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"Raclure de bidet", "falafel disgracieux" ou "péteur d'emmerdomètre". Le palmarès, révélé aujourd'hui par Libération, a retenu une cinquantaine d'expressions. Le premier prix est allé à "loleur compulsif" mais on y trouve aussi "équation sans inconnue" ou encore "tête de litote".
"Eh casse-toi, pov Playmobil en talonnette !"; "Qu’est-ce qu’elle me veut, la fesse d’huître?" ;
"Il a un problème, le falafel disgracieux?" ; "C’est qu’il commence à me chauffer, le tueur de chaton !"
"Rambo de maternelle", "kyste infecté", "infâme raie du cul" et voici la mienne qui n'est pas aussi méchante: “mocheté: remède contre l'amour“
Pas facile de renouveler notre répertoire de grossièretés. De sortir des sempiternels "putain", "connard" et autre "enculé", salement connotés.
Pour varier les noms d’oiseaux à se balancer, le tout jeune collectif féministe des Georgette Sand (1) vient de dévoiler les résultats de son concours d’injures "sexycool". Une compète sur Internet pour laquelle les participants étaient invités à se creuser afin "d’insulter sans discriminer".
"La grande majorité des insultes que nous utilisons sont dégradantes pour les femmes, pour les homosexuels…, rappelle Juliette Melba, animatrice du collectif. L’insulte marque notre inconscient. Parce qu’elle est destinée à humilier, à marquer l’infériorité, elle traduit une hiérarchie sociale et véhicule les équilibres de la société. En traitant l’autre de pédé, on sous-entend finalement qu’être homosexuel, c’est dégradant. Idem pour les femmes. Une société moins sexiste, moins homophobe, moins raciste, ça passe aussi par un travail sur les insultes."
"Fin de série". Exagéré ? Selon un sondage réalisé par l’institut Harris en 2010, le juron préféré des automobilistes est à 27% "connard". Un dérivé de "con" qui, faut-il le rappeler, avant de qualifier une personne stupide ou désagréable, désigne le sexe de la femme. "Et même dans les langues étrangères: plus de 500 insultes tournent autour de "pute", "enculés", soupire Juliette Melba. Dans nos sociétés, le pire du pire, ça reste d’être une prostituée ou de ne pas correspondre aux normes de la virilité."
Pas question pour autant d’être gnan-gnan. Bien précisé sur le Tumblr du concours, où les participants doivent poster une photo d’eux avec leur insulte, c’est aussi "l’occasion de se marrer" et de tester sa créativité. L’injure "vulgaire, blessante, trash, grossière, malpolie ou effrontée, voire tout à la fois" est la bienvenue. Avec une limite toutefois: ne pas dénigrer les hommes. "Nous avons supprimé du concours "brouillon d’homme", il ne s’agit pas de combattre des préjugés avec d’autres préjugés", précise Juliette Melba.
Qu’est ce que ça donne finalement? Un palmarès d’une cinquantaine d’expressions bien salées. Des désuètes "fichtre", "pleutre" et "abruti" en passant par les régionales "va caguer à Endoume", aux gentillettes "fin de série", "équation sans inconnue", "croquette molle" ou la mignonne "tête de litote", jusqu’aux plus cracra, du style "mycose rectale", "poil de cul fermenté", "jus de poubelle" ou encore "cookie à la crotte de nez".
Mais celui qui a remporté le concours, en collectant le plus de "likes" sur la page Facebook du collectif, c’est Emmanuel, 34 ans, avec son "loleur compulsif". "Je cherchais une insulte contemporaine. Aujourd’hui, on est rivés sur nos smartphones et on like, on lole à tour de bras, tout et n’importe quoi", explique le vainqueur. Aussi de son cru: "textoteur annhalfabaite".
Reste que ce florilège ne convainc guère Pierre Merle, auteur d’un Petit Traité de l’injure (2). S’il reconnaît de la "créativité", il considère ces insultes comme "faiblardes". "L’injure, c’est automatique, direct, explique l’auteur. Pour qu’elle porte, elle doit faire monter la moutarde au nez de celui qui la reçoit. Il faut des mots forts, courts, que tout le monde puisse comprendre. Du coup, on a recours aux basiques. Et même si l’égalité fait avancer la société, il faudra du temps pour faire évoluer des injures ancestrales, bien ancrées. On va, à mon avis, encore s’insulter à la classique pendant longtemps."
