Le trop et le peu, gâtent le jeu!!!!
Phrase entraînement dactylo: mon thé t'a-t-il tué ta toux?
(vieux souvenir.......)
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Le trop et le peu, gâtent le jeu!!!!
Phrase entraînement dactylo: mon thé t'a-t-il tué ta toux?
(vieux souvenir.......)
Mais, SVP, pas de fooooooooooooote!!!!!!!
Avec ces chaleurs, vous allez souvent sous la douche, très souvent, c'est le matin, afin d'aller vivement et joyeusement rendre service à votre patron! Le plus souvent, vous vous lavez aussi les cheveux avec votre shampooing préféré.
Le soir, vous rentrez, les genoux joyeusement pliés sous le poids de la fatigue et une vague nausée qui vous poing l'estomac et, machinalement, vous vous regardez devant un miroir pour voir les dégâts causés par la journée.
Et vous froncez le nez et les yeux: vos cheveux pendouillent, lamentablement. Moches. Affreux.
Décourageant! et pourtant, vous achetez le shampooing le plus cher du magasin!
Ou bien, cédant à la mode de ceux qui s'y croivent (!) vous ne vous lavez plus, désormais, qu'avec de l'après-shampooing… puisque fa-chion victim-e, vous vous laissez raconter des bêtises sur internet sans voir plus loin que le bout de votre nez.
Allez, va! je vous donne à penser plus fort que vos deux neurones ratatinés.
Ce n'est pas le shampooing qui vous ratatine la tignasse!
C'est l'eau, mon joli coco!
En plus des molécules pharmaceutiques à foison à vous donner la nausée qui se trouvent invisiblement dans les tuyauteries de l'eau de la ville, il y a une sacrée quantité de produits chimiques différents, surtout, et notamment, l'eau de Javel… qui se décompose en chlorine et qui, depuis 30 ans me fait des yeux de lapin, me tord les tripes quand je n'en bois plus (même le café, je le fais avec de l'eau en bouteille…. merci, donc aussi, de me faire payer très cher les taxes de traitement des eaux puisque je bois uniquement de l'eau en bouteille et plus….)
Et plus parce que je dois passer sous la douche les yeux et la bouche clos… je me lave avec de l'eau en bouteille, sinon je tousse à fendre l'âme.... et j'en ai vu des spécialistes: pneumologue, ORL qui m'ont marqué des médocs de ci et de là (qui m'ont tous, mise à carreau en sur-multipliant les effets de la foutue maladie qui m'est tombée sur le râble en 2005 alors, bien sûr que je ne lui demandait rien, à celle-là!) je dois aussi faire mes soupes et bouillons avec de l'eau en bouteille si je ne veux pas passer ma vie pliée en deux…. et, maintenant que j'ai bien parlé de moi, ce qui devrait vous laisser accroire que j'ai bien réfléchi, calculé et trouvé ce qui n'allait pas, l'ayant expérimenté en ma défaveur... voici l'astuce que je vous livre pour avoir une chevelure magnifique de chez très magnifique.
Ne renoncez pas à votre shampooing préféré; contrairement à ce que vous croyez, vous ne lavez pas suffisamment vos cheveux avec de l'après-shampooing… d'ailleurs, vous n'avez même pas besoin d'après-shampooing… à condition de procéder ainsi:
Lavez vos cheveux normalement, sous la douche avec votre shampooing habituel comme déjà indiqué (même le moins cher sera très bien, inutile de dépenser votre argent à engraisser les sociétés qui vendent des super de chez Mon-super-shampooing, formule spéciale, nouvelle formule…..encore plus de!!!
Avant de vous essuyez la tête avec votre douce serviette cocooning allergisée avec de l'assouplissant bien parfumé au parfum chimique (mais, chacun fait ce qu'il veut!)
FAITES UN RINÇAGE A L'EAU EN BOUTEILLE!
Vous m'en direz des nouvelles!
Et, surtout, dès que vous avez mis de l'eau normale (piscine, un p'tit coup pour me rafraîchir), passez-vous un bon quart de litre d'eau en bouteille.
Vous pouvez aussi, mouiller abondamment un gant de toilette et lavez vos cheveux comme vous le feriez de votre figure!
