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  • Boire un petit coup, c'est plus qu'agréable!

    Alcool, soleil, antibiotiques... Un médecin met les pieds dans le plat

    Didier Raoult, professeur de microbiologie à la faculté de biologie de Marseille, s'inscrit en faux contre des théories acceptées par la majorité du corps médical.

    C'est un livre qui commence à faire parler de lui. Dans Votre Santé, tous les mensonges qu'on vous raconte et comment la science vous aide à y voir clair (Michel Lafon), le professeur Didier Raoult cherche à démonter quelques mythes médicaux. Selon lui, ces idées seraient entretenues par les médias, notamment dans le cas de la grippe aviaire H1N1 de 2009, ou bien par le corps médical lui-même, qui n'aurait pas suffisamment évolué au fur et à mesure des découvertes.

    Chercheur en microbiologie et spécialiste des maladies tropicales émergentes à la faculté de Marseille, Didier Raoult cherche à bousculer certaines théories pourtant bien implantées. Francetv info vous livre quelques-uns de ses arguments.

    L'alcool est bon, à petite dose

    "Les personnes qui consomment jusqu'à quatre verres de vin (40 grammes d'alcool) par jour auraient (...) une meilleure espérance de vie que celles qui n'en boivent pas du tout, l'effet le plus favorable étant lié à la consommation de deux verres et demi", explique Didier Raoult dans son livre, cité par Le Point du 30 avril. Il attaque l'Institut national du cancer (Inca) pour qui les dangers liés à l'alcool commenceraient à la première goutte.

    Didier Raoult est formel : "En biologie, la notion de seuil n'existe pas. Cela signifie qu'il n'y a pas de quantité d'alcool à partir de laquelle il devient dangereux d'en boire. La seule chose que l'on peut affirmer, c'est qu'il existe un risque grandissant avec la quantité consommée". Mais cette quantité n'est pas la même selon les individus, ce qui empêche de parler de limite universelle à ne pas franchir. "Nous sommes une population hétérogène composée d'individus plus ou moins vulnérables aux effets de l'alcool. Certaines personnes déjà exposées à des cofacteurs cancérogènes, comme le tabac et l'amiante, présentent un risque accru".

    Il est impossible de prédire l'impact d'une épidémie

    "On s'évertue à 'modéliser' l'avenir d'après ce que nous savons du passé, mais nous sommes dans des écosystèmes changeants, il ne se passe jamais deux fois la même chose. (...) Aucune des prédictions apocalyptiques sur le Sras [syndrome respiratoire aigu sévère, apparu en 2002 en Chine], la grippe aviaire ou le virus H1N1 ne s'est réalisée", précise Didier Raoult au Point.

    Avec cette déclaration, le professeur cherche à déminer les paniques créées par les médias lors du passage de ces maladies, alors que certaines affections connues mais moins spectaculaires font davantage de victimes. "Même de très prestigieux journaux scientifiques comme Science ou Nature consacrent beaucoup plus d'articles aux dangers nouveaux et spectaculaires qu'aux questions sanitaires de fond", déplore-t-il.

    Certains vaccins sont inutiles

    Si 80% des Français se disent favorables à la vaccination, les nouveaux vaccins comme celui contre la grippe saisonnière font face à des soupçons grandissants. Pour Didier Raoult, cette méfiance vient aussi du fait que certains d'entre eux sont aujourd'hui superflus. "Il y a des vaccinations obligatoires en France qui sont inutiles. Honnêtement, le vaccin contre la poliomyélite ne sert à rien, sauf si on va dans des endroits où il y a des résidus", explique Didier Raoult au micro de France Inter. Dans Le Point, il va un peu plus loin en affirmant que "certains médecins continuent d'adhérer à des règles établies à une époque où le risque d'épidémie était réel, mais qui ne sont plus justifiées aujourd'hui".

    Pour ou contre les vaccins? Didier Raoult veut examiner les choses autrement et fait un "pari sur l'intelligence". "Ce qu'il faut se demander, c'est si c'est bon pour moi, si c'est justifié à l'heure actuelle, si c'est bon pour la population. Il y a du tri à faire", observe-t-il sur France Inter.  