Pas sûr en effet qu’on se balance de sitôt des "espèce de Pokemon" (2e du classement) à la figure, ou que l’on se traitera en bagnole de "gencives infectées" (8e du classement) ou de "péteur d’emmerdomètre" (28e). Mais, comme le souligne Juliette Melba, "l’essentiel, c’est d’avoir des alternatives, de laisser ce Tumblr ouvert, pour que les gens puissent piocher dans ce réservoir d’insultes". Et de rappeler que "la féminisation des noms des métiers, ça n’existait pas non plus il y a trente ans…"
Même le mot "con" et ses dérivés, largement utilisés au quotidien, devraient cesser d'être employés, "car étymologiquement, ils renvoient de façon négative au sexe féminin". Pourtant, précise-t-on sur le site du concours, pas question de renoncer, au besoin, à la grossièreté voire au "trash".
Pour Dominique Lagorgette, linguiste spécialisée dans le discours transgressif, "l'idée est très bonne, car elle cherche à rendre sexy des insultes politiquement correctes", sans stigmatiser aucune minorité. "Je ne crois pas que cela suffise à faire évoluer les mentalités, nuance-t-elle, mais si on ne fait rien, on est sûr que rien ne changera". Aux yeux de la chercheuse, interrogée par l'AFP, cette initiative a "le mérite de faire réfléchir à des mots que l'on prononce souvent par réflexe".
Le collectif, né au printemps dernier, avait récemment dénoncé la "taxe rose". Munies de calculettes, les jeunes femmes montraient que de nombreux produits étaient plus chers pour les femmes que pour les hommes, entraînant la demande d'une évaluation sur le sujet par le ministère de l'Economie.
Le collectif Georgette Sand, qui s'est fixé pour mission de "transgresser et subvertir les normes de genre" pour une féminisation accrue des lieux de pouvoir et de savoir, compte aujourd'hui une quarantaine de membres.
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Si l’on s’en tient à ces nombreux collectifs et autres associations lucratives sans but, cette époque est aussi assez insouciante puisqu’en plus du temps, elle a le cœur de s’occuper de ces billevesées intersidérantes dont, objectivement, tout le monde se fout, surtout lorsqu’on les met à côté d’autres problèmes autrement plus profonds, même en restant dans le domaine assez précis de l’égalité des sexes en droit, encore régulièrement bafouée dans trop de pays dans le monde.
Le temps passé sur ces sottises est à l’évidence un marqueur d’une certaine réussite de notre société: elle sait s’encombrer de ce genre de mouches du coche, les cultiver au point que leurs capacités intellectuelles servent à brasser ainsi de l’air sur de tels riens, et elle parvient tout de même à nourrir tout son monde.
Mais, ce n'est pas nouveau: quelques mois avant la seconde guerre mondiale, où l’on occupait volontiers son esprit par de petites futilités pour oublier la situation, de plus en plus tendue, qui conduisit le monde au bord de l’abîme. Ce n’est pas une coïncidence. À mesure que la crise se fait plus mordante et que les gens se retrouvent toujours plus confrontés aux délires kafkaïens d’une administration devenue folle, que les tensions internationales grandissent, que l’inéluctable faillite de la France approche, on constate une augmentation de ce genre de bagatelles niaiseuses, tant autour de soi que dans une presse qui devient particulièrement friande de relater ces âneries on ne sait plus où donner de la tête, et c’est fait pour.
Cette vacuité des propos et l’insouciance de ces collectifs et autres associations à la mode répond assez bien à la vacuité et la mesquinerie actuelle de l’offre politique qui, elle aussi, s’attarde à grand bruit sur l’insignifiant, le détail, le petit. Pour chaque association couinant sur un " sujet de société ", on trouvera en regard un politicien avide de capter ces jérémiades et d’en faire son électorat. On place le sexe des anges avant l’éducation, la peur et le repli sur soi avant le progrès et la science, la redistribution avant la création de richesse, l’environnement éco-conscient avant l’humain et tout le monde s’en trouve fort occupé.
Et pendant que des collectifs et des associations s’occupent du sexe des insultes, c’est ainsi que l’éducation part en sucette, le progrès et la science sont ridiculisés, la création de richesse est pourchassée, et l’humain rabaissé au rang de parasite.
Et je ne parle pas de la féminisation des mots masculins. Il y a moins de 20 ans, une grenouille ne se formalisait pas qu'on la confonde avec un crapaud.
On doit appeler chat: un chat, un point c'est marre.
J’aimerais avoir votre avis sur la féminisation du nom de métier " Maître-chien " ?
Et “maitre queux“?
Pour rire: selon la nouvelle terminologie, il faut l'appeler “madame la censeur“ … (à votre avis: on tient à combien dedans?)
Le marketing de la propreté peut nous proposer des produits surpuissants qui éliminent 99,9% des bactéries, qui "nettoient et désinfectent parfaitement vos surfaces, et les laissent propres et brillantes comme au premier jour" (belle formule !), mais selon des scientifiques, même le nettoyage de toilettes quotidiennement n’a pas beaucoup d’influence sur la composition de la communauté de microbes qui y vit“. Source npr.
