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mec - Page 225

  • Dormez tranquille: la gauchiasse veille sur la France

    Alors qu'en Afrique, les soignants paient un lourd tribut à la lutte contre l’épidémie, en France, des spécialistes de virologie s’inquiètent de la précipitation des autorités sanitaires.

    Face au risque Ebola, les autorités sanitaires françaises ont-elles voulu trop bien faire trop vite? Si neuf hôpitaux de référence ont bien été désignés, différents aspects pratiques de la prise en charge médicale des personnes infectées soulèvent des questions qui inquiètent les membres de la communauté médicale et scientifique, susceptible d’être directement concernée.

    Il ne s’agit pas de l’isolement du virus, qui serait fait par le Centre national de référence des fièvres hémorragiques virales dans des conditions d’absolue sécurité au sein du seul laboratoire français de protection maximale (dit "P4"), le laboratoire "Jean-Mérieux" situé à Lyon. Mais des nombreux examens biologiques qui devront être effectués sur le sang, les tissus et les fluides corporels des personnes infectées.

    Cette question fait l’objet d'un arrêté daté du 6 août, passé largement inaperçu en dehors de la communauté spécialisée mais qui inquiète de nombreux spécialistes français. Signé par Françoise Weber, directrice générale adjointe de la santé, et par Yves Calvez, directeur général adjoint du travail, il définit le cadre de "l’autorisation de manipulation dérogatoire de l’agent biologique de groupe 4 Ebola à des fins de réalisation d’examens biologiques pour les patients atteints d’infection avérée à cet agent".

    Il prévoit "à titre dérogatoire" que la réalisation d’examens biologiques pour les patients atteints d’infection avérée à l’agent biologique Ebola "est autorisée dans les établissements de santé qui disposent d’installations de niveau de confinement 3 et qui sont équipés d’un poste de sécurité microbiologique de niveau III (PSM III)".

    Mais il prévoit aussi qu’à défaut, ces mêmes examens peuvent être effectués dans les établissements de santé qui disposent de protections moindres:

    "Des installations de niveau de confinement 3 [...] équipées d’un poste de sécurité microbiologique de niveau II (PSM II)."

    Soit un niveau de sécurité nettement inférieur. Ces établissements devront d’autre part prendre "les mesures de sécurité et de sûreté adaptées nécessaires en termes d’équipements, de décontamination et de conditions de travail".

    "Isolements viraux à très haut risque"

    Ce sont ces nouvelles dispositions dérogatoires qui alarment les spécialistes de virologie et de biologie. Inquiets mais devant garder l’anonymat, plusieurs d’entre eux viennent de nous fait part de leurs inquiétudes. "Il ne fait aucun doute que les personnes présentant une infection au virus Ebola sont en droit de recevoir les meilleurs soins possibles de la part de notre système de santé, précisent-ils. Cela nécessite donc la réalisation d'analyses biologiques, biochimiques et hématologiques permettant d'apporter une réponse thérapeutique la plus optimale possible."

    Il faut ici rappeler qu’en l'absence de traitement spécifique efficace et disponible, la prise en charge est purement symptomatique (traitement des symptômes et non de la cause première). A ce titre, la connaissance en continu de l’évolution des paramètres biologiques et biochimiques est un critère important pour les médecins ayant la charge de ces malades.

    "De ce point de vue, on ne peut que se féliciter que cet arrêté permette la réalisation de ces analyses puisqu’en son absence, les hôpitaux auraient été dans l'incapacité de les réaliser, soulignent les spécialistes. Il aurait en revanche été nécessaire d'indiquer la nature des examens biologiques réalisables –et donc la nature des automates correspondants. Souhaitable aussi de les limiter aux seuls examens biologiques, biochimiques et hématologiques nécessaires à la prise en charge du patient. Et ce afin que certains microbiologistes ne se lancent pas dans des isolements viraux à très haut risque."

    Les spécialistes qui ont l’expérience des virus hautement pathogènes et très infectieux comme le virus Ebola (virus très difficiles à manipuler) ne peuvent pas taire la gêne qu’ils ressentent depuis la lecture de cet arrêté. Selon eux, manipuler des tubes de sang titrant jusqu'à 10^7 particules virales par ml sous un Poste de sécurité microbiologique 2 présente des risques non négligeables. Il en va de même, selon eux, sous un PSM 3, la limite concernant alors l'absence d'habitude des personnels qui seront amenés à manipuler sous ce type d'enceinte.

