mec - Page 216
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Les nouveaux piercing
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m'a tapé dans l'oeil!
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Un cavalier surgi hors de la nuit... mais, non, c'est pas ça! ha? bon!
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Pas de pays sans paysans!
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L'année de mes 18 ans, on disait: interdit d'interdire!
Interdiction, interdiction, interdiction, parce que la France est un pays de liberté, que trop de liberté tue la liberté, et qu’il faut absolument réguler tout ce qui ne l’est pas encore, et que toutes ces interdictions étaient réclamées bruyamment par le peuple (dont les autres problèmes – chômage, niveau de vie en baisse, éducation parcellaire, etc… – sont parfaitement traités par ailleurs).
Accessoirement, on pourra tout de même assortir tout ça d’une bonne taxation, taxation, taxation, et l’affaire est dans le sac. En papier, bien sûr.
Par H16.
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Je m'en doutais, mais, voici la confirmation
Vive l'égalité française!
Allocations familiales des fonctionnaires : ce qu'on nous cache
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François Hollande a écarté pour l'instant l'hypothèse de la modulation des allocations familiales. Véronique Grousset explique pourquoi le gouvernement hésite à mettre en oeuvre cette réforme.
Véronique Grousset est rédacteur en chef du service Société du Figaro Magazine.
Si le gouvernement socialiste paraît nettement moins enthousiaste que ses parlementaires pour instaurer des allocations familiales inversement proportionnelles au revenu, ce n'est pas tant parce qu'il répugne à puiser une fois de plus dans le porte-monnaie des familles de la classe moyenne. C'est surtout parce qu'une telle mesure ferait immanquablement ressurgir le sujet des allocations familiales versées aux fonctionnaires et assimilés: un «supplément familial de traitement», octroyé dès le premier enfant et cumulable avec les allocations familiales «classiques», qui présente la particularité d'être d'autant plus élevé que le dit-traitement est important.
Vous avez bien lu: plus un fonctionnaire gagne, plus il perçoit pour ses enfants. Une part fixe, à laquelle s'ajoutent 3% de son traitement brut s'il a deux enfants, 8% s'il en a trois, et 6% par enfant supplémentaire. Avec des montants certes plafonnés - depuis peu, et surtout dans le souci d'atténuer une anomalie outrageusement flagrante - mais tout de même: on imagine les hurlements syndicaux si un tel système jouait en faveur des cadres du secteur privé, même en tenant compte du fait que ceux-ci cotisent bien davantage que leurs homologues du secteur public!
Le SFT, tout comme la Préfon, sont en réalité deux exemples parfaits de la schizophrénie et de l'hypocrisie du colbertisme à la française, qui prône l'égalité tous azimuts, à la stricte condition que les troupes de l'Etat soient systématiquement plus égales que celles du secteur privé.
De ce point de vue, le SFT fait d'ailleurs immanquablement penser à un autre scandale: la capitalisation des fonds versés par les fonctionnaires à leur caisse de retraite complémentaire, la Préfon, un mécanisme que les syndicats dénoncent comme odieusement attentatoire à notre sacro-saint système par répartition à chaque fois que les compagnies d'assurance tentent de plaider pour son introduction… mais contre lequel ils n'ont jamais rien trouvé à redire depuis plus de cinquante ans qu'il profite aux fonctionnaires.
Le SFT, tout comme la Préfon, sont en réalité deux exemples parfaits de la schizophrénie et de l'hypocrisie du colbertisme à la française, qui prône l'égalité tous azimuts, à la stricte condition que les troupes de l'Etat soient systématiquement plus égales que celles du secteur privé.
Mais encore faut-il que cela ne se voit pas trop ; ce qui ne serait certainement pas le cas pour le SFT s'il devait y avoir débat autour d'une éventuelle dégressivité des allocations familiales.
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Pas de pays sans paysans!
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FRANCE: liberté, égalité, fraternité? mais, pour qui?......
