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Liberté - Page 66

  • Y'a que la vérité qui fâche!

    La lecture du journal La Croix, je l’avoue, est à vous faire parfois désespérer d’être catholique.

    Georges Michel - Colonel à la retraite (le rédacteur de cet article)

    Sans mauvais esprit, surtout en ce temps de Noël, la lecture du journal La Croix, je l’avoue, est à vous faire parfois désespérer d’être catholique. Ainsi, Mme Isabelle de Gaulmyn y a commis un papier le 27 décembre intitulé "Confusions corses" suite aux incidents que nous savons. Je vous laisse aller le découvrir sur internet.

    Cette journaliste, "spécialiste des questions religieuses" et qui a son rond de serviette dans l’émission C dans l’air, n’hésite pas à dire que les discours "identitaires" que l’on entend d’Ajaccio à Béziers "ne sont que la pâle réplique de l’idéologie sinistre convoyée par Daesch, visant à anéantir sur ses terres tous ceux qui n’ont pas la même foi“. On vous l’a dit et répété depuis les régionales…

    Mais c’est la fin de cet article qui a retenu toute mon attention. "La Corse, pas plus que la France, n’est une "terre chrétienne". C’est un pays aux racines en partie chrétiennes, certes. Mais un christianisme qui a toujours placé au premier rang de ses valeurs l’accueil de l’étranger, jusqu’à reconnaître cet étranger comme l’un des siens. "Car bien évidemment, Mme de Gaulmyn, en plus d’être une "spécialiste" des religions, est certainement une grande connaisseuse de la Corse et de son histoire.

    Pour ma part, je n’ai pas cette prétention mais durant mes nombreux voyages sur cette île (le premier remonte à 1977), j’ai toujours été frappé par la profusion d’églises, de chapelles, de tombeaux disséminés dans la périphérie des villages et surmontés d’une croix. Par ailleurs, l’histoire nous apprend que le diocèse d’Ajaccio fut fondé au troisième siècle (après Jésus-Christ, je précise peut-être pour Mme de G. !), un siècle à peine après celui de Lyon. Excusez du peu. La Corse donna sept saints à l’Eglise, dont Sainte Dévote, patronne de Monaco, sur l’autel de laquelle la princesse Charlène alla déposer son bouquet de mariée!

    Notons qu’aux VIIIe et XIe siècles, la Corse eut à faire face à l’étranger. Je veux évoquer les raids des Sarrasins, obligeant la population corse à émigrer à l’intérieur des terres. Puis le Turc succéda au Sarrasin à partir du XVIe siècle dans ces opérations de pillage. Des dizaines de tours furent alors construites sur le littoral pour prévenir ces razzias.

    Si les Corses ont montré "un christianisme qui a toujours placé au premier rang de ses valeurs l’accueil de l’étranger, jusqu’à reconnaître cet étranger comme l’un des siens", pour reprendre verbatim la phrase toute faite de Mme de G., ce ne fut pas en ouvrant ses portes au Sarrasin et au Turc mais au Grec chrétien, chassé par les Ottomans de sa terre ancestrale du Péloponnèse au XVIIe siècle. Les descendants de ces 600 Grecs habitent encore en Corse, dans le village de Cargèse où la messe est toujours célébrée dans le rite byzantin.

    Voilà donc pour les "racines en partie chrétiennes" de la Corse.

    On serait donc heureux que Mme de G. prenne une pioche, et non pas un stylo, pour nous sortir de terre ces "racines en partie non chrétienne" de la Corse.

    Mais qu’on me pardonne, j’allais oublier. Connaissez-vous l’hymne de la Corse adopté par les chefs nationaux au XVIIIe siècle et encore chanté aujourd’hui sur l’Île de Beauté ? Il s’agit du Dio vi salvi Regina. En français : Que Dieu vous garde Reine. Et spécialement pour Mme de G. du journal La Croix, en latin, s’il vous plaît : Salve Regina…

  • Il est né le Divin Enfant!

    http://didiergouxbis.blogspot.fr/2015/12/hosties-sanglantes-sainte-marie.html

    Enfin, ça y est, depuis le temps qu'on l'attendait: le vivre-ensemble est là, concret, généreux, réjouissant, indubitable. Le 24 décembre au soir, comprenant à quel point les catholiques risquaient d'être menacés dans ce pays de France qui leur est naturellement hostile depuis des siècles, de braves et bons musulmans ont décidé de protéger les messes de minuit ; qui, sans eux, auraient peut-être pu se finir à la kalach au moment de l'élévation. Hosties sanglantes à Sainte-Marie: bon titre.