Une mère fait passer sa voiture avant la vie de son enfant
Cette histoire à peine croyable aurait pu se terminer très mal si les pompiers n'étaient pas intervenus de force.
Tout le monde sait qu'il ne faut absolument pas laisser son enfant (ou ses animaux) en voiture sur le parking, lorsque vous vous éloignez du véhicule. Même sur un laps de temps très court: lorsqu'il fait chaud et que l'auto est exposée au soleil, la température intérieure peut devenir insupportable et l'auto peut rester verrouillée, impossible à ouvrir depuis l'habitacle.
Un piège potentiellement mortel donc, qui a failli être celui de cet enfant chinois à cause du comportement de sa mère. Après avoir laissé son enfant dans la voiture et perdu les clés, elle a préféré attendre à côté de la voiture qu'un dépanneur spécialisé vienne, plutôt que de briser la vitre pour sauver son enfant de 3 ans.
Mais les pompiers ont heureusement décidé de pousser la mère pour fracturer la vitre, et ainsi sauver l'enfant en pleurs. Motif invoqué par la mère? Elle ne voulait tout simplement pas payer les frais de réparation sur sa BMW, préférant attendre de longues heures le spécialiste technique.
Le chant du départ
Un député du Peuple
La victoire en chantant nous ouvre la barrière5.
La Liberté guide nos pas.
Et du nord au midi, la trompette guerrière
A sonné l'heure des combats.
Tremblez, ennemis de la France,
Rois (Tous) ivres de sang et d'orgueil !
Le Peuple souverain s'avance ;
Tyrans descendez au cercueil.
Chant des guerriers (Refrain)
La République nous appelle
Sachons vaincre ou sachons périr
Un Français doit vivre pour elle
Pour elle un Français doit mourir.
Une mère de famille
De nos yeux maternels ne craignez pas les larmes :
Loin de nous de lâches douleurs !
Nous devons triompher quand vous prenez les armes :
C'est aux rois à verser des pleurs.
Nous vous avons donné la vie,
Guerriers, elle n'est plus à vous ;
Tous vos jours sont à la Patrie :
Elle est votre mère avant nous.
(Refrain)
Deux vieillards
Que le fer paternel arme la main des braves ;
Songez à nous au champ de Mars ;
Consacrez dans le sang des rois et des esclaves
Le fer béni par vos vieillards ;
Et, rapportant sous la chaumière
Des blessures et des vertus,
Venez fermer notre paupière
Quand les tyrans ne seront plus.
(Refrain)
Un enfant
De Bara, de Viala le sort nous fait envie ;
Ils sont morts, mais ils ont vaincu.
Le lâche accablé d'ans n'a point connu la vie :
Qui meurt pour le peuple a vécu.
Vous êtes vaillants, nous le sommes :
Guidez-nous contre les tyrans ;
Les républicains sont des hommes,
Les esclaves sont des enfants.
(Refrain)
Une épouse
Partez, vaillants époux ; les combats sont vos fêtes ;
Partez, modèles des guerriers ;
Nous cueillerons des fleurs pour en ceindre vos têtes :
Nos mains tresseront vos lauriers.
Et, si le temple de mémoire
S'ouvrait à vos mânes vainqueurs,
Nos voix chanteront votre gloire,
Nos flancs porteront vos vengeurs.
(Refrain)
Une jeune fille
Et nous, sœurs des héros, nous qui de l'hyménée
Ignorons les aimables nœuds ;
Si, pour s'unir un jour à notre destinée,
Les citoyens forment des vœux,
Qu'ils reviennent dans nos murailles
Beaux de gloire et de liberté,
Et que leur sang, dans les batailles,
Ait coulé pour l'égalité.
(Refrain)
Trois guerriers
Sur le fer devant Dieu, nous jurons à nos pères,
À nos épouses, à nos sœurs,
À nos représentants, à nos fils, à nos mères,
D'anéantir les oppresseurs :
En tous lieux, dans la nuit profonde,
Plongeant l'infâme royauté,
Les Français donneront au monde
Et la paix et la liberté.
(Refrain)
Ce chant fut appelé le frère de La Marseillaise" par les soldats républicains. Il est composé par Marie-Joseph Chénier (pour le texte) et Méhul (pour la musique) pour la fête de 14 juillet 1794, il est ensuite présenté par Méhul à Robespierre, sans mentionner Chénier, dont le frère André était déjà dans les prisons révolutionnaires.
