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Un peu tout - Page 140

  • C'était en février 1956

    En février 1956, j'allais faire 6 ans en Août. Nous étions la seule famille de la cité qui avait du chauffage. En effet, mon père qui était maçon avait obtenu de son patron, par un hasard extraordinaire, que ce dernier lui livre plusieurs madriers de chantier. “Té, toi qui a des gosses petits, je te fais porter ça“.

    Bien lui en a pris car, avec ce froid polaire inoubliable, malgré le bois mis à chauffer dans la cuisinière à charbon, il y avait à peine 6 à 8° dans la maison. En ce temps-là, encore, la France était ravagée… presque pas de maisons debouts et, ma famille a eu la chance d'obtenir un appartement; Nous avions, véritablement, de la chance!

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    En fait, il y avait dans ces années-là, une caserne de militaires qui bordaient la piste d'envol de Sud Aviation, à Colomiers, proche de Toulouse. Comme la guerre était fini, on démilitarisait à tour de bras. Les longs bâtiments avaient été coupés en plusieurs morceaux et recoupés en 4; c'était la maison du 66 cité Nouvelle à Colomiers.

    Un évier, de l'eau froide, pas de salle d'eau et les cabinets communs dans un autre bâtiment à environ 250 m où il fallait jeter tous les jours le seau “hygiénique“ ou le pot de chambre, comme l'on disait pudiquement. Le plus souvent, mon frère et moi étions réquisitionnés pour ce faire.

    En ce temps-là, il n'y avait pas de vitrage double ou triple épaisseur… même pas de mastic, les vitres étaient coincées avec de petites pointes…. le vent, le froid passaient partout. La maison se composait de 4 pièces au carré, donc. On entrait par la cuisine, au fond, on pénétrait dans la chambre des filles (ma sœur et moi), à moitié cloison de cuisine, une autre porte pour aller dans la chambre des parents et la porte de la chambre des garçons était au milieu du mur de la chambre des parents: le carré parfait. Une porte d'entrée, 4 fenêtres et basta, ça suffisait comme ça…

    On était pas exigeant moins de 10 ans après la seconde guerre: de toutes façons, pas le choix. (n'oubliez pas qu'en 54, l'abbé Pierre à lancé son fameux appel au secours: trop de gens dehors, sous les cartons et les planches).

    Afin d'éviter les vents coulis et la froidure sévère, mon papa a cloué des couvertures aux fenêtres; dans la journée, on repoussait un bout de la couverture pour laisser entre le petit jour blême et glacé… Dans la maison, venaient des dizaines d'enfants et leurs parents… la seule maison chauffée du coin! tous avaient des tricots fait main en pelure d'oignons, deux ou trois… on était fort embarrassés de ne pouvoir trop se mouvoir, à cause des épaisseurs mais aussi pour tout ce nombre de gens qui s'agglutinaient et se posaient comme ils pouvaient!

    Dans la nuit, il faisait dans les moins 15 ou moins 18… et le jour, c'était pas bien haut non plus….

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    Je me souviens l'huile de cuisine gelée dans sa bouteille… je me souviens du lait dans bouteille en verre, avec des cristaux de gel…

    Je me souviens: les verres contenant les dentiers de mes parents totalement gelés au petit matin et qu'ils devaient chauffer au bain-marie avant de pouvoir les remettre;

    Quand on à de 15 à 20 ans pendant l'occupation, on n'a pas l'occasion d'avoir toutes les bonnes vitamines et autres meilleurs nutriments que nous avalons de nos jours… et, dans la bouche des parents de France, presque toujours un dentier…. j'étais sûre que vous ne connaissiez pas toutes les conséquences d'une guerre…. et l'Europe actuelle vous horrifie???

