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Autres animaux - Page 17

  • Les rats sont entre les murs de Paris! ATTENTION: note sérieuse!

    Rats : attention, danger !

    Les Londoniens, les Parisiens et bien d’autres citadins vivent en étroit contact avec des animaux porteurs de toute une panoplie de virus. Par Jacques Henry.

    On a coutume de dire qu’à Paris, Londres, Bangkok ou New-York… il y a autant de rats que d’habitants et c’est la vérité. Certes les puces des rats ne nous sautent plus dessus pour nous transmettre la peste mais tous ces rats représentent un réel risque sanitaire mal connu du grand public, car les médias s’abstiennent de parler des sujets qui dérangent. Le climat, la transition énergétique ou l’effondrement du prix du pétrole sont plus payants en terme d’audimat ou de lecteurs assidus. Parler des rats, vous n’y pensez pas ! Et pourtant partout où il y a des hommes il y a des rats et dans certains pays le rat est même un mets de choix. Séjournant au Cameroun il y a quelques années, j’ai réussi après un gros effort mental à manger un morceau de viande de rat de brousse à peine plus gros que la dernière phalange de mon petit doigt, un pays où la chair de cet animal est considérée comme excellente. Mais les rats vivant partout dans les grandes villes sont plutôt repoussants. Des biologistes de l’Université Columbia à New-York ont voulu en savoir plus sur les micro-organismes pathogènes que véhiculent les rats de la ville de New-York et ils n’ont pas été déçus, loin de là !

    C’est un véritable cauchemar qu’ont découvert ces limiers de la microbiologie avec les moyens modernes d’investigation au niveau de l’ADN que la police utilise de plus en plus pour retrouver d’horribles violeurs de petites filles des années après leur forfait. Pour ces rats new-yorkais, il y a vraiment de quoi avoir peur parce qu’ils sont tous porteurs de virus vraiment bizarres transmissibles à l’homme et encore inconnus avant cette étude auxquels il a fallu donner des noms parfois poétiques : Flavivirus, Pestivirus, Pegivirus, Salepovirus Parechovirus ou Hepacivirus dont certains sont retrouvés aussi chez les chauve-souris, l’un des principaux vecteurs soupçonnés du virus de la fièvre d’Ebola.

    Pire encore, sur les 133 rats capturés et étudiés, 8 d’entre eux étaient porteurs du redoutable Hantavirus dit de Seoul découvert durant la guerre de Corée et qui provoque une fièvre hémorragique avec une attaque des reins et des poumons le plus souvent fatale. Pas vraiment de quoi être rassuré. Tous ces nouveaux virus sont potentiellement mortels pour l’homme, c’est bien connu, le rat est un commensal de l’homme depuis la nuit des temps et ce n’est pas surprenant puisqu’il est le seul animal avec l’homme à s’entre-tuer sans raison apparente, « qui se ressemble s’assemble » comme on dit dans les chaumières.

    Donc, les Londoniens, les Parisiens et bien d’autres citadins vivent en étroit contact avec des réservoirs indicibles de ces animaux nous côtoyant insidieusement et porteurs de toute une panoplie de virus. Pour les bactéries, le tableau est tout aussi sombre puisque les rats charrient des salmonelles, des Clostridium, y compris la bactérie responsable de la peste, mais oui c’est vrai, et bien d’autres bactéries toutes dangereuses pour l’homme avec des conséquences sur la santé dont aucun promeneur avec son chien n’a la moindre notion. Si vous promenez votre chien dans les rues de Paris, de Berlin, Londres, Singapour, Shanghai, Sydney ou Tokyo vous êtes tout simplement en danger de mort ! En effet, tous les virus et autres bactéries qu’hébergent ces rats peuvent être transmis à l’homme par l’intermédiaire de leur animal de compagnie préféré, leur teckel ou leur cocker chéris qui hument les défécations ou encore mieux l’urine des rats et deviennent la meilleure courroie de transmission de ces maladies pour la plupart encore inconnues. Par exemple, il y a de bonnes raisons de penser que de nombreuses personnes souffrant de l’hépatite non A non B ont contracté le virus par l’intermédiaire de leur animal de compagnie favori, en l’occurrence leur chien, qui aurait reniflé les crottes d’un rat porteur (sain) du virus. Trois pour cent de la population est porteuse du virus de l’hépatite C et un cinquième de ces personnes en mourra dans les 20 années qui suivront leur premier contact avec le virus.

