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Un peu tout - Page 128

  • Nous avons de la chancitude: l'électricité ne doit pas augmenter!

    EDF: La petite phrase qui valait 3,8 milliards

    C’est un peu comme les jeunes enfants lorsqu’ils éprouvent pour la première fois ce sentiment de toute-puissance en découvrant qu’ils peuvent écraser une fourmi entre leurs doigts. On devine que certains hommes politiques sont grisés lorsqu’ils prennent conscience de la puissance de leur verbe.

    A cette aune, Ségolène Royal a dû faire des jaloux. Ses mots peuvent déplacer des milliards d’euros en un rien de temps !

    Invitée de BFMTV jeudi 19 juin, la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie a annoncé qu’il n’y aurait pas de hausse des tarifs d’EDF le 1er août. Elle l’a fait à sa manière, royale : " J’efface la hausse de 5 %. "

    Il se trouve qu’EDF est coté en Bourse. Ces quelques mots se sont traduits en un effondrement de l’action. Le titre du groupe énergétique a perdu jusqu’à 12 % en milieu de journée. 5,9 milliards d’euros se sont ainsi volatilisés.

    En catastrophe, Matignon a fait savoir qu’une hausse modérée des tarifs réglementés de l’électricité interviendrait à l’automne. L’action EDF a terminé en baisse de 7,7 %, à 24,60 euros. La valeur d’EDF a donc perdu " seulement " 3,8 milliards d’euros dans la journée.

    Les yo-yo et les zozos

    Il ne s’agit pas de pleurer sur une phrase qui serait contraire aux intérêts des actionnaires d’une entreprise. L’Etat, qui détient 84,5 % du capital d’EDF, est libre d’arbitrer entre son intérêt d’actionnaire et ses choix de politique économique, même si, pour cela, il aurait peut-être mieux valu ne pas coter ce quasi-monopole public en Bourse.

    Les actionnaires minoritaires d’EDF savent où ils ont mis les pieds. Ils ne s’étaient d’ailleurs pas plaints lorsque le gouvernement Ayrault avait annoncé, le 9 juillet 2013, que pour rattraper leur retard, les tarifs de l’électricité augmenteraient de 5 % le 1er août 2013 et de 5 % le 1er août 2014. L’action EDF s’était alors envolée de 9,3 % en une séance.

    Plus que les yo-yo boursiers, ce sont ces yo-yo de la parole gouvernementale qui donnent des airs de zozos aux ministres.

    Bafouer l'Etat de droit

    Les ministres préfèrent toujours s’opposer à une hausse des tarifs du gaz ou de l’électricité proposée par la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Surtout quand le chômage grimpe.

    C’est bien pour éviter ce piège politique qu’une formule de calcul des prix avait été arrêtée et confiée à la CRE. Mme Royal souhaite réformer le mode de calcul. Elle en a le droit, et c’est peut-être même souhaitable.

    Mais vouloir changer la calculette à chaque fois qu’elle donne un résultat déplaisant n’est pas sérieux. Surtout lorsque, en attendant de s’entendre sur une nouvelle équation, on s’assied sur les décisions du Conseil d'Etat.

    Quitte à bafouer l’Etat de droit, autant en profiter pour renflouer les caisses. Avec quelques ventes à découvert en Bourse, Mme Royal aurait trouvé les milliards nécessaires au financement de la transition énergétique.

    Un délit (d’initié), certes, mais pour la bonne cause.

    http://ecobusiness.blog.lemonde.fr/2014/06/20/edf-la-petite-phrase-qui-valait-38-milliards

     

    Et donc????

    Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Comme prévu avec ce gouvernement huilé comme un banc de sardines, dans la foulée de Ségolène, Manuel a pris la parole pour annoncer que, finalement, Ségolène pouvait bien raconter ce genre de bobards, il y aurait bien, à l’automne, une hausse des tarifs de l’électricité.

    "Une hausse aura bien lieu en 2014. Elle interviendra cet automne et sera, compte tenu de l’évolution récente sur les marchés, d’ampleur plus faible que les 5% qui étaient initialement prévus. "Du point de vue de l’investisseur extérieur aux bisbilles gouvernementales, l’affaire n’est donc pas encore tout à fait claire. La hausse des tarifs a été effacée, mais finalement, non. Vis-à-vis des actions EDF, revendre ou pas est donc la question boursière du moment…

    Question qui pourrait être encore plus épineuse si l’investisseur en question est aussi actionnaire d’Alstom. Là, pour le coup, ce qui était confus avec EDF devient totalement opaque avec le groupe dont les péripéties actuelles font immanquablement penser à un numéro de cirque avec un trampoline, un clown et des éléphants qui voltigent tour à tour sous un chapiteau bondé.