    Mais protéger contre qui? Des bouddhistes enfouraillés? Des brahmanes au kriss entre les dents (Gloire! Noël! Kriss nous est né!) Des animistes fanatiques? Des athées bourrés? Des adventistes sous acide? On ne le dira pas, les membres du gouvernement étaient ailleurs, les plumitifs réveillonnaient. Nos gentils musulmans nous gardaient (gloire leur soit rendue) d'on ne savait qui. L'information intéressante était que, enfin, dans ce climat d'insécurité provoqué par on ne sait qui, venu on ne sait d'où, les musulmans avaient décidé de prendre en main la sécurité du petit Jésus, du bœuf, de l'âne et de la clique. Il y avait de quoi sangloter d'émotion.

    C'est ce qu'a fait aussitôt un certain Cazeneuve, que l'on prétend ministre de la République laïque, et socialiste de surcroît. Ce folklorique épouvantail a signifié officiellement son respect aux courageux enturbannés qui ont pris sur leur temps de ripailles pour venir défendre nefs, chœurs, transepts, cryptes, travées, fidèles, officiants et triforiums des hordes d'adorateurs du Dieu Soleil qui les menaçaient.

    À quelque temps de là, une couple d'heures, le même fantomatique maroquiné s'indignait hautement de ce que plusieurs centaines de Corses aient pu se froisser qu'une poignée de bouseux locaux réagisse de manière virile au piège tendu à leurs pompiers locaux, sans doute par des fidèles de la Terre Mère, au cri fédérateur de: “Sales Corses dehors, vous n'êtes pas chez vous ici!".

    Monsieur le ministre de l'Intérieur, des Cultes, du sourcil froncé et de la Fraternité bien comprise ne semble pas s'être avisé qu'il s'inclinait avec componction devant ce qu'il condamnait d'autre part, à savoir des sortes de milices privées, ayant décidé de suppléer à l'incurie de ses propres services pour protéger eux-mêmes des gens menacés par… par on ne sait et ne saura pas qui.

    Il est vrai que M. Cazeneuve ne peut pas être partout, ni penser à deux choses simultanément ; même si elles se ressemblent.

     

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  • Conte de Noël

    On sonne à la porte:

    Un homme, costume sombre: Bonjour. Kévin Corbeau, ministère des Affaires sociales et des Nouvelles parentalités. Je suis contrôleur social de citoyenneté assermenté. Je suis bien chez monsieur Louis-Gérard Martin?

    Monsieur Martin, alias le père: Oui, bonjour monsieur… Que puis-je faire pour vous?

    L’homme au costume sombre, alias le contrôleur social: C’est plutôt moi qui puis faire quelque chose pour vous, monsieur Martin. Les enseignants de votre fille ont signalé son comportement à nos services. J’ai donc reçu un mandat du préfet pour l’interroger. En votre présence, naturellement. Puis-je entrer?

    Le père, très surpris: Pardon, mais il doit y avoir erreur. Ma fille n’a aucun problème de comportement scolaire, elle est enchantée de sa classe de CP, est intarissable sur ses copines de classe, et apprend plutôt très bien à lire et à écrire, à en juger par ses notes.

    Le contrôleur social: (entre d’autorité dans le salon familial) Il ne s’agit pas de ses notes. Ou plutôt, si, mais pas comme vous l’entendez. Il semblerait que les progrès de votre fille montrent qu’elle reçoit une aide anormalement élevée de ses parents à la maison, les professeurs estiment impossible qu’avec leurs méthodes de lecture égalitaires, votre fille ait pu apprendre aussi vite à lire avec une diction parfaite. Il y a rupture d’égalité avec les enfants dont les parents sont issus de milieux plus modestes et ne peuvent pas aider leurs enfants avec autant d’efficacité. Il convient donc de vérifier que l’assistance que vous lui apportez n’est pas susceptible de porter préjudice aux autres enfants.