    Le soleil, c'est bon pour la santé

    "La seule recommandation valable, selon moi, est d'éviter les coups de soleil à répétition chez les enfants à peau claire", explique Didier Raoult dans son livre. La consommation de crème solaire serait donc presque inutile pour le reste de la population. Pourtant, des études scientifiques sérieuses ont montré que des groupes de personnes utilisant une lotion de protection sont moins sujets à des mélanomes, premiers marqueurs d'un cancer de la peau.

    Mais ce n'est pas tout. "Pour le reste, il y a un paradoxe (...), on commence à se rendre compte que des expositions multiples au soleil, quand on a un mélanome, entraînent des mélanomes beaucoup plus bénins. En somme, plus on a pris de soleil, moins le mélanome est grave", détaille-t-il sur le plateau du "Grand Journal" de Canal+. Une étude américaine, diffusée par Sciences et Avenir, menée sur 100 000 femmes pendant vingt ans, avait pourtant montré que cinq coups de soleil graves avant 20 ans suffisaient pour multiplier le risque de mélanome par trois.

    Pas de résistance des bactéries aux antibiotiques 

    C'est un débat qui agite les cercles médicaux: à force d'utiliser les mêmes antibiotiques, même à haute dose, les bactéries s'adaptent et deviennent résistantes. Aux Etats-Unis, ces "super-bactéries" causeraient la mort de 23 000 personnes chaque année.

    Pour Didier Raoult, cette situation n'est qu'une chimère. "Je crois que nous sommes capables de traiter 100% des bactéries, mais à condition de nous servir du spectre très large d'antibiotiques dont nous disposons", affirme le professeur au Point. Il sous-entend notamment que les laboratoires pharmaceutiques stopperaient la commercialisation des molécules tombées dans le domaine public, et qui ne rapporteraient donc plus d'argent.

    Or, ce sont ces molécules qui pourraient résoudre le problème. "On a cessé de produire [les médicaments] qui ne rapportent plus d'argent, alors que c'est en variant les molécules et en réintroduisant l'usage d'antibiotiques anciens qu'on évite la résistance", estime-t-il. 

    La grippe se traite avec des antibiotiques

    "Les antibiotiques, c'est pas automatique". Depuis 2002, cette phrase hante les discussions dès qu'un médicament de ce type est prescrit. A la base de cette affirmation, la preuve scientifique qu'ils ne sont pas utiles pour soigner les virus, dont celui de la grippe.

    Mais, comme le souligne Didier Raoult, les surinfections bactériennes, qui peuvent survenir avec la grippe, sont souvent les plus dangereuses. "Le risque, si une grippe perdure au-delà de trois jours, est la survenue d'une surinfection bactérienne respiratoire pouvant entraîner une septicémie en quarante-huit heures. (...) Il est donc erroné de croire qu'une grippe ne se soigne pas avec des antibiotiques ! Dès qu'une grippe persiste plus de trois jours, il faut en prescrire", plaide-t-il.

    Pour étayer son argumentation, Didier Raoult s'appuie sur l'histoire, et notamment celle de la grippe espagnole, qui a sévi entre 1918 et 1919. "On sait maintenant que, parmi les 40 millions de victimes de la grippe espagnole, (...) la plupart sont mortes de surinfections bactériennes". De quoi faire revivre le débat.

     

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    Comme je ne veux pas me retrouver au tribunal pour apologie de crime contre la connerie française, je vous informe que boire est dangereux pour votre santé!

     

     

  • Savez-vous que votre chien peut vous donner la peste? C'est sérieux, pas une blague

    Danger: les chiens transportent la peste

    Les faits remontent à un peu moins d’un an, au 28 juin 2014 précisément, dans le Colorado (Etats-Unis). Ce jour-là, un homme d’âge moyen, jusqu’alors en bonne santé, commence à avoir de la fièvre et à tousser. Le lendemain, les symptômes s’aggravent: il crache du sang. Hospitalisé, les médecins diagnostiquent une pneumonie. Six jours plus tard, devant l’aggravation de son état, il est transféré en réanimation et est intubé. Les analyses sanguines détecteront au test moléculaire PCR la présence de Yersinia pestis, le bacille de la peste. Le patient recevra deux antibiotiques et sortira guéri après 23 jours d’hospitalisation.