    Les médias de tout genre, aux ordres, trouvent les pantalonnades de nos sinistricules formidables et l’enfumage du bon peuple continu. Le fait que certains commencent à comprendre qu’on peut faire autrement tient du miracle.

     

  • A table! j'ai dit: à tableueeeeeeeeeeeeeeeee

    Une septuagénaire tue son mari puis cuisine ses organes à Longwy

    Une septuagénaire interpellée le 22 mai pour le meurtre de son mari de 80 ans à Longwy, est allée jusqu'à cuisiner plusieurs organes de la victime.

    La septuagénaire interpellée a été incarcérée à la prison de Nancy. Elle aurait cuisiné les organes de son mari après l'avoir tué.

    C'est un drame qui secoue la petite ville de Longwy, en Meurthe-et-Moselle. Une septuagénaire a été interpellée le 22 mai dernier, pour le meurtre de son mari de 80 ans. Selon une source proche du dossier, la femme aurait cuisiné dans une casserole le coeur, le nez et les organes génitaux de la victime.

    Les enquêteurs ignorent cependant si elle les a consommés, a-t-on précisé de même source.

    Tué à coups de pilon de mortier à épices

    Les faits s'étaient produits dans la nuit du 21 au 22 mai dans une maison ouvrière. La femme, âgée de 71 ans, avait été interpellée dans la matinée, les vêtements souillés de sang et de restes biologiques de son mari.

    Les enquêteurs avaient dès le départ constaté que la victime avait été tuée à coups de pilon de mortier à épices, avant d'être dépecée et éviscérée.

    L'enquête a depuis permis d'établir que la meurtrière présumée avait ensuite fait "cuire le cœur, le nez et les organes génitaux dans une casserole, mais on ne sait pas si elle les a mangés", a précisé une source proche du dossier.

    "Une crise de folie"

    "Manifestement, on est face à une crise de folie, non pas douce, mais furieuse", a commenté l'avocate de la suspecte, Me Caroline Depretz, qui a indiqué que sa cliente souffrait "de troubles délirants".

    C'est une voisine, chez qui la meurtrière présumée s'était rendue peu après le drame, qui avait alerté les forces de l'ordre.

    La suspecte était restée muette en garde à vue. Elle a depuis été placée dans l'unité psychiatrique du centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville, dans l'attente d'expertises psychiatriques qui devront établir si elle est accessible ou non à une sanction pénale.

    "Avant les faits, il semble qu'elle avait des troubles de la personnalité qui n'ont pas été pris en charge. On peut se demander si elle n'a pas complètement perdu la tête", a insisté son avocate, qui a notamment évoqué "des troubles hallucinatoires".

    Jusqu'alors sans histoire, la suspecte a élevé ses dix enfants à Longwy avec son époux, qui travaillait dans la sidérurgie.

    "Selon certains, elle disait en avoir peur, mais depuis les faits, elle ne s'explique pas et ne donne aucun mobile", a précisé une source proche de l'enquête.

     

  • ... Mais, c'est bien sûr!!!!

    Grève SNCF : la peur des cheminots non-grévistes

    Au 9e jour de grève à la SNCF à l'appel de la CGT-Cheminots et de Sud-Rail contre la réforme ferroviaire, la CFDT dénonce des "exactions commises à l'encontre des cheminots non-grévistes" et "demande des mesures de protection pour tous les cheminots". Sorti de la grève depuis qu'il a signé la semaine dernière un accord avec le gouvernement, le syndicat juge inadmissibles les "injures, menaces, destructions de biens, séquestrations et les violences" qui visent les cheminots qui continuent de travailler.

     "Il y a eu des pneus crevés, des voitures peintes en jaune, des mails de menaces, explique au Figaro Eric Chollet, secrétaire national à la CFDT Cheminot. Il y a un véritable climat de peur et une ambiance difficile en ce moment. Le droit de grève existe, mais celui d'aller travailler aussi", tient à rappeler le syndicaliste. "D'ailleurs, la CDFT se réserve le droit de porter plainte".