    Les seuls laboratoires où ces manipulations peuvent être effectuées sans danger sont ceux de type P4: le manipulateur y est confiné dans son scaphandre en pression positive et le laboratoire étant en dépression, le virus ne peut en sortir. Or, même dans ces conditions de protection extrême, des protections complémentaires sont imposées: les sécurités concernant les déchets sont doublées voire, dans certains cas, triplées. L’ensemble des procédures doit en outre être validée de manière extrêmement poussée selon le guide des bonnes pratiques édité par l’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (Ansm).

    "Le contraste est donc particulièrement frappant. Aujourd'hui, on permet à du personnel non expérimenté de travailler sur les mêmes échantillons dans des conditions complètement dégradées de biosécurité, avec des méthodes moins élaborées et poussées", soulignent les virologues. Certains parmi eux font état d’une inquiétude grandissante chez leurs collègues hospitaliers, peu habitués à ce type d’agents pathogènes. Leurs questions portent notamment sur les méthodes de décontamination ou sur les durées nécessaires pour pouvoir réutiliser un bloc opératoire ou un service de réanimation ayant reçu un malade infecté par le virus Ebola. Et c’est un euphémisme de dire que la communauté hospitalo-universitaire appréhende le moment ou un cas confirmé sera hospitalisé en France.

    Jean-Yves Nau

    http://www.slate.fr/story/91201/ebola-arrete-qui-fait-peur-aux-virologues-francais#xtor=RSS-2

  • Oh, les pauvres gosses: déjà un paquet sur le dos à porter, à leur naissance!!!

    Khaleesi, Gregor et Arya : ça vous dit quelque chose ? Signe de sa popularité, de plus en plus de parents appellent leurs bébés avec les prénoms des personnages de la série fantastico-médiévale...

    Dans les années 90, la France a connu une vague de Brandon, de Brenda et de Dylan. La raison? Beverly Hills 90210. Diffusée sur TF1 entre 1993 et 2001, la série a marqué toute une génération de téléspectateurs. Au point que ceux-ci, devenus parents, ont décidé de donner à leurs enfants les prénoms des personnages interprétés par Jason Priestley, Shannen Doherty et Luke Perry. Ainsi, près de 4000 Dylan ont vu le jour en 1994, contre 600 en 1992. Idem pour les Brandon, passés de 70 en 1992 à 1200 deux ans plus tard. Aujourd'hui, c'est Game of Thrones qui inspire les parents. Les prénoms des personnages de la série de HBO, adaptation de l'œuvre de George R.R. Martin, sont à la mode chez nos voisins britanniques: selon l'Office national des statistiques, l'an passé, 187 nouveau-nés ont été baptisés Arya, cinq Sansa et trois Catelyn. On dénombre également cinquante Khaleesi - qui n'est pas un prénom mais le titre de noblesse de Daenerys Targaryen, le personnage interprété par Emilia Clarke -, onze Theon, onze Gregor, six Tyrion, quatre Brandan et quatre Daenerys.

    Aux États-Unis, 146 Khaleesi ont vu le jour en 2012, un chiffre en hausse de 450 % par rapport à 2011. Arya a lui a vu sa côte de popularité exploser de 800 %! Pour l'instant, le phénomène ne touche pas encore la France: seules deux Khaleesi sont nées en 2013.

    “Qu'est-ce que tu a fais de bon aujourd'hui, tonton Theon?

    Je vous ai fais du thon; tiens goûte…

    Mmmmm… il est bon ton thon, tonton Thon! eu... Théon.. tohon.. Theon!!! (pardon, m'es trompé tonton!)"

    Aïïïiiie, misère!

  • La conn....ie est universelle, vous croyez-pas?

    Pourquoi le prix des génériques va augmenter?

    Les génériques ont conquis le monde grâce à leur prix bas. Mais une fois éliminés les médicaments princeps et leurs fabricants, un travail de sape réalisé grâce à l’obscurantisme des pouvoirs publics, rien ne va les empêcher d’augmenter leur prix. C’est en fait déjà le cas aux Etats-Unis. Et du fait d’une production qui reste mondialement insuffisante et à flux tendu, ceux qui ne voudront pas payer subiront des ruptures de stock, 500 déjà en France l’année dernière. Voici ce qui nous attend.

