Hommes - Page 115
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Qui met le doigt?
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Même si vous n’êtes pas en prison, évitez de consommer du pruno !
Selon un site, aux Etats-Unis, " Même si l’alcool est interdit en prison, plusieurs détenus apprécient boire un verre de vin avec leur repas. C’est pourquoi ils ont inventé le " pruno ", un vin maison fait avec les moyens du bord. "
Ça s’apparente à ce qui rapporté dans Les Tontons Fligueurs, avec ce dialogue " Tiens, vous avez sorti le vitriol ", voilà pour le clin d’œil mais malheureusement la réalité microbiologique, tiens, tiens, est tout autre …
" Consommer du pruno a conduit à 8 cas de botulisme dans l'Utah ", source Ben Chapman du barfblog du 14 décembre 2013.
Le premier cas de botulisme d'origine alimentaire enregistré dans la littérature médicale a eu lieu en Allemagne en 1735 et a été attribuée à du boudin cru fermenté. Un gourou de l’histoire de la sécurité des aliments, Carl Custer a souligné dans un workshop de l’IAFP que les préoccupations liées au botulisme (et les réponses réglementaires) remontent à plus loin que cela. Au 10ème siècle, l'empereur byzantin, Léon VI, a interdit la fabrication de boudin, à cause de maladies à répétition laissant des gens paralysés et mourant peu de temps après en avoir consommé. Le botulisme (dérivé de botulus, nom latin qui évoque le boyau animal utilisé en charcuterie et au-delà tout boyau farci, dont le boudin) est une maladie très grave et vieille comme le monde. Les spores de Clostridium botulinum sont assez présentes dans le sol, elles peuvent germer et se transformer en cellules végétatives en anaérobiose dans conditions faiblement acides. Un sous-produit de la multiplication des cellules est la toxine.
Madame Kalisz, mon professeur m’a mis en garde contre les dangers de botulisme en me montrant une boîte de conserve d’haricots bombée. Elle ne mentionne rien au sujet de saucisses partiellement fermentées, de conserves maison mal traitées thermiquement, de fruits de mer conditionnés, des pommes de terre cuites dans du papier alu ou un alcool de prison maison appelée pruno.
Pour faire du pruno, une source de sucre (des fruits obtenus lors d'un déjeuner en prison) est mise dans une bouteille ou un sac et de la levure naturelle doit convertir les glucides en alcool, créant ainsi du vin low cost. Si la source de sucre est un fruit acide, le pH bas supprimera la germination des spores de C. botutulinum. Si une pomme de terre (aussi plein de glucides) est ajoutée par le microbiologiste amateur, cela peut augmenter assez le pH pour permettre la croissance de cellules végétatives. Selon un article publié par Williams et ses collègues dans la revue Annals of Emergency Medicine, il est probable que ce qui s'est passé lors d'une éclosion de botulisme en 2011 dans une prison de l'Utah.
Douze prisonniers ont consommé du pruno, une boisson alcoolisée maison faite à partir d'un mélange d'ingrédients trouvés dans le milieu carcéral. Quatre ont bu du pruno fait sans pommes de terre et n’ont pas développé de botulisme. Huit ont consommé du pruno fait avec de la pomme de terre et ont développé des symptômes et ont été hospitalisés. La recette de pruno impliqué dans cette éclosion (voir photo de à droite) a été fournie par le patient 4, qui aurait réalisé cette recette environ 20 fois auparavant sans pommes de terre. Le raisonnement du prisonnier qui a utilisé de la pomme de terre était qu'il pensait que ce serait un " accélérateur de la fermentation " et que c’était une " expérimentation ".
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Pisse en love
Titre du post vulgaire... etc, etc.....
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Caricatures politiques
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Celle qui voulait rester petit garçon
Contre la théorie du genre
En 1966, le petit Bruce Reimer a seulement neuf mois quand il doit subir une circoncision médicale pour lui permettre d’uriner correctement. Malheureusement, par accident, le chirurgien brûle complètement et irrémédiablement le pénis du petit garçon. Durant de longs mois, ses parents vont consulter en vain de nombreux médecins.