    Le père: (ouvre de grands yeux écarquillés) Mais enfin, quels parents ne souhaitent pas aider leurs enfants à progresser, dans la mesure de leurs possibilités?

    Le contrôleur social: Justement, ces possibilités ne sont pas les mêmes pour tous. Nous devons vérifier, selon les termes de la loi Belkacem sur l’égalité parfaite des chances du 1er avril 2016, que les élèves qui fréquentent la même classe que votre fille ne subiront ni désavantage excessif à la sortie de leurs études, ni un sentiment de déclassement ou de frustration du fait de la supériorité des résultats scolaires de votre fille qui seraient explicables non par ses mérites propres mais pas la supériorité de la situation sociale de ses parents. Je dois maintenant interroger votre fille. Comment t’appelles-tu ma petite?

    L’enfant: Amélie !

    Le contrôleur social: C’est joli, ça, Amélie. Dis-moi, est-ce que des fois, tu lis avec tes parents?

    Amélie: Ouiii. Tous les soirs, Papa ou maman me lit une histoire.

    Contrôleur social: Quelles histoires?

    Amélie: Ben, en ce moment, j’aime bien qu’ils me lisent "Martine en voyage", ou "Martine au cirque". Et parfois, mon père me lit des passages de "la science expliquée aux enfants".

    Le contrôleur social: Évidemment, lecture quotidienne, et ouverture précoce de l’esprit d’Amélie à la science. Ça démarre mal. Mais voyons le côté positif des choses. Je vois qu’il y a un bon équilibre entre des histoires mettant en scène une petite fille et des lectures plus orientées vers la science qui restaient encore trop longtemps l’apanage des garçons. C’est que nous devons aussi vérifier l’équilibre de genre de l’éducation que vous apportez à votre enfant.

    Le père, éberlué: Pardon? L’équilibre de genre?

    Le contrôleur social: Oui. Les enseignants nous ont signalé que votre fille avait tendance à féminiser les sujets de réflexion citoyens abordés en classe, tels que la recherche de métiers à faire plus tard, ou le rôle du sport dans la fabrication du vivre-ensemble. Elle semble naturellement privilégier des métiers ou des activités sportives et artistiques fortement féminisés, comme infirmière ou danseuse étoile.

    Le père: Et alors? Où est le problème?

    Le contrôleur social: Ne faites pas semblant de ne pas comprendre, monsieur. Vous ne pouvez ignorer que les stéréotypes genrés auxquels les enfants sont soumis peuvent restreindre leur liberté future de choix de leur identité sexuelle. De surcroît, mettre dans la tête d’enfants nés biologiquement avec des organes génitaux féminins qu’ils sont une fille, ou l’inverse pour les garçons, bride les possibilités de développement personnel qui s’offrent à eux. Enfin, cela peut contribuer à enfermer les futures femmes dans des rôles subalternes que la société encore patriarcale, qui était notre modèle jusqu’à la loi Taubira de septembre 2016, et dont nous peinons à éradiquer tous les stigmates, leur assigne traditionnellement.

    Le père: Pardon, mais tout à l’heure vous me disiez qu’en l’aidant, je risquais de l’avantager exagérément, et maintenant vous me dites que je l’enferme dans de soi-disant stéréotypes qui peuvent la pénaliser? Je vous jure que je ne fais pas semblant de ne pas comprendre…

    Le contrôleur social: Voyez-vous, les parents fautifs que nous décelons ont souvent ce type de comportement éducatif totalement incohérent, tantôt visant à pousser leurs enfants à obtenir des résultats chiffrés supérieurs à la moyenne, mais sans tenir compte des déséquilibres émotionnels qu’ils peuvent engendrer chez eux.

    Le père: C’est ahurissant. On vous paie pour dire ce genre de conneries?

