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Liberté - Page 43

  • Devoir de Mémoire

    Mon grand’oncle Léon Mellard, frère de ma grand’mère Rosa, a laissé un journal de campagne, commencé le 28 août 1914, date de son départ de chez ses parents à Lievin (Pas de Calais) et terminé le 03 mars 1916. Il est décédé trois jours plus tard.

    Ce journal a été rendu à sa famille; dans ce journal sont évoqués à maintes reprises, sa mère Élisabeth,  ses sœurs Élise, Marie, Rosa, son frère Pierre (décédé lui aussi, en juillet 1915, il l’apprend par sa mère à cette date), la femme de Pierre, Suzanne.

    De sa position il montre un souci constant pour sa famille, mais surtout pour sa fiancée Hélène dont il ne reçut, pendant ces 19 mois,  qu’une unique lettre le 08 octobre 1914, datée du 24 septembre,  Le questionnement est de plus en plus pressant, angoissé la concernant, au fur et à mesure que le temps passe ; il sait que le nord a été envahi par les allemands, il apprend les évacuations, les retours de populations, etc., les vrais et faux bruits qui ne le rassurent pas ; « vite, vite que Liévin soit délivré et que j’ai des nouvelles d’Hélène, Vite, Vite, Vite » il n’a pour lui que le recours à la religion, il est très croyant et pratiquant ; messes, vêpres et salut font partie de son quotidien; il communie; il invoque la protection de Dieu et de la vierge Marie.

    Ce récit va de la narration de ses déplacements, essentiellement en train, parfois en ambulance, à ses activités liées à sa condition de soldat (Caporal) sur le terrain c’est-à-dire les corvées, les manœuvres et les marches, le front en première ou deuxième ligne, le repos, les permissions –il en aura deux-, le quotidien sans confort, couchage, nourriture. Il se plaint très rarement; le ton  semble parfois monotone, mais plus souvent coloré, et des expressions reviennent: quelle misère, quelle guigne, je m’ennuie, je m’ennuie, vivement la paix.

    Il apprend la manière de transmettre la pensée avec les cartes qu’il recopie (une page et demi), la veille de son départ pour les tranchées,  il apprécie certains paysages, quand la nourriture s’améliore, le confort d’un lit d’hôpital. Reviennent aussi souvent ses démarches auprès de la sous-préfecture pour savoir où est sa famille, les listes d’évacués, auprès de l’autorité militaire pour savoir où sont affectés ses amis.

    Son dernier écrit, c’est une courte lettre datée  du 03 mars 1916; il l’a écrite assis sur mon sac dans la tranchée sous une toile de tente car il n’y a pas d’abri, et il pleut, quelle misère; le canon gronde bien fort et il y a fusillade au bois où était Pierre...... C'est bombardé chaque jour...... Priez bien je compte sur vous...

    Martine D. - Octobre 2018

    https://mellard1916.blogspot.com/

     

  • Stoppons les escrocs et

    ...  autres manipulateurs

    J'ai aperçu un bout d'émission sur Cnews -il y a deux jours- dans lequel une animatrice a fait venir trois ou quatre personnes pour je ne sais quel genre de débat: je me suis trouvée devant l'émission au moment où un abruti parlait de son livre à peu près intitulé: la vie après la mort existe… à ses côtés une inénarrable médium qui “voit ou parle avec les morts“.

    L'auteur indiquait qu'il avait reçu plus de 100 témoignages de veuves éplorées juste après le décès de leur mari ou compagnon: elles affirment qu'en se couchant le lendemain, elles avaient “senti“ leur mari s'allonger auprès d'elles.

    Si j'avais été là, j'aurais juste demandé à l'imbécile heureux qui pense fermement que c'est une preuve de l'au-delà (et comme je ne lirais jamais son livre, j'espère qu'il y a d'autres affirmation pour étayer sa thèse débile). J'aurais demandé au “ravi“ de service qu'il m'indique le nom -allez, je vais être pas trop regardante- et le numéro de téléphone de quelques 10 de ces veuves éplorées pour que je les contacte afin de leur demander de vive voix si l'impression du mari qui revient dans son lit dure trois, six, douze mois et durant combien d'années le “manège“ du mort à continué…..