    Les cardiologues américains n’en reviennent pas. Un très ancien médicament, la digoxine, très largement génériqué a vu son prix tripler en moins de deux années, atteignant dorénavant dans certaines pharmacies, 50 dollars la boite (40 euros). Une évolution inattendue pour les prescripteurs, les patients et les assurances maladies, qui avaient un peu vite oublié les bases fondamentales de l’économie de marché. En France, également certains génériques ont vu leur prix augmenter pour des raisons identiques, sans que cela ne fasse la Une, bien sûr. A quoi faut-il donc s’attendre ?

    Les gouvernements, les assurances maladies de chaque pays et les assurances privées ont beaucoup fait pour que les génériques arrivent sur le marché, permettant de réduire le coût des médicaments et donc leurs dépenses, sans jamais faire cependant aucune ristourne au consommateur. Dès qu’un médicament perd son brevet, des génériques de ce médicament apparaissent à des prix 30% à 50% inférieurs en fonction des pays, des prix qui années après années poursuivent une lente mais inexorable descente.

    La conséquence première est l’abandon de la production de ce médicament par le laboratoire qui en possédait le brevet. Multipliez ces génériques par 10 ou 100 et vous obtenez logiquement une fermeture des centres de production du pays, et de distribution, un licenciement des visiteurs médicaux, des ouvriers des usines, voir un départ complet des laboratoires pharmaceutiques du pays comme ce fût le cas en Nouvelle-Zélande. C’est aussi ce qu’à révélé le Canard Enchainé à propos du Laboratoire Sanofi. Hier fleuron de l’industrie pharmaceutique française, le CEO de cette compagnie a déménagé à Boston, le centre de recherche de Toulouse a été fermé, et le journal satirique annonçait la presque fin des activités françaises du groupe avec la fermeture de 4 centres de production, de deux centres de distribution, soit la mise au chômage de 2600 personnes, probablement pour une longue durée puisque les autres industriels de la pharmacies ont eux aussi plié bagages. On peut vouloir critiquer une décision industrielle. On doit aussi regarder du côté des politiques qui avaient bien pour objectif en lançant la politique du générique dans les années 90 de substituer une industrie à une autre. C’est chose faite!

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  • Pas bêtes, ces Marseillais!

    Un touriste breton dont la voiture est immatriculée 56

    > > > >                 (Morbihan) descend le bd. D’ATHENES pour se rendre sur

    > > > >                 le Vieux Port.*

    > > > >                 >*Comme d’habitude, c’est l’embouteillage, et devant lui

    > > > >                 se trouve la voiture d’un papi marseillais.*

    > > > >                 >*Ledit papi change de file en permanence, un coup à

    > > > >                 droite, puis à gauche, puis il revient à droite et ainsi

    > > > >                 de suite.*

    > > > >                 >*Ulcéré, le breton s’énerve et parvient enfin à le

    > > > >                 dépasser.*

    > > > >                 >*Arrivé à la hauteur du papi, il se penche vers sa

    > > > >                 fenêtre de droite et hurle :*

    > > > >                 >*« Alors le vieux, vous arrêtez de changer de file sans

    > > > >                 arrêt ! On roule à droite un point c’est tout. »*

    > > > >                 >*Le brave papi, qui a sa fenêtre ouverte, regarde le

    > > > >                 breton avec étonnement  et lui répond :*

    > > > >                 >*« Oh fada ! Ici on est à Marseille! On roule ni à

    > > > >                 droite ni à gauche ! »*

    > > > >                 >*Le breton : « Ah bon ! Et vous roulez où à Marseille

    > > > >                 >*Le papi : « Et comme d’habitude, on roule à l’ombre

  • Dans la série les sinistres et leurs copains-coquins se foutent de nous

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    Finalement, c'est rien que du pipi-caca

     

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  • Blague sosialauds

    La logique socialiste des deux poules

     - Camarade, si tu avais deux maisons, en donnerais-tu une à la révolution ?

    - Oui ! répond le camarade

    - Et si tu avais deux voitures de luxe, en donnerais-tu une à la révolution ?

    - Oui ! répond de nouveau le camarade.

    - Et si tu avais un million d’euros sur ton compte en banque, en donnerais-tu la moitié à la révolution ?

    - Bien sûr que je la donnerais! répond le fier camarade.