    Le contrôleur social: Attention monsieur, je vous rappelle que je suis ici avec un mandat préfectoral, et que toute résistance de votre part pourra valoir poursuites. Je continue. Je souhaite interroger Aurélie…

    Le père, agacé: Amélie…

    Le contrôleur social: Oui, c’est ça, Amélie. (Note sur un formulaire, en citant à voix haute): Prénom ancien. Famille à caractère traditionnel, fonctionnant sans doute sur un modèle patriarcal indésirable… (Se tourne vers la petite fille) Amélie?

    Amélie: Oui monsieur?

    Le contrôleur social: Qu’est-ce que tes parents t’ont offert à Noël, ma petite?

    Amélie: Des poupées Barbie !

    Le contrôleur social: Ah? Pas de tracteur? De legos? De tenue de cow-boy?

    Amélie: Pouah ! Non, c’est des jouets de garçon, ça !

    Le contrôleur social: (se tourne vers le père) Vous rendez vous compte qu’à à peine 6 ans, votre fille reproduit déjà les stéréotypes genrés qui vont limiter ses chances d’accéder à l’égalité Homme/Femme dans l’avenir? Pourquoi ne lui offrez-vous que des jouets tellement ostensiblement genrés?

    Le père, dubitatif: Euh, le père Noël lui a amené ce qu’elle a commandé…

    Le contrôleur social: Ah, vous voyez? Tout d’abord, vous rejetez la faute sur un prétendu choix de votre fille, choix que lui impose le milieu stéréotypique dans lequel elle baigne. Ensuite, vous utilisez la vieille métaphore du Père Noël pour lui annoncer ses cadeaux, métaphore dont le côté patriarcal ne vous aura pas échappé. Vous instillez dans l’esprit de votre fille que c’est un père, donc un homme, qui lui amène cadeaux et bienfaits. Il ne faudra pas s’étonner, si, plus tard, elle croit que c’est prioritairement le rôle du mari que de travailler et ramener au foyer sa subsistance.

    Le contrôleur social: (se tourne vers la petite fille) Dis-moi, tu portes toujours des robes et des jupes?

    Amélie: Ouiii. C’est trop bien les robes. Tu veux voir ma robe rose que le père Noël il m’a apporté? Elle est trop classe!

    Le contrôleur social: (se tourne vers le père) Une robe rose! Je vois que vous perpétuez dans les choix que vous faites pour l’habillement de votre fille les stéréotypes sexués qui tendent à vouloir lui conférer à tout prix une identité féminine. Vous ne lui permettez pas de déterminer librement son identité sexuelle.

    Le père: (se demandant ce qui lui arrive) Ah pardon, elle a librement choisi les vêtements qui lui plaisent. Et la dernière fois qu’on lui a acheté un jean, elle a refusé de le porter. Elle n’aime que les robes et les jupes, sauf par temps froid, évidemment.

    Le contrôleur social: (agressif) Sachez monsieur, qu’à son âge, elle n’aime que ce que vous et votre épouse lui avez appris à aimer. Je suis désolé, mais l’éducation de cette jeune fille est déplorable. Je vais de ce pas demander son placement chez une assistante familiale assermentée, dûment formée à l’égalité de genre.

    Le père: (haussant lui aussi le ton) Mais bon Dieu, vous êtes un grand malade! Vous voulez nous retirer notre fille parce qu’elle joue à la poupée et porte des robes?

    Le contrôleur social: Attention à ce que vous dites, il y a outrage à fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions. Vos propos montrent que non seulement vous refusez d’admettre votre culpabilité, mais que vous vous complaisez à reporter sur autrui les accusations de mauvaise éducation qui vous concernent, c’est typique des parents maléduquants! Ensuite, vous utilisez l’expression Bon Dieu, là encore figure patriarcale, toutes les religions masculinisent leurs dieux et prophètes, avez-vous remarqué? Sur un ton coléreux suggérant que vous puissiez commettre des actes violents, au nom de votre allégeance à Dieu. Je dois signaler un risque de radicalisation au fichier S!

    Accessoirement, vous ne dominez pas votre masculinité à tendances violentes éruptives. Je me dois de présenter votre dossier en urgence non seulement aux services sociaux, mais au procureur. Je vous assigne d’ores et déjà à domicile pendant la durée de la procédure, selon les termes de la révision constitutionnelle Hollande de février 2017.