    Y a-t-il eu des violences physique? A cette question, Joël Rausa, secrétaire général CFDT à Toulouse, est catégorique: "Non, pas du tout". "On a eu quelques barrages filtrants mais on n'a pas eu de menaces, ni d'agressions. La SNCF a pris des mesures pour que certains agents soient accompagnés sur des sites".

    En Normandie, le secrétaire de la CFDT-Cheminot de la région a découvert mercredi la porte du local de Caen peinte en jaune et arborant trois affiches dont une francisque (emblème pétainiste), le drapeau de la Milice française (organisation politique créée sous le régime de Vichy) et un portrait du Maréchal Pétain. Sur cette troisième affiche, il est écrit: "Cheminots, vous n'êtes ni vendus, ni trahis, ni abandonnés. Venez à moi avec confiance". "C'est intolérable, explique Jean-Claude Chrétien, écoeuré. C'est un outrage, une insulte à ceux qui ont péri pendant cette période-là, quelques jours après avoir fêté le 70e anniversaire du Débarquement".

    La peur de l'après-grève

    "Collabos", "traîtres", "vendus". Ces mots-là, Grégory Gaudel les a aussi entendus mais il ne veut pas mettre de l'huile sur le feu. Dans les régions Aquitaine et Poitou-Charentes, ce secrétaire général à la CFDT assure qu'il n'y a pas eu de débordement. À Bordeaux, "des grévistes ont distribué des pastilles autocollantes vertes à ceux qui allaient travailler. Ils ont repris le concept du badge "Priorité Exam" et l'ont barré d'une mention ‘en grève'", indique le cheminot. "On n'a pas trop aimé la symbolique mais bon..."

    Mais ce qui l'inquiète le plus, c'est l'après-grève. "On a plutôt peur du retour au boulot en fait. Tant qu'ils sont occupés, ça peut aller. Mais après, on redoute la fracture et les coups de vis au quotidien", explique le cheminot, qui souligne un autre effet secondaire de la grève: le mécontentement des usagers qui s'en prennent aussi à ceux qui travaillent au contact des clients.

    Sud Rail condamne toute violence physique et verbale: MENTEURS!

    Contacté par Le Figaro, le syndicat Sud-Rail déclare "condamner toute violence verbale et physique, ainsi que les affiches retrouvées sur le local de Caen: "Il ne faut pas tout mélanger", indique un syndicaliste qui dit n'avoir eu aucune remontée de la part des instances en région. La CGT-Cheminots a, quant à elle, refusé de répondre sur ce sujet.

    http://www.lefigaro.fr/social/2014/06/19/09010-20140619ARTFIG00322-greve-sncf-la-peur-des-cheminots-non-grevistes.php

     

    Perso, j'avais une amie prof qui était non gréviste tout le temps -OUI, CELA EXISTE! même moi, je n'en reviens toujours pas...

    qui subissait la même chose!!!! d'autres comme elle, aussi me disait-elle... heu, devaient pas être légion!

    Les profs, la pire engeance après les syndicalistes de tous bords.... et pourquoi?

    Là où j'ai ressenti le plus terrible écœurement qui est encore très vivace en mon souvenir, c'est lorsque j'ai constaté, et cela arrive encore, qu'ils bloquaient les centres d'examens pour empêcher les jeunes d'aller passer leurs examens!

    Que ceux qui par vocation (j'espère mais, ne n'y crois guère) sont destinés à faire des petits français des gens intelligents -et adaptés au monde actuel, éduqués selon les principes de la République- interdisent à leurs élèves de passer leurs examens, c'est le pire du pire que peuvent imposer les ponctionnaires à ceux qu'ils sont censés servir, puisque payés avec nos impôts.

    Moi, à 14 ans, on m'a envoyée à l'usine pour ramener quelques sous dans un foyer où ma mère fut veuve à 36 ans, sans ressources, avec 5 enfants.

    Au nom de toutes les années où je n'ai pas pu être sur les bancs des lycées et des facs, avec un QI de 130, je vomis et vomirais, jusqu'à la fin de mes jours tous ces irresponsables, égoïstes...

    ...des humains qui fraudent et démolissent ce qu'il y a de plus beau en l'humanité...