Robespierre le qualifie alors de "poésie grandiose et républicaine qui dépasse tout ce qu'a fait ce girondin de Chénier".
Le chant est tout d'abord exécuté par l'orchestre et les chœurs de l'Institut national de musique le 14 juillet 1794. Il est immédiatement imprimé à près de 18 000 exemplaires et distribué aux 14 armées de la République. Le titre original est Hymne à la liberté (le nom fut changé par Robespierre.
C'est un tableau musical: à chacune des sept strophes l'hymne est chanté par un individu ou des groupes d'individus différents.
Dans le premier couplet il s'agit par exemple d'un député qui parle à des soldats, il les encourage à se battre pour défendre la République.
Dans le second couplet il s'agit d'une mère de famille qui donne son fils à la patrie.
Dans le quatrième couplet il s'agit d'un enfant qui chante Joseph Bara et Joseph Agricol Viala, deux jeunes Français (12 ans et 13 ans) qui sont morts pour la République.
(Alors qu'il était entouré de Vendéens qui lui demandaient de crier "Vive le Roi", Joseph Bara aurait alors refusé et lancé: "Vive la République!", cri pour lequel il fut exécuté sur le champ. Quant à Joseph Viala il mourut frappé par une balle en essayant de couper les cordes d'un ponton de l'ennemi. Ses derniers mots furent: "Je meurs, mais c'est pour la Liberté!").
Niveau du français au bac : les illusions perdues
Par Gauvin Buriss
Un article de Liberté scolaire
Beaucoup se sont émus de la réforme du collège. On en aurait presque oublié que cette réforme était accompagnée d’une réforme tout aussi importante du primaire, et qu’elle ne faisait que s’inscrire dans une longue suite, presque une tradition, de réformes qui ont déjà modifié en profondeur la jeune génération, de 3 à 40 ans, génération dont font partie tant les parents des élèves majoritairement concernés par les réformes, qu’une partie de leurs professeurs.
Les parents que l’avenir semble inquiéter devraient en réalité lire de temps en temps les copies de leurs enfants. Car quoi qu’on en dise, la plupart des gens accordent une sorte de reliquat de confiance à l’institution et se fient aux notes. On a beau claironner que " le niveau baisse ", tant que Loulou et Lola ont de bonnes notes, leur niveau, à eux, se maintient certainement.
Le problème de l’école n’est pas pour demain ; il est vieux de plus de 40 ans, et toute une génération de semi-illettrés arrive depuis quelques années déjà sur le marché du travail, ce qui entraîne des problèmes manifestes.
Le terme semi-illettrés semblera un peu fort à d’aucuns qui diront que j’exagère, en parlant ainsi d’élèves qui ont obtenu leur baccalauréat brillamment, souvent avec mention.
J’ouvre une parenthèse. Une question posée au Sénat en 2007 soulevait déjà ce problème des mentions, dont la progression exponentielle aurait pu laisser craindre une "dévalorisation du diplôme". Les chiffres sont les suivants, en % :
1967 mention TB 0,3% mention B 4,4%
1974 mention TB 0,6% mention B 4,6%
1989 mention TB 0,8% mention B 5,1%
1990 mention TB 0,8% mention B 5%
1997 mention TB 1,4% mention B 7,2%
2004 mention TB 3,3% mention B 10,8%
2006 mention TB 4,9% mention B 13,6%
Au sénateur inquiet qui avait posé la question, le Ministère avait répondu que cette "spectaculaire progression traduit une élévation du niveau de formation dans un contexte où le baccalauréat n’est plus conçu comme un diplôme réservé à une élite scolaire mais favorisant l’acquisition par une majorité d’élèves scolarisés d’une culture indispensable à la compréhension du monde moderne et de ses enjeux". Outre que la syntaxe de la réponse peut laisser perplexe, on ne peut que rester dubitatif devant cette réponse. Si le niveau de formation des jeunes avait déjà tant augmenté en 2006, que dire aujourd’hui où près de 15% des bacheliers de S décrochent une mention Très Bien (promotion 2014) ? Pourra-t-on encore communiquer avec des jeunes qui sont si supérieurs intellectuellement à leurs aînés et qui jouissent de telles capacités de " compréhension du monde et de ses enjeux"?