    Le père: C’est honteux! Vous me parlez de préjugés, mais c’est vous qui vous donnez le droit de détruire une famille sur la base de deux trois questions stupides et de conceptions de la famille et de l’éducation contre nature! C’est un abus de pouvoir! Vous êtes pire qu’un nazi! Hors de ma maison!

    Le contrôleur social: Et voilà. Aucun contrôle de vos émotions. Vous êtes visiblement inapte à l’éducation d’un enfant. Soit, je m’en vais, monsieur Martin, mais je reviendrai. Je transmets immédiatement par mon appli smartphone mon ordre d’assignation à domicile à la préfecture, en vertu des pouvoirs que m’octroie la loi organique Valls de mars 2017, pour que vous ne soyez pas tenté de fuir avec votre enfant, en attendant que je revienne avec les forces de l’ordre. Nous transmettrons en outre au procureur une demande de castration chimique, conformément à la loi Touraine d’août 2017, en complément du placement de votre fille, afin qu’aucun autre enfant ne soit victime des errements éducatifs que vous avez déjà infligés à Amélie.

    Le père: (paniqué) Attendez… attendez… Je me calme. Il doit bien y avoir un moyen d’arranger ça? Tout cela ne peut qu’être un gigantesque malentendu… Il n’y a rien que je puisse faire?

    Le contrôleur social: Si par cette formulation, vous envisagez de régler la question par une enveloppe, sachez que vous aggravez votre cas… D’autant plus que depuis la loi Sapin du 18 décembre 2016, conserver des coupures en cash est un délit. Vous ne conservez pas de cash pour des transactions non déclarées, monsieur?

    Le père: (visage bleu) Grands dieux non ! Enfin, je veux dire, assurément non ! Non ! Ce n’est pas du tout ce que je voulais dire. Mais… si ça doit me permettre de garder ma fille… Ne puis-je suivre des stages, des formations aux nouvelles parenti… parentalités, qui me permettraient de corriger mes erreurs? Faut me comprendre, tous ces concepts, c’est nouveau pour moi…

    Le contrôleur social: Comme pour tous les parents, monsieur. Pourtant, certains arrivent très bien à suivre les préceptes éducatifs égalitaires citoyens renouvelés officialisés par la circulaire Slimani du 1er septembre 2017… Vous n’avez donc pas suivi les programmes télévisés de vulgarisation des nouveaux concepts de parentalité citoyenne diffusés sur le service public aux heures de grande écoute?

    Le père: J’avoue que non. Je ne regarde plus guère la télévision, vous savez…Je travaille beaucoup…

    Le contrôleur social: Ces cours sont également disponibles en ligne sur les sites officiels. Vous n’avez aucune excuse. Bon, enfin… je veux bien vous laisser une chance. Il existe effectivement des stages de certification à l’éducation aux nouvelles parentalités égalitaires non genrées et citoyennes, mais il faut s’assurer que les parents qui y participent ont de bonnes chances d’y réussir leur parcours et ne perturberont pas le déroulement du cursus par des questions incessantes se rapportant à leurs habitudes décadentes d’un passé que nous aimerions à jamais voir révolu. Je comprends votre volonté de faire un effort pour conserver la garde de votre enfant, et je veux bien la noter sur mon rapport, le juge tranchera. Mais je ne puis occulter de faire figurer sur le rapport que je prépare au procureur que vous êtes une famille à risque. L’identification préalable qui nous avait été faite n’était hélas pas fantaisiste…

    Le père: Identification préalable??? Mais… mais… mais… Enfin, comment identifiez-vous ces familles à risque?

    Le contrôleur social: Nous n’identifions pas. Nous opérons uniquement sur dénonciation. Je suppose que vous avez dû attirer l’attention des brigades de vigilance égalitaires citoyennes…

    Le père: Des quoi?