    Je vais installer dans quelques jours un film-textes où j'indique TOUTES les formes d'hallucinations qui existent, répertoriées par la science, tout de même, sur mon compte Youtube. Je mettrais le lien ici, ne vous en faites pas.

    Sur ce compte, il y a de nombreux film-textes où j'indique les télépsychies (psychokinèse) qui me sont advenues depuis ces 45 années où je m'intéresse aux pouvoirs du cerveau. J'ai eu la peine immense, jamais guérie de voir mourir ma petite sœur (à mes côtés) mon papa (à l'âge de douze ans), le père de ma fille, ma marraine adorée et des tas d'autres proches (des cousins) et figurez-vous que si quelqu'un devait recevoir la visite d'un décédé, j'aurai été un petit peu au courant puisque j'ai fais profession de voyante (et guérisseuse) des 35 dernières années, profession déclarée, auprès de toutes les administrations voraces et rapaces que vous connaissez.

    Je n'ai jamais “vu“ ou “aperçu“ un quelconque de mes chers décédés autrement que par rétrocognition (lire des exemples sur mon compte Youtube). Quand à l'idiote consanguine qui se prétend médium en contact avec les morts, il faudrait un peu qu'elle étudie les capacités du cerveau, la totalité des pouvoirs de voyance, télépathie, etc… elle saurait ainsi ne pas mélanger la discussion avec les morts de la rétrocognition.

    Les quelques personnes qui se flattaient stupidement d'être des médium (définition exacte: contact avec les décédés par l'intermédiaire de) à qui j'ai demandé de “voir“ un des nombreux décédés de ma famille m'ont toutes dit à peu près la même chose: je vois une personne très âgée, une femme…. silence (pour que j'acquiesce ou que je révèle: c'est ma tante, ma cousine, ma sœur, une des femmes que j'aimai tant!)… silence de ma part, donc, personne décontenancée qui s'enferre: elle a un beau chignon argenté… un grand tablier noir… elle a des petites lunettes….. elle est souriante… silence très embarrassé entre chaque phrase et silence de rigolade intérieure de ma part… j'ai dit finalement: ha, c'est ma tante que j'adorais… oui, oui, c'est elle! répondait invariablement le ou la médium…. sauf que ma tante était bel et bien vivante (en ce temps-là), qu'elle n'avait pas de chignon… que mes grand-mères décédées n'avaient pas du tout ce profil et que je ne reconnaissait personne de ma famille qui aurait pu coller à ce portrait, qui, vous le constatez, et un portrait disons passe-partout d'une grand-mère qu'on a -presque- tous eue, gentille, avenante, serviable.

    Donc, personnellement, je n'ai aucune raison de croire à ces fatras de métempsycose débile d'ignares qui se la jouent en se révélant en public. Il se peut que dans les deux jours du décès de quelqu'un on ait une vision ou l'on fait l'objet d'un truc bizarre… c'est plus que  souvent le désarroi du grand chagrin qui fait que le cerveau “piétine ou déraille“ une courte seconde. Nous évoluons avec des hormones qui nous font agir: ne me dites pas qu'un orage hormonal ne se produit pas lors d'un choc violent, d'une angoisse, d'une inquiétude mortelle, d'un désarroi immense…. demandez à Marie-Antoinette qui, la veille de monter à l'échafaud, a vu, en une seule nuit, sa chevelure blanchir….

    Évitez d'aller visionner les conférences ou les discours de ces gens: chaque fois que vous tentez d'écouter, vous augmentez le nombre de vues. Par contre, il n'ai pas interdit de faire circuler cet article partout autour de vous! :-)

    Ma chaîne:

    https://www.youtube.com

     

  • Comment macrouille attaque la dignité des personnes handicapées

     

     

    "On nous parle d’inclusion mais ils réduisent tout ce qui nous permet de vivre en autonomie"…  partage Odile Maurin. Dans une capsule vidéo, la présidente de l’association Handi-social argumente en quelques minutes sa critique de la loi Elan. Comme beaucoup, Odile Maurin accuse des effets d’annonces et un décalage entre un discours et des actes.