     

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    Presque rien à manger… pas de fruits ni de légumes, bien sûr… le diésel de l'époque gelait dans les camions… pas de nettoyage de routes gelées…

    pas de lumière non plus… de toutes façons, nous avions l'habitude: il a fallu beaucoup d'années, après-guerre pour que l'électricité fonctionne sans coupure… nous avons subis des pannes d'électricité plusieurs fois par semaine pratiquement jusque dans les années 60…

    et comme nous avons eu la télé en 1960, là aussi, nous avons connus les pannes d'émetteur télé…. le bon temps du noir et blanc et d'une seule chaîne… qui ouvrait ses programmes de 19 h 30 à 23 heures et pas plus!

    En 56 aussi, toutes les canalisations d'eau gelées et quand la température à remonté, tellement d'inondations… traquer la fuite d'eau dans les planchers ou les plafonds…

    On était pauvres, on était solidaires entre voisins… on pouvait laisser sa bicyclette sans cadenas devant la porte… on la retrouvais intacte…

    Non, je ne "rappiape" pas comme une vieille peau: le progrès depuis, c'est incroyable! personne ne peut regretter ces années de pénuries et de difficultés…

    ...mais, la gentillesse, la solidarité, le respect du bien d'autrui, la politesse… ça, voyons, ne dites pas que cela ne manque pas cruellement!

    Et oui, je suppose que vous n'avez jamais connu cela et que vous ne pouvez même pas l'imaginer...

    Té petiot à  qui coule encore du lait maternel par les narines.... va compter le nombre de tes followers; quand t'auras un problème, ils te tiendront chaud...

    tu peux toujours le croire...

  • Ne regrettez pas la neige

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    Elle va arriver plus vite que vous le pensez!

    En attendant, bonne pledge (pluie) comme on dit chez nous!

    .... et, il y en aura toute l'année! (de la pluie)

     

  • Ho, là, là, là... c'est MAGNIFIQUE!

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  • Poème

    Une lumière luit… à l’horizon :

    Par une nuit noire, un certain François Hollande, fût ébloui par une étoile lumineuse sur le chemin de Damas, et un miracle faillit se produire : comment retrouver le doux Jésus… Après une formation technocratique au Colbertisme, une carrière dans la pénombre rue de Solférino à consolider une partition à jouer mais avec des musiciens non mélomanes et plutôt chahuteurs, indisciplinés, arrivé presque par hasard au trône suprême par un élan amoureux sanctionné de son leader, et, après vingt mois de béatitude au sommet de l’État, voici qu’un éclair soudain, l’oriente dans une direction opposée…

    Oui mais, en fin normand mâtiné de corrézien, à ses dires, il ne faut pas se fier outre-mesure, car au langage des sots, comme maitre Corbeau sut si bien en profiter, il ne lâchera pas le fromage tout en laissant croire monts et merveilles, le déni de réalité étant si ancré en lui, et son désir de ne point lasser ses fervents supporters, il déclare tout benoîtement que le chariot de l’État est bien trop lourd et pesant. Croyez-vous qu’il proposa une solution pour donner de l’air à ce moyen de transport embourbé, nenni, tout un chacun eusse crû qu’une part du fardeau fusse enlevé des épaules de cet Hercule, encore non, rappelez-vous, il fait nuit noire, à chacun de trouver ses petits, ses espoirs, ses illusions…

    Nous voici donc en fâcheuse posture avec un maître d’attelage vociférant, agitant un fouet à l’intention des entreprises qui ne sont pas ( à son goût) assez flatteuses et productrices pour nourrir les cohortes technocratiques… ces élites voraces…

    Comment, ces gens que l’on a taxé, subtilisé les bénéfices avant même qu’ils ne soient produits, qui s’évertuent dans un maquis administratif peuplé de chausses-trappes et poursuivis par des questeurs féroces, donc ces gens ont des hésitations à lécher les chausses du maître…

    Qu’il soit dit qu’on leur fera rendre gorge, foi de Cégétistes en pneumatiques assurés… Voyez-vous mes amis, les fables ont toujours une morale, bien que cette dernière soit bannie dans le royaume de ce maitre d’attelage, Ah cher La fontaine et Ésope, que vos écrits ont été déformés à des vils fins….