    Le contrôleur social: Quoi, ne me dites pas que vous n’êtes pas au courant non plus? Il s’agit d’associations loi 1901 mise en place par la loi Cazeneuve de mai 2016, et financées par la taxe spéciale sur les écoles et télévisions privées, qui traquent les propos réactionnaires et non conformes à la vérité officielle sur Internet. Je lis sur ma fiche vous concernant que vous tenez un site réactionnaire?

    Le père: Pas du tout ! Je tiens un site libéral !

    Le contrôleur social: Réactionnaire, libéral… Tout ça, c’est la même chose, monsieur Martin, ce sont des idées du passé, ce n’est pas conforme à la nouvelle pensée écocitoyenne solidaire et fraternelle qui doit nous libérer des préjugés anciens. Vous comprenez que des gens qui professent de telles idées anti-égalitaires, si peu citoyennes et tellement conservatrices, soient en priorité ciblés par les chasseurs de mauvais parents.

    Le père: (dans un dernier éclair de lucidité) Je vois. Tout ceci n’est qu’un prétexte, vous pourchassez le délit d’opinion… Seriez-vous aimable de me laisser une copie de mon dossier, que je puisse consulter mon avocat?

    Le contrôleur social: C’est votre droit de consulter un avocat, mais je ne puis vous donner de copie de votre dossier, les photocopies sont interdites depuis la loi Royal de juillet 2017 sur la régénération des forêts primaires qui interdit les copies papier de documents administratifs. Voici les codes qui vous permettront de le consulter par Internet. Naturellement, toute tentative d’impression à domicile de ce document sera détectée par nos systèmes de sécurité et vous vaudra la visite d’un de mes collègues contrôleur environnemental du ministère de la Sauvegarde de la planète. Quant à trouver un avocat d’ici demain, je vous souhaite bien du plaisir. Depuis la loi Taubira du 18 brumaire 2018 établissant un tarif égalitaire unique de consultation, la plupart ont abandonné le métier. Et je vous rappelle que vous êtes assigné à domicile, il faudra donc que vous en trouviez un acceptant de consulter à distance, ce qui reste assez rare vu qu’ils n’acceptent pas les écoutes aléatoires mises en place par la loi anti-terroriste Le Drian du 13 vendémiaire 2018 et font donc la grève des consultations informatisées. Le mieux que vous puissiez faire est de préparer une valise pour Amélie, je reviens demain avec les gendarmes. Au revoir, monsieur Martin. Ah, juste une petite chose. Vous serez aimable de me laisser vos clés? Cela nous évitera d’avoir à enfoncer votre porte“.

     

    https://www.contrepoints.org/2015/12/23/233666-un-conte-de-noel-lavenir-de-la-servitude-egalitaire-et-ecocitoyenne

  • Et, ce n'est pas plus mal!

    L’Assemblée nationale retoque finalement "l’amendement Mediapart"

    Fiscalité. Les sites de presse en ligne, principalement Mediapart et Arrêt sur Images, soumis à un redressement pour s'être auto-appliqués un taux de TVA réduit ne bénéficieront pas, finalement, d’une amnistie fiscale, les amendements en ce sens ayant finalement été rejetés par l’Assemblée en deuxième lecture.

    Coup dur pour Mediapart et Arrêts sur Images. Après s’être auto-appliqués un taux de TVA réduit de 2,1% au lieu des 19,6% réglementaire sur la période 2008-2014 (la loi a depuis févier 2014 évolué en ce sens)arguant estimant que la presse en ligne devait bénéficier du même taux réduit que la presse papier, les deux médias pensaient échapper à des redressements fiscaux de respectivement 4,1 millions et 540 000 euros après que des amendements adoptés en première lecture. Une " amnistie fiscale " adoptée de justesse, à l’époque par l’Assemblée (11 voix contre 10).

    Mais finalement, l’Assemblée nationale a révisé son jugement en deuxième lecture et a finalement retoqué cette amnistie fiscale, défendue par des députés écologistes et socialistes, par 40 voix contre 22, le secrétaire d'Etat au Budget Christian Eckert les jugeant "inapplicables", notamment parce que "la rétroactivité sur la TVA est source d'inégalité", car d'autres sites ont appliqué le taux normal, ce que "le Conseil constitutionnel ne manquerait pas de relever".