Le but de l’étude, publiée dans le numéro de décembre de la revue de l’ASM, Applied and Environmental Microbiology, était de mieux comprendre comment les communautés de bactéries et de virus peuvent se déplacer dans ces lieux très publics pendant deux mois.
Pour ce faire, les chercheurs ont sélectionné quatre toilettes à la San Diego State University.
Ils ont étudié deux toilettes femmes et deux toilettes hommes (une toilette avec un trafic élevé et une toilette avec un faible trafic pour chaque sexe). Les toilettes ont été très soigneusement nettoyées au début de l’étude avec une solution d’eau de Javel, qui a tué les communautés microbiennes existantes.
Puis, au cours des heures, des jours, des semaines et des mois d’une utilisation humaine, les chercheurs ont écouvillonnés périodiquement les distributeurs de savon, les sols et les sièges des toilettes dans les quatre toilettes afin de recueillir des prélèvements de microbes. Parce que certains micro-organismes microscopiques ne se cultivent pas dans des boîtes de Petri (en particulier ceux qui sont présents dans l’intestin humain), les chercheurs ont utilisé la méthode du séquençage génétique pour obtenir une identification plus complète.
Dans l’heure qui a suivi la stérilisation, les toilettes ont été complètement colonisées par des microbes. Les bactéries fécales étaient dominantes, y compris sur les sièges des toilettes et les distributeurs de savon, environ 45% des bactéries avaient une origine fécale.
En tout, les scientifiques ont trouvé des traces génétiques de plus de 77 000 types distincts de bactéries et de virus. (Certaines de ces espèces étaient susceptibles d’être mortes ou dormantes, ajoutent les scientifiques ; les tests génétiques les détectent toutes, quel que soit leur statut.)
Les profils de recroissance et de succession, car certaines espèces, déclinaient, et d’autres les ont remplacées, étaient étonnamment semblables d’une toilette à l’autre ; en seulement cinq heures, la composition de la population dans chaque toilette s’est stabilisée.
Lorsque l’équipe a essayé de cultiver les microbes de surfaces différentes dans chaque pièce, ils ont trouvé un ensemble de bactéries vivantes avec une abondance écrasante : Staphylococcus.
" Ce sont de vrais survivants ", a dit Jack Gilbert, écologiste microbien au Argonne National Laboratory, et co-auteur de la nouvelle étude. Même après que quelques toilettes aient été fermées, ces communautés de microbes générées par l’homme ont continué à prospérer.
Dans le résumé, les auteurs indiquent que " Des gènes de virulence associés au SARM ont été retrouvés sur les sols, mais n’étaient pas présents dans le pangénome des Staphylococcus. L’abondance des virus, principalement des entérophages, des virus du papillome humain et des virus de l’herpes humain, était significativement corrélée avec une abondance de bactéries, et ont montré un ratio faible inattendu des virus aux bactéries dans les prélèvements de surface, ce qui suggère que les hôtes bactériens sont pour la plupart en sommeil sur les surfaces des environnements de ces lieux. "
Référence. Sean M. Gibbons, Tara Schwartz, Jennifer Fouquier, Michelle Mitchell, Naseer Sangwan, Jack A. Gilbert, and Scott T. Kelley. Ecological succession and viability of human-associated microbiota on restroom surfaces. Applied and Environmental Microbiology Published ahead of print 14 November 2014, doi: 10.1128/AEM.03117-14.
NB : Cela étant dit, continuez à nettoyer très régulièrement vos toilettes …
Le French kiss est bon pour la santé car il permet l’échange d’espèces bactériennes
Rassurez-vous, je ne recherche pas de volontaire pour faire un ou des french kiss !
"Comment de nombreuses bactéries se propagent par un seul baiser sur la bouche?" Question essentielle me direz-vous et le sujet a donc fait l’objet d’une étude publiée dans la revue Microbiome, rapporte Time du 17 novembre 2014.
Embrasser sur la bouche est excellent pour avoir des microbes dans votre bouche de la part de vos nouveaux partenaires, selon une nouvelle étude parue dans la revue Microbiome. Un baiser sur la bouche de 10 secondes peut propager 80 millions de bactéries entre les bouches.
L’auteur de l’étude, Remco Kort, professeur et chercheur au Netherlands Organisation for Applied Scientific Research (TNO) a demandé à des couples visitant un zoo aux Pays-Bas s’ils voulaient participer à une étude sur les baisers sur la bouche. 21 couples ont accepté et ont eu leurs langues écouvillonnées et leur salive prélevée, avant et après un baiser.
Etant donné qu’ "un certain nombre d’études montrent que l’augmentation de la diversité des espèces bactériennes est une bonne chose", dit Kort, le french kiss ne peut être qu’une bonne chose !