    - Et si tu avais deux poules, en donnerais-tu une à la révolution ?

    - Ah non ! répond le camarade.

    - Mais…. pourquoi donnerais-tu une maison si tu en possédais deux, une voiture si tu en avais deux,

     500’000 euros si tu disposais d’un million…. et ne donnerais-tu pas une poule si tu possédais plusieurs ?

     - Mais parce que les poules, je les ai !

     Moralité: il est toujours facile d’être socialiste avec la propriété et le travail des autres

     

    (tiré de la page FB du Parti Libéral Démocrate)

  • Si je mourais demain, quelle photo paraîtrait ?

    Par ce qu’ils mentionnent et ce qu’ils omettent, délibérément ou non, les médias donnent une vision des faits, comme dans l’affaire Michael Brown. Quelles garanties avons-nous contre ses tentations réductionnistes, si ce n’est la protection de la liberté d’expression ?

    Par Baptiste Créteur.

    Après la mort de Michael Brown, afro-américain abattu par la police, les images choisies par certains médias pour présenter l’adolescent de 18 ans en ont donné des images totalement différentes, le faisant presque passer parfois pour un gangster.

    En réaction à ce traitement médiatique biaisé, des tweeters afro-américains ont publié deux photos d’eux, accompagnées du Hashtag « #IfTheyGunnedMeDown » : « #S’ilsM’abattaient ». Posant tantôt en jeunes dynamiques et prometteurs, tantôt en voyous, ils posaient la question du choix journalistique : quelle photo serait choisie par les médias s’ils étaient abattus ?

    Par ce qu’ils mentionnent et ce qu’ils omettent, délibérément ou non, les médias donnent une vision des faits. Par le choix des mots et illustrations, les associations d’idées, les rapprochements, les analyses réalisées et le ton adopté, les journalistes influencent considérablement l’idée que se fait le lecteur des faits.

    Par ignorance ou mauvaise foi, certains médias ont parfois présenté Contrepoints comme un journal conservateur, de droite, voire d’extrême-droite ; et ce, malgré de fréquents rappels, le plus récent par l’un des rédacteurs en chef, de la pluralité libérale de Contrepoints.

    On ne peut pas anticiper le traitement médiatique, encore moins prédire quelle photo serait utilisée par les médias et quelle image elle donnerait de nous si on venait à mourir dans des circonstances anormales. Mais on peut espérer que la liberté d’expression permette la confrontations des idées pour que la vérité émerge.

    C’est pourquoi il est si important que l’État garantisse la liberté d’expression, au lieu de la restreindre. Certaines opinions sont insupportables, mais aucune ne devrait être interdite. C’est en confrontant les mauvaises idées qu’on les affronte, pas en cherchant à les museler.

    “Les idées nauséabondes ne sont dangereuses qu’en l’absence d’hommes pour en défendre de meilleures. – Ayn Rand“

    C’est pourquoi il est dangereux de laisser l’État s’immiscer dans les médias et l’expression. Les idées interdites se développent dans l’ombre, jamais confrontées aux faits, jamais débattues, et les discours se radicalisent. Comment expliquer autrement la montée des actes antisémites en France ? Et, plus généralement, la montée du racisme ?

    Et les biais journalistiques ne doivent pas être dénoncés que lorsqu’ils ne vont pas dans notre sens. Oui, choisir une photo provocatrice pour accabler un innocent est un parti pris qu’il faut dénoncer. Mais que dire alors du débat sur les origines du réchauffement climatique et les solutions à y apporter, qu’un consensus médiatique tait depuis des années ? Ou des méfaits des syndicats français, traités avec complaisance quand ils ne sont pas tus ?

    Au-delà du journalisme, on ne peut que regarder avec méfiance la mainmise de l’État sur l’éducation et la culture. Est-ce réellement à lui de décider quel regard nous devrions porter sur le monde ? Quand on sait que l’État a récemment sauvé l’Humanité en épongeant sa dette en plus de lui verser de généreuses subventions, comment ne pas s’inquiéter de la teneur des programmes scolaires en histoire et en économie ?

    Seule la décentralisation permet d’espérer que la vérité n’est pas otage de la vision que ceux qui la contrôlent voudraient en donner – précisément puisque personne n’en a le contrôle exclusif.

    https://www.contrepoints.org/2014/08/14/176884-si-je-mourrais-demain-quelle-photo-paraitrait