    Le président de la Commission des finances (LR), Gilles Carrez abonde, estimant qu’une telle rétroactivité fiscale en matière de TVA "était sans précédent".

     

  • Plus c'est débile, plus c'est gros, plus ça passe!

    Je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais on a des hommes (et des femmes) politiques en France qui passent leur temps à dire n’importe quoi et qui — ensuite — viennent s’excuser d’avoir dit n’importe quoi ! Ils sortent leurs bourdes et, devant l’indignation qu’elles provoquent, expliquent — après coup — qu’ils ont tenu des propos sans doute excessifs, qu’ils n’ont pas mesuré les conséquences de leurs paroles… qu’ils ne voulaient pas blesser… que leurs propos ont été mal compris etc.

     

    Ces êtres supérieurs, s’ils ne contrôlent pas leur cerveau et s’ils ne mesurent pas ce qu’ils disent, alors qu’ils fassent un autre métier et qu’ils s’en aillent.

    Point final: dehors et au suivant.

    Gouverner notre beau pays de France exige pour moi davantage de compétences que faire le pitre dans toutes les émissions télévisés (aux si beaux noms ou titres si tellement pas français du tout: talquechaud, qu'ils disent) où ils se précipitent pour montrer leur grand amour des sans-dents et où ils croient exceller.

    Hélas pour notre intelligence (et curieusement pourtant), il semble que le bon Peuple de France, vous savez la veuve de Carpentras… si bien anesthésié, décérébré et chloroformé par la médiacratie gauchiasse, trouve cela plutôt drôle et sympa. Regardez les taux d'audiences… un peu trafiqués, non?

    Juste un petit rappel du lycée de Versailles:

    Ségolène Royal avait à l’époque présenté des excuses à Jose Luis Zapatero, président du gouvernement espagnol, non pas pour ses propres bourditudes à elle, mais pour Nicolas Sarkozy afin de “mettre un coup d’arrêt à ses dérapages verbaux permanents“.

    Jack Lang avait aussitôt demandé à ses amis espagnols d’excuser Ségolène après les “excuses“ qu’elle avait formulées auprès de José Luis Zapatero: “excusez-la, pardonnez-lui!" avait demandé l’ancien ministre socialiste à ses amis espagnols, sous-entendu, elle ne sait vraiment pas ce qu’elle dit, c'est une sorte de mégère non apprivoisée et non apprivoisable…

    Manuel Valls aurait tenu des propos excessifs à l’égard des Roms. Le Premier ministre a annoncé que le ministre de l’intérieur se serait excusé pour sa maladresse mais le cabinet de Manuel Valls aurait finalement démenti les excuses: il ne se serait en fait pas excusé…

    Madame Trierweiler, l'ancienne compagne, (non pacsée et non aimée de toutes les folles des pipoles mais qui ont changé d'avis lorsqu'elle a été jetée comme un mouchoir en papier) de François Hollande s’était excusée de son côté pour le message qu’elle avait posté sur Twitter en soutien d’Olivier Falorni qui était opposé à Ségolène Royal, lors du second tour des élections législatives.

    Arnaud Montebourg avait, lui, présenté ses excuses à Florence Woerth, la femme de l’ancien ministre du Budget, pour des propos contre lesquels elle avait porté plainte en diffamation…

    Jean-François Copé avait présenté ses excuses à Mohammed Moussaoui, le Président du Conseil Français du Culte Musulman qui avait été heurté par ses propos sur les petits pains au chocolat que c'est la vérité si je ment! mais, il faut se prosterner ventre à terre et cul levé comme d'autres soumis à la connerie humaine; il est bien entendu que c'est à Cuba qu'on fait du cacao.

    François Baroin, ancien ministre de l’Économie, en avait profité à l’époque pour s’excuser, au nom de l’UMP, de l’histoire des “pains au chocolat“ de J.-F. Copé qu’il considérait comme une “insulte“ envers qui ou quoi, on ne sait pas mais il faut faire semblant d'être contre pour ne pas vexer des socialos et autres pré-empteurs de pré-imposture du pognon que verse à grand seaux les administrations territoriales et autres administrations locales et ministérielles ou professionnelles pour obtenir la paix dans les ménages ou les quartier zisolés; quand à la paix des méninges des ménages bien de chez nous, c'est bien foutu, tant qu'il y a 5 millions de chômeurs qui, comme on est bien au courant, doit baisser bientôt puisque le Flamby s'abaisse à nous le dire sans cesse, que veux-tu, toi, sans dents; c'est dit, c'est promis, je ne me représente pas, non mais, puisque je vous le dis!

