi le recours à l’esclavagisme dans le milieu de la pêche industrielle à la crevette. Des hommes sont vendus, enchaînés, battus voire tués sur les bateaux qui pêchent de quoi nourrir les crevettes de la plus grande ferme marine du monde, Charoen Pokphand CP Foods. Elle se fournit en nourriture auprès de ces bateaux esclavagistes, et nourrit ses crevettes ou la revend à d’autres fermes marines.
Parmi ses clients, la firme compte Walmart, Tesco, Costco et Carrefour. A la publication de l’article, les enseignes de supermarchés ont unanimement condamné les pratiques esclavagistes. Le groupe français rappelle que des audits ont été effectués auprès de ses fournisseurs, mais n’a pas enquêté au-delà.
Un traitement inhumain
Des esclaves parvenus à s’échapper racontent l’enfer qu’ils ont vécu aux journalistes britanniques. "Nous avons été vendus comme des animaux, après avoir été enlevés", se rappellent-ils. Le début d’un long calvaire: passés à tabac, torturés, les migrants birmans ou cambodgiens pour la plupart travaillent jusqu’à 20 heures d’affilée. "J’ai cru que j’allais mourir", témoigne Vuthy, ancien moine cambodgien revendu à un capitaine. "J’étais enchaîné en permanence, sans soin ni nourriture. Ils nous ont vendus comme des animaux. Mais nous ne sommes pas des animaux, nous sommes des êtres humains!"
Le produit de l’esclavage
"Si vous achetez des crevettes de Thaïlande, vous achetez le produit de l’esclavage", avertit Aidan McQuade, d’Anti-Slavery, une ONG. Interdit en Thaïlande, l’esclavage toucherait 500.000 personnes dans le pays, considéré comme l’une des plaques tournantes mondiales du trafic d’être humain. "La Thaïlande se bat contre l’esclavage, assure Vijavat Isarabhakdi, l’ambassadeur du pays aux Etats-Unis. Des progrès ont été constatés, même s’il y en a encore beaucoup à faire." Les Etats-Unis envisagent désormais de placer la Thaïlande sur la liste noire du trafic d’êtres humains. Auquel cas des sanctions économiques seraient mises en place.
Note de la rédactrice:
Mariani avait raison! N'en déplaise à toute la gauchiasse!
Le moustique qui a résolu un meurtre
L'histoire n'est pas jeune puisque l'article en question a été publié en 2006 dans les comptes rendus du 21e Congrès de l'International Society for Forensics Genetics. Tout commence avec la découverte du corps d'un prostitué transsexuel sur une plage de Sicile. La victime git sur le sable, en partie dissimulée aux regards par de petits buissons. Elle est de toute évidence morte étranglée. Rapidement, les soupçons des policiers italiens se portent sur un homme d'affaires "raffiné" (dixit l'étude...), dont la voiture a été aperçue dans le secteur la nuit du meurtre.
Le suspect habite dans un quartier éloigné de la plage et chez lui, les enquêteurs ne trouvent aucune preuve de la présence du prostitué, ni empreintes digitales ni matériel biologique contenant de l'ADN. Ils saisissent toutefois des vêtements de l'homme d'affaires, qui comportent de minuscules fragments de feuilles, ainsi qu'une paire de tennis. Et puis il y a cette petite tache sur un mur. Il s'agit d'une femelle moustique, visiblement écrasée après avoir fait son repas de sang humain. A l'aide d'un papier filtre humidifié, un membre de la police scientifique absorbe une partie de ce sang séché. Le reste sera gratté délicatement du mur avec le cadavre de l'insecte piqueur.
La suite est une affaire de technique. Du minuscule échantillon de sang ainsi recueilli, on extrait de l'ADN dont on s'assure dans un premier temps qu'il n'est pas celui du moustique. Puis on compare le profil génétique avec celui de la victime et... bingo, les deux correspondent. Pour les enquêteurs, c'est la preuve qu'avant de se retrouver étranglé sur une plage, le prostitué est venu chez l'homme d'affaires : les chances pour que l'insecte ait parcouru le chemin en sens inverse et pour qu'il ait choisi d'entrer précisément dans le domicile du principal suspect du meurtre sont à peu près nulles. La police scientifique a d'ailleurs pris la peine d'identifier l'espèce à laquelle le moustique appartenait (il s'agissait d'un moustique commun, Culex pipiens) et de vérifier que, dans des conditions normales, il était incapable de parcourir une telle distance.
Bien sûr, cela ne prouve pas le crime. Mais vous n'avez sans doute pas oublié les fragments végétaux dans les vêtements ni les tennis emportées par les carabiniers. Les morceaux de feuilles appartenaient à l'espèce Calendula maritima, une plante endémique des côtes siciliennes, dont étaient formés les petits buissons sous lesquels le cadavre était en partie caché. Quant aux chaussures de sport, elles présentent l'avantage (ou le désavantage si l'on prend le point de vue du suspect) de comporter des rainures. On y a découvert des grains de sable dont l'analyse pétrographique a conclu qu'ils étaient semblables en tout point à ceux de la plage où le corps a été retrouvé.
Pris indépendamment des autres, aucun de ces trois indices n'était en mesure de prouver quoi que ce fût. Mais, pris ensemble, ils ont emporté la conviction du jury. L'homme d'affaires a été reconnu coupable du meurtre. Il s'était cru seul avec le prostitué, il se trompait. Il y avait un témoin de leur rencontre, le moustique. L'erreur aura été de l'assassiner, lui aussi...
Note de la rédactrice
Il faut dire " elle " et non pas " il "… Ceci expliquera mieux pourquoi le moustique l’a vengée : solidarité féminine, chez les moustiques, il n’y a que les femelles qui piquent
Le meurtre du moustique n’a pas été résolu lui. Avant de mourir, le moustique a eu le temps d’écrire avec son propre sang : " L’homme d’affaires raffiné m’a tuer "
« Un vol d’US Airways a fait un atterrissage d’urgence, un chien avait fait ses besoins dans l’avion », source Doug Powell du barfblog 31 mai 2014.
Le vol 598 avait déjà deux heures de retard quand il a décollé de l’aéroport international de Los Angeles.
Les choses allaient empirer.
Une terrible odeur s’est répandue dans la cabine. Et cela a empiré.
La source ? Un chien de compagnie, appartenant à un passager, a entendu l’appel de la nature en faisant ses besoins dans l’allée centrale. Et puis le chien a de nouveau recommencé.
Ensuite, les passagers ont commencé à vomir. Les passagers dégoûtés ont twitté mercredi pour exprimer leur mécontentement. Surtout après que le pilote ait annoncé qu’ils allaient faire un atterrissage d’urgence à Kansas City, Missouri, parce que l’avion était à court de serviettes en papier et qu’un désordre avait encombré l’allée.
« La deuxième fois, après que le chien ait fait ses besoins, ils ont manqué de serviettes en papier, ils n’en avaient plus d’autre », a dit Steve McCall passager « Inside Edition ».
« Le pilote a parlé aux passagers, « Hey, nous avons un problème à l’arrière, nous allons faire un atterrissage d’urgence ! » se rappelle McCall.
Micaela Connery a tweeté « après avoir été retardée deux heures nous avons atterri en raison de la merde d’un chien dans l’avion. Un voyage de 7 heures est en train de devenir un vol de 14 heures. »