Désespérés, ils finissent pa
r se tourner vers le Pr. John Money. Ce psychologue et sexologue néo-zélandais prétendait être capable de changer le sexe des enfants. Selon lui, l’identité sexuelle des enfants, garçons ou filles, est suffisamment flexible durant les premières années de la vie pour permettre de leur réassigner un nouveau genre (masculin ou féminin) grâce à un suivi médical (traitement hormonal et chirurgical), psychologique (thérapie) et culturel (attitude des parents et influence de l’éducation).Le Pr. Money a réussi à convaincre les parents du petit Bruce que leur garçon serait plus heureux s’il devenait une petite fille. Il lui a fait subir dès l’âge de deux ans, une thérapie, un traitement hormonal lourd et une castration chirurgicale. C’est suite à ce calvaire que Bruce est devenu Brenda.
Après l’opération, Money suivit en thérapie la " nouvelle " petite fille durant plusieurs années pour la convaincre de sa nouvelle identité, mais aussi pour l’étudier.
Il souhaitait, grâce à cette expérience, apporter la preuve de la validité de ses thèses sur la " flexibilité de la division sexe/genre ". Il publia dès 1972 un livre pour vanter le soi-disant succès de son expérience.
En réalité, tout cela a tourné au drame.
Brenda ne s’est jamais sentie fille. Malgré les hormones et la thérapie, elle a continué à éprouver un profond malaise. À treize ans, elle manifesta des tendances suicidaires. Face à la douleur de leur enfant, ses parents ont été obligés de lui révéler qu’en réalité, elle était un garçon. Brenda a refusé immédiatement de poursuivre sa thérapie et son traitement hormonal. Elle a même demandé à ses parents de l’appeler David.
Neuf ans plus tard, David a pu entreprendre une nouvelle opération chirurgicale pour redevenir un homme.
David/Brenda/Bruce gardera de profondes séquelles de cette expérience. Il ne s’en remettra jamais et, à 44 ans, il finira par se suicider.
Mais, avant de se suicider, David Reimer décida de rendre public son histoire. Il publia, en 1997, un livre dans lequel il témoigna des conséquences néfastes de ces thérapies afin d’éviter que d’autres enfants subissent les mêmes traitements.
Malheureusement, cela n’a pas empêché ceux qui voyaient en lui un simple cobaye au service de leur " théorie " de continuer à se référer à cette expérience comme si elle avait été une réussite.
La mort tragique de David Reimer aurait dû leur servir de leçon ; ils ont préféré cacher cette triste fin pour ne pas discréditer leur théorie.
C’est pourquoi, c’est à nous de faire connaître au plus grand nombre cette tragique histoire, comme l’a souhaité David Reimer, lui-même.
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Allumer le feu!
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Monsieur Moche
William Masvinu a remporté à nouveau le concours du Monsieur le plus laid du Zimbabwe, qui s'est déroulé le 18 octobre dans la capitale Harare.
Le concours "Mr Ugly" ou Monsieur le plus laid existe au Zimbabwe depuis 2011. Le 18 octobre dernier, c’est le tenant du titre, William Masvinu, qui a été à nouveau élu l’homme le plus moche du pays en battant onze autres finalistes au terme de trois défilés en costume du quotidien, costume drôle et costume traditionnel.
Heureux et ému, le lauréat de 38 ans a expliqué à All Africa que sa laideur lui venait naturellement et qu’il n’avait fait presque aucune préparation spéciale.
Mais le parcours du gagnant n'est pas très enviable : "Ma mère est morte quand j’avais 3 ans et personne ne voulait s’occuper de moi à cause de mon apparence… Quant au travail, les employeurs potentiels m’ont tous fermé la porte au nez" a-t-il confié après la victoire.
Pour se consoler de sa laideur subjective, Masvinu le porteur au magasin est reparti avec une récompense modeste comparée aux concours traditionnels de beauté : une prime de 100 dollars (72.74 euros) et une nuit dans un hôtel de prestige.
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Les gens.. comme ça...