    Cherchant à comprendre l’origine de cette peste pulmonaire, une infection très rare aux Etats-Unis où l’on ne dénombre seulement 8 cas par an en moyenne dans des régions semi-rurales, les médecins découvriront vite que leur patient est le propriétaire d’un chien, un Pit-bull âgé de deux ans, qui avait développé une fièvre, une rigidité des mâchoires et un trouble de coordination des membres antérieurs quatre jours avant le début de la maladie de son maître. Amené dans une clinique vétérinaire, l’animal sera euthanasié du fait de graves difficultés respiratoires et de vomissements de sang. Tout au long de l’agonie du chien, son propriétaire ne l’avait pas quitté, restant très proche de lui. Une fois malade, il s’est résigné à autoriser à ce que des examens biologiques soient pratiqués sur la dépouille de l’animal. Les analyses (PCR et mise en culture) sur les tissus et organes de l’animal ont alors révélé la présence du bacille de la peste.

    Dans le même temps, deux autres personnes, employées dans la clinique vétérinaire qui avait accueilli le chien pestiféré, développent des symptômes. Deux jours après les premiers signes de maladie chez le propriétaire du chien, une femme, qui avait été en contact étroit avec l’animal malade, présente une fièvre et de la toux. Une bronchite est diagnostiquée. Un traitement par antibiotique est débuté. Une semaine plus tard, le diagnostic de pneumonie est établi à l’hôpital. Cinq jours après, le bacille de la peste est isolé dans les crachats et la présence d’anticorps spécifiquement dirigés contre Y. pestis, preuve d’une infection récente, est retrouvé dans le sang.

    Puis c'est au tour d’une autre employée de la clinique vétérinaire de se sentir mal. Elle se traite tout seule en prenant un antibiotique pour sa fièvre avec frissons. Elle se plaint de douleurs musculaires et d'une grande fatigue. Mais ses symptômes s’aggravent, laissant place à une sensation d’oppression thoracique et à une toux tenace.

    Enfin, une autre femme qui avait été en contact étroit avec le premier patient tombe malade. Une pneumonie est diagnostiquée. Cette personne avait approché de près le Pit-bull quand il crachait du sang. Elle avait même porté la dépouille du chien et ses mains avaient alors été en contact avec le sang de l’animal. Comme les trois autres malades, cette patiente sera traitée avec succès.

    Au total, ce sont donc quatre personnes chez lesquels le diagnostic de peste pulmonaire fut posé. Les trois premiers patients ont développé une pneumonie après avoir été en contact étroit avec le chien malade. L’origine de l’infection du quatrième patient est moins certaine dans la mesure où elle avait été en contact à la fois avec le chien (lors  de la période d’incubation de la maladie de l'animal) et son propriétaire (au moment où celui-ci crachait du sang). Comme la période d’incubation de la maladie est habituellement courte, il est vraisemblable que cette personne ait été contaminée par le premier patient.

    Ce quatrième cas de peste pulmonaire aurait donc pour origine une transmission interhumaine. Il faut remonter à 1924 pour trouver trace d’une observation semblable, en l’occurrence lors d’une épidémie de peste à Los Angeles. Seulement 74 cas de peste pulmonaire ont été recensés entre 1900 et 2012 aux Etats-Unis.

    La peste a pour réservoir principal les rongeurs et est transmise entre ces animaux par piqûre de puces. Dans le Colorado, les chiens sont piqués par les puces des "chiens de prairie", des rongeurs qui creusent de vastes galeries souterraines. Ce sont les puces infectées que les chiens ramènent au domicile de leurs propriétaires.  

     

    Cette épidémie, résultat d’une transmission directe d’un chien à l’homme, constitue un événement d’autant plus rare qu'un seul cas semblable a été rapporté à ce jour. Il a été décrit en Chine en 2009. Ces observations sont également très inhabituelles dans la mesure où un chien infecté par Y. pestis ne développe généralement pas de symptômes ou seulement une fièvre qui cède d’elle-même.

    Les vétérinaires devraient avoir à l’esprit qu’un animal domestique malade, notamment un chien, peut être atteint de peste dans les zones où cette affection sévit à l’état endémique chez les rongeurs, concluent les auteurs du Tri-County Health Department du Colorado, de la division des maladies infectieuses émergentes et zoonoses des CDC et des services de diagnostic vétérinaire de l'Université du Colorado, qui publient ces cas cliniques dans le numéro du bulletin épidémiologique des CDC (MMWR) daté du 1er mai 2015.

     

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