TUSZYN, Pologne - Les habitants d'une petite ville de Pologne ont refusé que Winnie l'ourson devienne la mascotte d'un parc de jeux pour enfants, jugeant que le célèbre petit ourson est «inapproprié».
«Le problème avec cet ours est qu'il n'a pas une tenue complète», a indiqué le conseiller municipal de la ville de Tuszyn, Ryszard Cichy. «Il est à moitié nu ce qui est totalement inapproprié pour des enfants», a-t-il ajouté.
Un autre conseiller a suggéré que Winnie ne porte pas de pantalon «parce qu'il n'a pas de sexe. C'est un hermaphrodite».
Sur ce point, une autre conseillère a d'ailleurs insinué que l'auteur du célèbre conte pour enfants, Alan Alexander Milne, aurait «coupé les testicules de son ours avec son rasoir parce que lui-même avait des problèmes d'identité». «Imaginez, c'est très perturbant!», s'est-elle écriée en plein conseil municipal.
Les propos tenus lors de ce conseil ont été enregistrés et transmis à la presse locale, a rapporté le journal le Croatian Times.
Le conte Winnie l'ourson est inspiré de la véritable histoire de Winnie, un ours noir orphelin dont la mère avait été tuée par un chasseur en Ontario. Recueilli en 1914 par le lieutenant Harry Colebourn, de l'armée canadienne, il est alors baptisé Winnie en l'honneur de la ville de Winnipeg, où vivait le lieutenant avant la guerre.
Winnie devient le fidèle compagnon de Colebourn, il divertit les troupes et il l'accompagne même en Grande-Bretagne. Le lieutenant en fera don au zoo de Londres, où il finira ses jours et mourra en 1934.
À Winnipeg, on trouve dans le parc Assiniboine une galerie dédiée au célèbre ourson. Une statue de bronze du lieutenant Colebourn avec son fidèle Winnie trône d'ailleurs sur le terrain de jeux du parc.
Allez voir ce blog: impayable!!!!
D'autres, qui ont fait l'ENA, ne sont pas meilleurs!
Encore un qui se prend pour la volvo!!!
Un étudiant sauvé par ses livres lors d’une fusillade sur un campus
Jason Derfuss venait d’emprunter des livres à la bibliothèque, sur le campus de l‘université de Floride, quand un homme armé lui a tiré dans le dos ce jeudi. Ses livres ont arrété la balle, lui sauvant la vie. Le tireur a été abattu par la police.
C’est une histoire incroyable. Jason Derfuss lui-même n’en revient pas. Alors que l’étudiant de l’université de Floride, dans la ville de Tallahassee, venait emprunter des livres à la bibliothèque du campus, un homme armé fait irruption dans son dos. Il est près de minuit et demi dans la nuit de mercredi à jeudi, quand l’homme commence à tirer. Jason entend les coups de feu mais n’est pas touché. Du moins c’est ce qu’il pense. En regardant dans son sac, une fois le tireur abattu par la police, il se rend compte que plusieurs des livres sont troués. Le jeune homme met alors la main sur la balle qui aurait pu le tuer, arrêtée par les livres qu’il transportait.
Remis de ses émotions, Jason poste un message sur Facebook. Il y explique son histoire: "Je ne le savais pas encore, mais le tireur m’a visé en premier. J’ai entendu un tir mais je n’ai rien senti, le tir ne m’avait pas touché. Il (le tireur) était à un mètre et demi de moi, mais il a touché mes livres. Des livres que je venais d’emprunter à la bibliothèque, des livres qui n’auraient pas du arrêter la balle. Mais ils l’ont fait".
Jason Derfuss a donné une interview à la NBC, dans laquelle il exprime son incrédulité. "C’est miraculeux que je sois encore en vie" confie-t-il, expliquant que lorsqu’il a entendu le premier coup de feu, tiré dans son dos, il s’est immédiatement retourné pour voir le tireur, qui s’éloignait déjà vers un autre étudiant sur lequel il tire deux fois. Jason s’est ensuite précipité vers sa voiture et appelle son père, qui le presse de contacter la police. Ce n’est qu’une fois rentré chez lui que le jeune homme regarde à l’intérieur de son sac à dos. Et découvre que ses livres lui ont sauvé la vie.
Trois étudiants ont été blessés par la fusillade, selon les informations de NBC .Les autres se sont tous réfugiés derrière les étagères ou dans des salles de la bibliothèque, barricadés avec des tables et des chaises. A l’arrivée de la police, un face-à-face a lieu entre l’homme armé et une petite dizaine de policiers. Après plusieurs sommations, sans réponses, les policiers ouvrent le feu et abattent le tireur.