Fermons la parenthèse et jugeons sur pièces.
J’enseigne le français en première S. J’ai donc l’immense privilège de lire chaque année des centaines de pages écrites par ces jeunes qui sont l’avenir radieux et enthousiasmant de notre patrie moribonde. Deux classes de 1èreS, à 38 élèves par classe. 10 notes au trimestre pour chaque classe, soit plus de 1000 copies corrigées par an. Et 66 copies de baccalauréat à corriger cette semaine, toutes de la série S, l’élite de notre pays.
Voici quelques extraits représentatifs, certifiés conformes :
Copie 1: "Le corpus étudier regroupe trois textes, décrivant une scène de mort. Celle d’Hippolyte içut de la pièce Phèdre de Eugène Ionesco et Racine, celle du roi du Roi se meurt d’Eugène Ionesco et celle d’Alexandre le Grand dans le Tigre bleu de l’Euphrate de Laurent Gaudé."
Copie 2: " Dans l’extrait qui est celui de Racine, dattant du XVIIème siècle, l’âge d’or du théâtre, celui ou le théâtre doit obéir à des règles, comme celle de bienséance.
(…) Comparé aux autres oeuvres, Phèdre, la mort n’a pas lieu sur scène. Elle est racconté par Théramène. Racine à choisit d’évoqué cette mort par le récit pour pouvoir rester dans les règles du théâtre aux XVII ème siècle, la mort d’Hippolyte n’en reste pas moins sanglante et héroïque. Puis vient après quelque siècle de nouveau genre théâtraux avec des representations de la mort sur scène différentes.
(…) Mais il abandonne sa quête pour que ses soldats cèssent de se battrent. Ce dénoument se compose tout d’abord d’une prise de pitier ".
Copie 3 : " Depuis le XVIIème s le theatre donne une scene de mort glorieuse comme Racine avec Phèdre jouée en 1677 racontent la mort héroisme de Hippolyte mais petit à petit ils vont se lasser de toujours faire des scène de mort glorieuses comme Eugène Ionesco avec le Roi se Meurt en 1962 et Laurent Gaudé Le Tigre bleu de l’Euphrate en 2002 tout deux vont donner une mort tragique aux personnages principaux. "
Copie 4: "Ici il le dit lui même que c’est un lâche (L.11) qui a echoué dans ça quête (L.12) ici c’est une degradation descendante il va se culpabiliser pour se donner raison de mourir. On aurait dit un enfant comme il le montre L.21 il se represente comme un bébé ici il y a une signification de pureté. l’auteur veux faire passer Alexandre le grand comme un martire qui souffre beaucoup qui ne pense que à mourir mais au fond de lui c’est un monstre qui ne rever de gloire et de ne pas mourir mais que la mort gueter. "
Copie 5 : " Dans le théatre, la mise en scène joue un rôle médians dans la pièce, car le spectateur va chercher à ressentir des émotions et pourquoi se mettre dans la peau du personnage et à le faire frissoner. C’est pourquoi on va se demander pourquoi une pièce doit-elle être bien jouée pour faire ressortir l’émotion qui se trouve dans le texte théâtral ? "
Cet élève courageux a donc choisi le sujet de dissertation. Il poursuit ainsi :
" N’oublions pas la musique et les bruits sonores de fond, c’est pour mon avis sans doute le rôle le plus important pour ressentir de fortes émotions dans une scène. Une musique sur le ton mineur suivit de violon ammène un ton très grave à la scène voire émouvoir de la tristesse ou encore de la pitié. Si l’on entend des tambours, cela peut révéler une révélation ".
J’aime bien ce passage ; je le trouve presque poétique.
