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De nouvelles mesures annoncées contre le vin
Alors que les vendanges s'annoncent assez moyennes cette année, le danger pour les viticulteurs ne vient pas de la météo mais de l’État.
Les vendanges commencent ou ont déjà commencé dans les vignobles de France, avec un millésime 2013 qui s’annonce difficile. Le printemps fut pluvieux et humide, l’été guère ensoleillé, le botrytis a contaminé certaines appellations, et la grêle et les orages en ont détruit d’autres. Une petite vendange ne signifie pas un petit millésime. Les vins seront peut-être très bons, tout dépend du talent de chaque vigneron. Nous aurons les réponses dans les dégustations des prochains primeurs et lors des concours de l’année prochaine.
Le plus inquiétant ne vient pas du ciel, mais de l’État. Le gouvernement envisage de nouveau de réglementer et de taxer la filière viticole, deuxième filière exportatrice de France, qui fournit 500 000 emplois, et qui illustre au mieux notre culture. Cinq mesures particulièrement vicieuses sont à l’étude :
1/ Interdiction de parler du vin sur internet ;
2/ Interdiction de parler positivement du vin dans les médias ;
3/ Taxation du vin au nom de la santé publique ;
4/ Radicalisation du message sanitaire ;
5/ Durcissement des mentions sanitaires sur les étiquettes.
Vous avez bien lu. Ces mesures sont ahurissantes. Le gouvernement souhaite légaliser la consommation de cannabis et de certaines drogues, mais il veut interdire de parler du vin. Les vignerons et les œnophiles se mobilisent depuis quelques jours pour empêcher ce diktat sanitaire, et cette atteinte inadmissible contre la culture de notre peuple.
C’est véritablement cela qui est en jeu. Certes il y a les conséquences économiques de ces mesures, mais il y a surtout les conséquences culturelles et historiques. Comment peut-on en arriver à nier les racines culturelles de la France en cherchant à éradiquer le vin de ses paysages et de son histoire ? L’attaque est beaucoup plus grave et beaucoup plus profonde qu’il n’y paraît. Cela rejoint l’intrusion de l’idéologie du genre à l’école, la destruction des programmes d’histoire : c’est la volonté d’éradiquer une culture et de la remplacer par une idéologie technocratique.
Pour plus d’informations sur ces mesures dangereuses, vous pouvez consulter le site "ce qui va vraiment saouler les Français".
"Le socialisme, c’est une attaque tantôt directe, tantôt indirecte mais toujours continue aux principes mêmes de la propriété individuelle; c’est une défiance profonde de la liberté, de la raison humaine; c’est un profond mépris pour l’individu pris en lui-même, à l’état d’homme; ce qui caractérise [les systèmes qui portent le nom de socialisme], c’est une tentative continue, variée, incessante, pour mutiler, pour écourter, pour gêner la liberté humaine de toutes les manières;
c’est l’idée que l’État ne doit pas seulement être le directeur de la société, mais doit être, pour ainsi dire, le maître de chaque homme – que dis-je! son maître, son précepteur, son pédagogue;
que de peur de le laisser faillir, il doit se placer sans cesse à côté de lui, au-dessus de lui, autour de lui, pour le guider, le garantir, le retenir, le maintenir; en un mot, c’est la confiscation de la liberté humaine.
À ce point que si, en définitive, j’avais à trouver une formule générale pour exprimer ce que m’apparaît être le socialisme dans son ensemble, je dirais que c’est une nouvelle formule de la servitude…"
Alexis de Tocqueville
On est dans de beaux draps!
pas étonnant quand on voit ça de près!