    Philippe Marini s’était à l’époque excusé d’avoir déclaré qu’il “aurait préféré qu’en 1867 Napoléon III et Bismarck aient un entretien qui débouche autrement et que le Luxembourg n’existe pas“. Sa bourde, qui s’ajoutait à une déclaration de Nicolas Sarkozy, suggérant au Luxembourg d’accueillir des Roms, avait failli provoquer une guerre diplomatique entre la France et le Luxembourg. Et François Fillon, premier Ministre, et le Quai d’Orsay avaient dû présenter leurs excuses et se désolidariser du sénateur UMP. Il y a toujours des gens qui veulent refaire l'histoire de France, la preuve dans tous les manuels scolaires de nos chères têtes blondes.

    Jacques Séguéla s’était lui emporté sur les ondes de “Radio Néo“ en traitant Audrey Pulvar de “salope“. Il s’était excusé dans une lettre à la journaliste. Mais on s'est bien que ceux qui traitent les femmes de salope voudraient bien qu'elles les rejoignent dans leur pieu, quand ils se tapent la branlette en pensant à elles avec, quand même, je l'ai mérité, sa montre au poignet.

    François Bayrou, dans l’affaire Duflot-Valls sur les Roms, avait quant à lui déclaré sur France 24: “En tant que Président de la République, si j’avais soutenu le ministre de l’Intérieur, j’aurais demandé à Mme Duflot de s’excuser ou de quitter le gouvernement […] C’est le minimum de responsabilité“. Et on est bien content qu'il ne sera jamais président monsieur de la Tournette qui tourne, comme la girouette du côté où le vent souffle et qui, fout le camp comme on l'appelle comme le chien de Jean de Nivelle m'a raconté Cadet Roussel.

    Ce Bayrou, en plus, il aurait demandé à Duflot de s’excuser ou de quitter le gouvernement. Sous-entendu si on s’excuse on peut rester au gouvernement! Tous ces gens, c'est comme le serpent Ouroboros, ils tournent en rond en se mordant la queue!

    Si on dit des conneries de ce genre, on doit quitter le gouvernement: parce qu’on montre qu’on ne contrôle ni ses nerfs, ni ses propos, ni le poids des mots, ni son cerveau… Et donc, dans ces conditions, on ne peut évidemment pas participer au gouvernement de la France.

     

  • L'argent de vos impôts

    JEAN-CHARLES TAUGOURDEAU.

    Le député républicain de Maine-et-Loire est le seul à avoir interrogé Manuel Valls, hier, lors des questions au gouvernement, sur l’"amendement Mediapart" adopté par les députés, qui donne à la presse en ligne le même taux de TVA que la presse papier.

    Il a qualifié cela de "cadeau de Noël de 4,1 millions d’euros de fraude fiscale".

    Fleur Pellerin, ministre de la Culture, lui a répondu en justifiant cette amnistie par la nécessité de garantir "la liberté de la presse".

    Pour rappel, ce "petit cadeau" intervient un mois après que Fleur Pellerin eut privé Valeurs actuelles des aides publiques de l’État à la presse.

     

  • Si votre intelligence vous y pousse.....

     

    www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/le-vrai-du-faux/2015/12/09/29003-20151209ARTFIG00012-ces-promesses-pour-nos-regions-que-le-front-national-ne-pourra-pas-tenir.php?m_i=B54B8s36zmymVSlhXHSqjIqmA0y0cjfvoHVNkRw8fOCXRlkRZy8kfRoBNC2O7D9mJX7YnQjaXnlHT53sjMDjUhqpXDDyVpKcbHX6ob70&a2=20151209092414&a3=763-3943424-883911#xtor=EPR-300-[actualites]-20151209