Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Dégueulasse!

Vous avez un autre mot?

 

Sans argent pour l’enterrer, le corps de son mari reste six jours chez elle

Mercredi 14 mars, les pompes funèbres, sollicitées par la municipalité, sont intervenues au domicile d’un Valenciennois, Marc Lecompte, et de sa compagne Thérèse Fouache. L’homme gisait dans son lit ; il était décédé depuis six jours. Sa compagne ne comprend pas, ni le délai, ni la manière dont l’homme qui partageait sa vie a été enterré. Décryptage.

La Voix du Nord a été contactée par une voisine et amie de la compagne, mardi 13 mars, "parce que ce n’est pas normal, ça commence à sentir dans les parties communes" de la résidence. En effet, le voisin du rez-de-chaussée est décédé vendredi 9 mars, dans son lit. Thérèse Fouache, qui n’est administrativement pas liée à lui, se rend à la mairie pour indiquer qu’elle n’a pas les moyens de payer l’enterrement. Sauf que pour la mairie, l’indigence doit être prouvée et une enquête doit être faite.

Légalement, celle-ci peut durer maximum six jours. "Au niveau humain, ce n’est pas normal", commente un croque-mort qui préfère rester anonyme

Le corps du défunt a finalement été mis dans une housse, puis inhumé dans une fosse pleine-terre, au cimetière Saint-Jean à Valenciennes. L’endroit est fourni gracieusement par la mairie pour cinq ans. Après, le terrain est récupéré et les ossements sont mis à l’ossuaire municipal. Un tel enterrement, pour lequel les villes passent des conventions, suite à des appels d’offres, avec des entreprises de pompes funèbres, coûte selon nos informations un peu plus de 1 000€. 

 

Les commentaires sont fermés.