    ...des humains qui ne sont que bouffis d'exigences et d’appropriations diverses et qui, avec l'aide des saints dictats irresponsables et voleurs, avec l'aide de toute la merdiatique gauchiasse et des politiques les plus corrompus vous font passer des vessies pour des lanternes!

    C'est bientôt le 14 Juillet... ça vous dit quelque chose, cette date?

     

     

  • Le dernier qui quitte le parti aura la joie d'éteindre la lumière!

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  • Canicule ? Pas de panique ! Gouvernemaman est là pour vous !

    République du Bisounoursland Quand la France n’est pas sous de gros grêlons, elle a chaud, très chaud. Tout comme les hivers trop rudes, les trop fortes chaleurs sont néfastes pour les petits citoyens qui s’étiolent vite. Alors, Gouvernemaman agit pour que chacun prenne ses précautions.

    Et si vous êtes inquiets de ces sensations étranges qui mobilisent soudainement tout votre être (gorge sèche, mains poisseuses, apathie devant l’effort, étrange volonté de rester à l’ombre), ne vous inquiétez pas : l’État vous informe.

     

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    Pour cela, rien de tel qu’un numéro de téléphone gratuit (c’est-à-dire payé par le contribuable) pour vous délivrer de l’ignorance et vous permettre d’obtenir les principales recommandations pour supporter les fortes chaleurs, qui — comme l’a rappelé notre Ministre de la Santé, l’inénarrable Marisol — comprennent :

    ◾boire de l’eau

    ◾rester au frais

    ◾ne pas s’exposer en plein soleil

    Attention cependant, comme Mme Touraine l’explique, pas de quoi passer en mode panique, " il ne faut pas s’inquiéter outre mesure, je ne voudrais pas qu’il y ait de l’affolement ou de la préoccupation. " La France, éternelle et merveilleuse, a déjà connu ce genre d’épisodes (eh si, je vous assure) où les températures font un peu la fête, youhou, mais rien de grave, gardez votre sang-froid, c’est le cas de le dire, hi hi hi, " il fait chaud ", hein, mes petits amis, mais " ce n’est pas la canicule, c’est ce qu’on appelle un pic de chaleur ", comprenez-vous, c’est-à-dire que les températures, elles étaient là, plutôt en bas, et maintenant, elles sont ici, zwiip, voyez-vous, c’est un peu plus haut, mais elles vont redescendre là, zouf, et c’est tout. Et puis " il y a beaucoup de gens pour qui ça va être très agréable ", mais d’un autre côté, " il y des personnes qui doivent être un peu plus attentives parce qu’elles sont plus fragiles ", voilà voilà.

    Et comme tout ça, c’est relativement technique, je vous propose de revenir en détail sur les méthodes qui permettent de lutter efficacement contre la mort par suffocation, déshydratation ou arrêt cardiaque au milieu du désert de sable chaud :

    a/ Il faut boire de l’eau. Pour cela, vous pourrez vous rendre dans un magasin, que ce soit une supérette, un supermarché voire un hypermarché, qui ont aussi le mérite d’être climatisés, ce qui fait deux bonnes raisons de s’y rendre. Et une fois sur place, vous pourrez vous procurer des bouteilles d’eau minérale, éventuellement gazeuse (ça marche aussi). Ne Vous Inquiétez Pas ! Les Autorités Ont Fait Leur Travail ! Tout le monde est prévenu, les magasins ont des bouteilles déjà remplies prêtes à la vente. Il y en aura pour tout le monde.

    b/ Si jamais il n’y avait pas assez de bouteilles d’eau, (et je tiens à préciser avant toute panique que ceci n’est qu’une hypothèse, classifiée " jaune pâle " dans l’échelle de probabilité, de blanc à écarlate, établie par le gouvernement) vous pouvez aussi vous rabattre sur l’Eau du Robinet. Normalement, là encore, les distributeurs ont été prévenus, il y en aura pour tout le monde.

    c/ La fraîcheur peut se trouver facilement dans les galeries commerciales ou chez vous, en fermant les volets pendant la journée. ☆ Petite Astuce De Gouvernemaman ☆ : comme vous avez fermé vos volets pendant la nuit, ne les ouvrez pas le matin lorsque la journée s’annonce chaude ! Vous éviterez de vous coincer les doigts dans les persiennes ou de faire des efforts inutiles alors qu’il faudra les fermer plus tard à cause du gros méchant soleil qui chauffe pendant l’après-midi !