    Le rat new-yorkais a l’air d’affectionner plus particulièrement ce type de virus puisqu’à l’issue de cette étude il est sérieusement envisagé de l’utiliser comme animal de laboratoire pour étudier justement ce dernier agent pathogène pour lequel il n’existe pas d’animal modèle, les résultats avec les chimpanzés comme animaux modèles s’étant avérés décevants. C’est à peu près le seul point positif de cette étude…

    Source : Firth C, Bhat M, Firth MA, Williams SH, Frye MJ, Simmonds P, Conte JM, Ng J, Garcia J, Bhuva NP, Lee B, Che X, Quan P-L, Lipkin WI. 2014, « Detection of zoonotic pathogens and characterization of novel viruses carried by commensal Rattus norvegicus in New York City », mBio 5(5):e01933-14. doi:10.1128/mBio.01933-14.

    Illustration : arbre phylogénétique de quelques virus trouvés chez les rats new-yorkais.

     

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    D'AUTRES RATS

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  • Les fourmis anti-radars

    Elles ont colonisé la boîte. L'appareil va devoir être remplacé, a annoncé la préfecture.

    A Toulon (Var), des fourmis se sont trouvées bien à leur aise dans la boîte d'un radar automatique, rapporte Var Matin, vendredi 3 octobre. Une colonie a mis hors service l'appareil, qui se situe sur l'A57.

    "Le radar sera remplacé", a déclaré la préfecture au journal. Le dispositif est évalué à 20 000 euros par la délégation de la sécurité routière, et les frais d'installation et de réparation jusqu'à 10 000 euros.

    Ce n'est pas un cas isolé

    Visiblement, cet aléa n'est pas rare. "La reine se cherche un abri pour féconder la colonie. Les troncs d'arbres creux se font de plus en plus rares, crise de logement pour la nature oblige", a expliqué à Var Matin Ion Cepleanu, médiateur scientifique au sein de l'association Mer Nature et intervenant au Museum d'histoire naturelle de Toulon.

    D'après lui, les fourmis ont notamment pour habitude de coloniser "les coffrets de comptage du trafic autoroutier" jusqu'à une à deux fois par an.

  • Rien que pour le plaisir... pot-pourri

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  • 6 septembre 2014: fête de la gauchiasse

    Journée internationale de sensibilisation aux vautours

    À l'heure actuelle, les vautours sont victimes de désinformation et souvent présentés comme des animaux nuisibles. La création de cette journée vient à point nommé pour permettre une meilleure connaissance de cet animal et proposer de nombreux événements et d'occasions de découverte.

    Découvrir les vautours pour mieux les protéger

    Ces espèces remarquables (nous employons le pluriel à dessein car il n'y a pas un mais des vautours) sont en effet indispensables aux écosystèmes pastoraux et donc ç toute la filière de l’élevage.

    En France, les vautours sont une espèce menacée et bénéficient à ce titre de Plan national d’Action coordonné par la LPO (Ligue Protectrice des Oiseaux).

    La Journée Internationale de sensibilisation aux Vautours, une journée consacrée à l'action

    Son but est de faire connaître au grand public les oiseaux nécrophages (ceux qui mangent les cadavres) de notre pays dans plusieurs directions :

    • caractéristiques des 4 principales espèces
    • menaces qui pèsent sur ces oiseaux
    • programmes de réintroduction
    • mesures de protection

    dans le cadre d’activités ouvertes à tous comme des sorties de terrain, observation, expositions, …
     

     

  • En direct d'Australie...

    Un kangourou se promène en toute liberté dans les environs de Limoges

    Un wallaby de Bennett, cousin du kangourou, a été aperçu à plusieurs reprises ces derniers jours dans le quartier de Boisseuil à Limoges ainsi qu'à Feytiat. Il s'agirait d'un animal échappé de chez un particulier.

    Plusieurs dizaines de personnes affirment avoir croisé la route de ce wallaby à cou rouge ou wallaby de Bennett. Ce marsupial peut mesurer de 70 cm à 90 cm selon qu'il est mâle ou femelle. Il a pour habitat coutumier l'est de l'Australie mais le climat tempéré du Limousin et ses zones arbustives conviennent parfaitement à ce type d'animal.

    Le vétérinaire du parc du Reynou, Franck Haelewyn, estime que ce wallaby se serait échappé de chez un particulier. Une espèce qui, s'il y a plusieurs individus, pourrait facilement vivre et se reproduire dans notre région à l'instar de la forêt de Rambouillet ou une colonie de wallabies a été identifiée.