    ……………***par Cagouille.Le 9.1.2014- blog :  »Saintongeais.wordpress.com »’…

  • Comme dab', les toulousains sont les meilleurs! :-)

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    La voiture volante d'un Toulousain est sur le point de décoller

    L'aéronef de l'avenir ressemble plusà un avion biplace qu'à la Zorglub Mobile ou à l'auto de "Retour vers le Futur"

    Un ingénieur toulousain prévoit de commercialiser une voiture volante avant la fin de la décennie. Motivé comme jamais, Michel Aguilar espère révolutionner la circulation de demain.

    La frontière entre l’imaginaire et la réalité est parfois infime. Depuis 2007, un ingénieur toulousain s’est lancé dans le pari fou de créer la première voiture volante. Grâce aux compétences acquises dans sa carrière, il peut concrétiser son rêve d’enfant.

    "Lorsque j’étais gamin j’étais abonné à Spirou et Fantasio. Très vite j’ai été captivé par la voiture du professeur Zorglub, la Zorglub Mobile, prototype de voiture volante", confie, un brin nostalgique cet ancien ingénieur du centre DGA Techniques Aéronautiques désormais à la tête de Xplorair. À la lecture de ces lignes, "la génération 80" fera certainement le parallèle avec les modèles aperçus dans la trilogie "Retour vers le futur", chef-d’œuvre cinématographique des années quatre-vingts. S’il avoue s’en être inspiré, il ne faut pas se tromper. L’aéronef du futur ressemble plus à un avion biplace qu’à ces voitures volantes qui carburaient aux déchets en tout genre. "L’aéronef s’apparente plus à un avion. Mais j’avoue que certains films m’ont inspiré.

    Un projet validé par le CNRS

    Du coup, on essaie de le faire marcher avec du méthane ou du carburant bio. Il est évident qu’il faut prendre en compte les éléments environnementaux", estime de nouveau celui qui vient tout juste de souffler ses soixante-quatre bougies.

    "À la fin de l’année 2013, le thermo-réacteur a été validé par un grand laboratoire du CNRS et un grand motoriste français", précise Michel Aguilar. Si le projet paraît incroyable, il n’en demeure pas moins réaliste. En effet cet ancien pensionnaire de la DGA a tout prévu : "Je peux déjà vous dire que ce biplace ne volera pas au-delà de 3 000 mètres d’altitude. Au sujet de l’environnement, même si je ne m’en occupe pas, je pense qu’il est possible d’imaginer une station de ravitaillement volante. Cette dernière pourrait tenir en impesanteur avec des ballons", imagine une nouvelle fois ce visionnaire. Pour lui, le fonctionnement de ce véhicule volant est simple. "Il décolle à la verticale et peut aller jusqu’à deux cents kilomètres/heure", s’enthousiasme-t-il, avant de conclure : "Concernant les pannes de carburant, elles sont interdites puisque l’on est prévenu bien avant. En plus, l’Aéronef peut se poser n’importe où. Si on arrive à le commercialiser, ce sera une grande avancée" !

    Le chiffre : 2017

    Démonstration > Salon du Bourget. Xplorair ne se laisse que trois petites années avant de faire une démonstration au salon du Bourget. Le prix de ce drone pour particulier devrait s’échelonner entre 50 000 et 100 000 €

    La Chine en Pole

    En dehors de la machine elle-même, plusieurs facteurs doivent être pris en compte. Notamment celui de l’aménagement des routes, secteur qui engendrera beaucoup de travaux. "Pour le moment les Européens ne sont pas trop partants. En effet, ici les infrastructures sont trop avancées et ont demandé trop d’investissements pour les abandonner", confie le directeur de Xplorair. Pour cette raison, il compte se tourner vers des pays plus aptes à faire évoluer leurs voies de communication. "La Chine est intéressée. Ils ont compris l’intérêt de réduire les coûts d’infrastructures. Ils sont plus malins. Je dois avouer que ce sont eux qui me suivent le plus", conclut-il.


  • Votre mois d'avril 2014


    Le 29 décembre porte Avril dans son berceau…

    S'il rit et chante, avril sera gai et rieur