     

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    Voilà, tout est bien carré, bien prévu, bien expliqué. L’important, vous l’aurez compris, est de bien suivre toutes les instructions et surtout, surtout, de ne pas paniquer. On va s’en sortir, tous ensemble !

    Si vous avez l’impression que ces gens vous prennent pour des débiles, je tiens tout de même à vous rappeler que c’est le lot normal de tous les contribuables désarmés, d’une part, et que, d’autre part, ce n’est pas eux qui ont commencé pour une fois. Après tout, vous avez voté pour ça.

    En outre, il faut comprendre que ce déluge de niaiseries d’une agressivité rarement atteinte n’est pas fortuite et n’est que le pendant irritant de ce qui s’est passé pendant les décennies précédentes. En effet, si Gouvernemaman ne fait rien, ou rien de visible et d’officiel à coups de slogans et de téléphone vert qui reçoit 12 appels par mois (dont 8 par erreur), il sera immanquablement tenu pour responsable des gens qui clabotent, éventuellement. Après tout, le risque d’une vraie canicule sévère n’est bien sûr pas à écarter, et donc, Gouvernemaman fait des choses, agite ses petits (mais très, très nombreux) bras, quand bien même cela ne sert à peu près à rien ni ne modifie le comportement des gens ciblés.

    Comment en est-on arrivé là ? La lente dérive vers l’infantilisation des citoyens ne date évidemment pas d’hier, mais plus spécifiquement pour la canicule, elle s’est accélérée à la suite de celle de 2003 qui avait provoqué, on s’en souvient, 15.000 morts prématurées, essentiellement dans les populations âgées.

    Cette catastrophe sanitaire illustrait fort bien la déresponsabilisation des familles, qui ont progressivement considéré que les personnes âgées étaient à la charge de l’État, c’est-à-dire de tout le monde (sauf elles), c’est-à-dire … de personne.

    S’y ajoute bien sûr qu’avec la collectivisation des soins et de la santé, cette responsabilité retombe mollement sur l’administration, monstre froid et mou qui a déjà tant de mal à tenir quelques infrastructures à jour et qui n’a donc aucune chance de savoir correctement s’occuper d’humains, ces entités individuelles qui lui sont si diamétralement opposées. Un humain âgé et dépendant n’est alors qu’un numéro, un élément d’une statistique bien plus large sur laquelle on n’agira que lorsque celle-ci deviendra assez grosse pour se hisser en première page des journaux.

    Enfin, on ne peut pas passer sous silence l’impact négatif des retraites minables et du sous-équipement des maisons de retraite ou des centres de soin : l’un et l’autre phénomènes sont directement liés, là encore, à ces merveilleux collectivismes de la retraite par répartition et de l’assurance maladie qui ont prouvé, tant ici qu’ailleurs, leur capacité à rendre inextricables des problèmes pourtant déjà largement résolus (cela fait quelques années maintenant que l’humanité sait gérer une canicule au niveau individuel).

    Ce qu’on observe actuellement n’est que la conséquence logique de la centralisation de plus en plus forte des décisions, et d’un collectivisme tous azimuts dont la France souffre mortellement. Et le pire, c’est qu’apparemment, il ne se trouve pas grand-monde pour constater l’état d’abêtissement dans lequel est maintenu le citoyen. Là où, il y a 50 ans, les recommandations de Gouvernemaman n’auraient pas fait plus qu’un entrefilet en fin de journal télévisé, ou quelques lignes dans une notule de bas de page de la gazette locale, ces " informations " grimpent aujourd’hui rapidement en haut de Une.

    Entre les citoyens, qui semblent gober paresseusement ces informations, et les journalistes, qui croient vraiment que ceci constitue un sujet d’importance, une seule conclusion s’impose : ce pays de larves non-écloses, de petits machins mous, faibles et désarmés, de contribuables atones et de ministres ridicules, ce pays-là est foutu.

    http://h16free.com/2014/06/10/31773-canicule-pas-de-panique-gouvernemaman-est-la-pour-vous

  • Le carnaval des gens

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  • Le pire de la photo panorama! raté!

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  • Encore et toujours des caricatures politiques

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