Après cette envolée musicale et un peu décalée, il retombe, malheureusement :
" Les costumes sont peut-être moins importants mais tout de même il ne faut pas les négliger, cela dépandra de sa qualité, si c’est un costume acheté en grande surface, les finitions seront négligées et ne va donc pas nous plonger complètement dans le dénouement car les costumes vont gêner. "
Le corrigé national nous invite à relever dans le texte " le topos de la belle mort, digne des illustres stoïciens de l’Antiquité ", les " anaphores nombreuses " et la " musicalité et la poéticité du monologue ", et on nous proposait pour la dissertation (portant sur l’émotion créée ou renforcée par la représentation théâtrale) de penser à Renée dans La curée de Zola qui est troublée par le spectacle de Phèdre et aux émotions du jeune héros de Proust lorsqu’il entend la Berma… Donc il aurait fallu que les élèves pensent non seulement à des mises en scène de théâtre mais encore à des romans évoquant une expérience théâtrale vécue par l’un de ses personnages…
Dans le corrigé, on cite Anne Ubersfeld, Maurice Blanchot, Bertold Brecht, Olivier Py et Patrick Chéreau, mais le célèbre vers de Racine y devient " c’est Vénus toute entière à sa proie attachée "…
Ionesco comme vous ne l’avez jamais imaginé !
En écriture d’invention, on demande aux élèves de se glisser dans la peau d’Eugène Ionesco, excusez du peu, et d’écrire à un metteur en scène pour le conseiller et réfléchir avec lui aux enjeux de la représentation théâtrale. Nous devons évaluer la capacité d’analyse de ces jeunes futurs citoyens, leur capacité à construire une pensée et à argumenter, ainsi que leur culture. Nous évaluons encore l’élégance de leur expression, leur faculté à se couler dans la peau d’un grand auteur pour redonner vie à sa pensée, et la pertinence de leurs choix. Cela donne ça :
" Mon très cher ami et metteur en scène Laurent,
je ne te demanderais pas comment tu vas car je connais déjà ta réponse. Je t’écris car, dans ma dernière lettre, j’ai oublié de te donner mes instructions sur les éléments de mise en scène qui accompagnent la mort du roi, et aussi de t’expliquer comment ton actrice doit jouer le rôle de Marguerite. Mais je vais immédiatement corriger cette erreur.
(…)
Désormais tu sais ce qu’il te reste à faire mais méfie-toi, il ne faut pas en faire trop, c’est comme avec l’alcool : avec modération !
Cordialement, Eugène Ionesco.
PS : le roi doit avoir une démarche mécanique et désarticulée et la reine devrait avoir un éventail ça n’a aucun rapport mais je trouve ça assez élégant. "
Mais on a aussi ça :
" Monsieur, je vous écris cette lettre, d’une pour vous remercier de m’avoir convié au répétitions de ma pièces et également pour y ajouter mon grain de sel. J’ai été agréablement surpris de voir que votre vision de la mise en scène soit autant proche de l’idée que je m’en faisait. "
Ou ça :
" Marguerite doit lui dire ce qu’il doit faire. Le roi ne dira pas un mot et écouter Marguerite c’est pour cela qu’elle doit impérativement être persuasive pour pas que le spectateur s’ennui, il faut qu’ils y croient, il ne faut pas qu’elle soit timide et qu’elle est peur de parler fort voire de crier. Cette femme doit avoir de la poigne et se faire respecter. Elle doit apparaître comme une personne manipulatrice. Elle doit accompagner le roi jusqu’au trône pour qu’il meur dignement comme un Roi, il devra avancer doucement sur le tapis rouge pour aller s’assoir sur son trône et s’endormir pour toujours. Le roi n’adressera pas un mort a Marguerite mais doit avoir des expression sur son visage comme verser une larme juste avant de mourir. Je pense que cette mise en scène est très bien pour votre pièce à vous de la mettre en oeuvre je crois en vous. Veuillez agréer à cette lettre et me communiquez vos eventuelles critiques pour que je puisse me corriger et être meilleur; merci de votre compréhension, et je suis en attente de voir votre travail, merci.
Ionesco. "
Alors que l’un des candidats, ému, déplorait qu’Alexandre le Grand, dans le texte de Laurent Gaudé donné à commenter, soit " mort de faim et de soif " sans que personne ne pense à le secourir et qu’aucun médecin n’aide Bérenger Ier quand celui-ci " meurt d’un arrêt cardiaque " dans la pièce de Ionesco, on se demande pourquoi il n’y a plus de vocation enseignante parmi les jeunes générations, et pourquoi 30% des postes offerts au CAPES, en ces temps de chômage et de crise, restent non pourvus. Mais c’est certainement parce que les jeunes manquent d’humour ! Car il n’y a guère de métier plus divertissant… pour peu que l’on aime l’humour noir.
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