Depuis 32 jours, Bruno Richard a entamé une grève de la faim devant le ministère de la Santé pour obtenir une meilleure prise en charge de son fils lourdement handicapé. Les experts estiment pourtant que ses exigences ne sont pas médicalement justifiées.
"Je suis un père. Et un père doit tout faire pour sauver son fils, quitte à mettre sa vie en danger." Cela fait 32 jours que Bruno Richard ne s'est pas alimenté. Posté devant le ministère de la Santé, ce père est en grève de la faim pour que son fils Robin, lourdement handicapé après avoir été frappé par la foudre, bénéficie de "soins adaptés". Aujourd'hui, il est très affaibli. "Je suis fréquemment pris de vertiges et je souffre de palpitations." Seuls les cinq cafés très sucrés qu'il boit chaque jour l'aide à tenir. Mais pour Bruno Richard, c'est presque devenu une habitude. Car il en est déjà à sa septième grève de la faim.
"Les médecins nous ont dit qu'il valait mieux le débrancher"
Tout a commencé en 2007. Son fils Robin, alors âgé de 13 ans, était en sortie scolaire dans les Bouches-du-Rhône lorsqu'il a été frappé par la foudre. Pendant 8 mois, il reste plongé dans le coma. "Les médecins nous ont dit que son cerveau était grillé et qu'il valait mieux le débrancher." Contre toute attente, Robin se réveille mais souffre de paralysie sévère. L'adolescent est alors soumis à des examens à l'hôpital de Marseille. Les experts sont catégoriques. Son état ne pourra pas s'améliorer. Refusant ce diagnostic, le père entame alors sa première grève de la faim. Touché par leur histoire, Xavier Bertrand, alors ministre de la Santé, fait transférer Robin dans une structure spécialisée à Paris.
"Il parle, se met debout"
Aujourd'hui soigné à l'hôpital d'instruction des Armées de Percy à Clamart, Robin bénéficie d'une séance d'une heure de kinésithérapie par jour. Un programme de rééducation encore insuffisant pour ses parents. "Son état nécessiterait qu'il fasse de la balnéothérapie. On le fait pour les chevaux et mon fils n'y a pas le droit. C'est choquant." Malgré tout, Robin fait des progrès. "Il parle, se met debout." Pour tenter de faire évoluer la situation, les parents multiplient les actions et alternent grève de la faim et rassemblements.
L'an dernier, l'Agence Régional de Santé (ARS) accepte de pratiquer une nouvelle expertise pour temporiser. Les spécialistes mandatés ont conclu que "l'évolution clinique est en faveur d'un état végétatif". "Vous trouvez qu'il a l'air d'être dans un état végétatif ?", interroge Bruno Richard montrant les vidéos des progrès de son fils. Selon lui, les expertises ont été expédiées. "C'est faux", répond à MYTF1News Nicolas Préju, porte-parole de l'ARS Île-de-France. "Les soins demandés par les parents ne sont tout simplement pas compatibles avec l'expertise. On ne peut pas répondre à des exigences qui ne sont pas justifiées médicalement. Surtout si elles sont contre-indiquées, elles peuvent être dangereuses."
Des soutiens du monde entier
Le combat des Richard dure maintenant depuis 7 ans. "Tout ce temps perdu alors que ça aurait pu être si simple". Durant tout ce temps, la famille a été très soutenue. Leur histoire a même traversé les frontières. "Je reçois des vidéos et des photos de soutien du Pérou, du Caire, du Québec." Une pétition qui tourne actuellement sur le web a déjà récolté près de 55.000 signatures.
Mais pour Nicolas Péju, il est impératif que Bruno Richard cesse sa grève de la faim. "Son état de santé compromet sa capacité à s'occuper de Robin." Le père de l'adolescent annonce qu'il tiendra. "On continuera jusqu'à ce que notre fils puisse rentrer à la maison avec nous."
Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site de l'association Robin Richard.