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Blog - Page 79

  • Pas déjantés: non, des fous furieux qui assassinent notre pays! qu'on les foutent dehors de l'Elysée!

    Réforme des universités. Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso envisage de favoriser les enseignements en langue étrangère dans les universités françaises. Une proposition très controversée.

    L’anglais régnera-t-il bientôt dans les amphis de la Sorbonne ? Prochainement discuté à l’Assemblée nationale, l’article 2 du projet de loi Enseignement supérieur et Recherche (ESR) prévoit en tout cas d’élargir les possibilités d’enseigner en langue étrangère — c’est-à-dire surtout en anglais — dans les universités françaises. Une révolution. Jusqu’à présent, la loi Toubon de 1994 posait comme principe qu’en France, dans n’importe quelle école ou université publique ou privée, tous les enseignements devaient être dispensés en français, à l’exception évidente des cours de langue, ou en cas d’intervenants étrangers. Une exception qui pourrait devenir la règle, au point que l’Académie française, alertée, dit craindre une « marginalisation de notre langue ».

    Pourquoi une telle initiative ? Pour Geneviève Fioraso, le français constituerait un frein à l’accueil d’étudiants étrangers non francophones. Selon la ministre, l’Allemagne serait passée devant la France en termes “d’accueil universitaire” précisément grâce à la mise en place de cursus en anglais. Et loin d’y voir un effacement linguistique, Geneviève Fioraso voit au contraire dans cette ouverture « un levier pour la francophonie » : attirés par les cours en anglais, les étudiants étrangers rejoindraient nos universités et se plongeraient ensuite dans la culture française. Un optimisme contredit par un sondage CampusFrance-TNS Sofres qui prouve que 37 % des étudiants étrangers viennent en France précisément pour la langue française, soit à peine moins (45 %) que pour la qualité de la formation.

    Pourtant peu suspect de crispation identitaire, Jacques Attali juge cette réforme « stupide, contre-productive et dangereuse ». « La France n’a aucun mal aujourd’hui à recruter des étudiants étrangers, même venant d’Asie, et de très haut niveau, peut-on lire sur son blog. Ils constituent 13 % des effectifs totaux, soit bien plus que dans les pays comme la Suède, le Danemark ou l’Allemagne, qui enseignent en anglais. » Et l’ancien conseiller présidentiel d’ajouter que les pays qui enseignent en anglais, quand ce n’est pas la langue maternelle des enseignants, voient inévitablement le niveau de leur enseignement baisser.

     « Raisonnement simpliste et fondé sur un mauvais diagnostic », estime de son côté le MET, syndicat étudiant classé à droite qui considère que « la langue française n’est pas le coeur du problème de l’attractivité de nos universités » et dénonce « un véritable renoncement quant à la place de la France et de son université dans le monde ». Seule langue, avec l’anglais, parlée sur les cinq continents, langue de formation et de recherche dans près de 800 universités, le français est et reste une langue à prétention universelle.

    Certes de nombreux scientifiques se sont convertis à l’anglais pour diffuser leurs recherches, publier dans les revues internationales, répondre aux appels d’offres européens. Mais à vouloir renforcer un état de fait, ne risque-t-on pas de se méprendre sur ce qui fait (encore) l’attrait de la France ?

    Professeur et historien de la littérature française, Antoine Compagnon raconte ainsi la déconvenue d’étudiants américains envoyés par leur professeur à Berlin pour y apprendre la langue de Goethe et qui découvrent que les cours y sont donnés… en anglais. Professeur au Collège de France, Claude Hagège interpelle les responsables : « Allez-vous protéger enfin vos tympans contre les sirènes des universitaires liés par des conventions avec des établissements anglophones et qui n’ont pas encore compris que c’est en utilisant le français qu’ils accroîtront le prestige de leurs travaux, et non en mordant le sol devant l’anglais ? »

    Pourquoi ce soudain goût de nos élites pour l’anglais ? « C’est un effet de mode », estime un universitaire. Antoine Compagnon renchérit : « Cela se fait à Sciences Po, désormais modèle des modèles. » Une dérive vers la notoriété qu’analysait récemment dans Causeur Emmanuel Constantin, ancien élève de l’École polytechnique, ingénieur élève du corps des Mines. « La véritable échelle utilisée par le monde de l’enseignement supérieur, particulièrement du second cycle, est celle de la réputation et des étiquettes », écrivait-il, dénonçant « l’internationalisation, mantra des directeurs d’établissements supérieurs en France ». Une politique en trompe l’oeil : « Les intitulés de cours ronflants et ambitieux, les noms de professeurs reconnus… sont autant d’arguments de vente qui se révèlent être des publicités mensongères dès qu’on assiste à un cours baragouiné en anglais d’aéroport. »

    Car c’est le problème : de quel anglais parle-t-on ? Emmanuel Constantin évoque ces professeurs maîtrisant très mal l’anglais et qui « soumettent leurs élèves […] à un calvaire récurrent ». Leur charabia « compile onomatopées, mots de français tripatouillés, anglais écorché vif », auquel s’ajoute une « extrême pauvreté du vocabulaire ». Si l’anglais est incontestablement nécessaire, plaide-t-il, alors développons les cours d’anglais — et non les cours en anglais — pour les étudiants de second ou troisième cycle (en oubliant qu’ils sont censés avoir suivi au moins sept ans d’enseignement d’anglais au collège et au lycée…)

    Échaudée par la polémique, la ministre a finalement tenu à nuancer ses propos. « Cela va concerner moins de 1 % des cours, a-t-elle précisé. Nous nous engageons par ailleurs à ce que ces étudiants apprennent le français. » Mais la porte est ouverte. Un collectif d’enseignants, de chercheurs et de docteurs des universités s’était du reste porté au secours de la ministre. Avec un argumentaire révélateur : « Parce que l’information, la culture et la connaissance n’ont plus de frontières, écrivaient-ils dans le Monde, parce que la recherche n’en a jamais eu, il est plus que temps d’abolir les frontières de l’enseignement supérieur et d’ouvrir pleinement les formations des universités françaises à l’ensemble des étudiants de la planète. » Et cette ouverture doit impliquer des enseignements en anglais car « il est temps d’admettre que [le XVIIIe siècle] n’est plus et que la langue des échanges internationaux est aujourd’hui l’anglais ».

    Et d’ajouter : « Aucune excellence ne peut survivre à la fragmentation linguistique dans les échanges de haut niveau. » Soit. Mais quelle excellence survivra à l’expression d’une langue unique — et surtout d’un globish qui ne fait guère honneur à Shakespeare ? « La bunkerisation linguistique est un combat défensif et néfaste, poursuivait le collectif. Donner des cours en anglais offre des perspectives d’ouverture sur le monde que la situation actuelle interdit de sacrifier sur l’autel de préjugés anciens, passéistes et rétrogrades. » Le mot est lâché : vouloir défendre la place du français est rétrograde. Un argument idéologique qu’on retrouve chez la ministre, qui affirmait : « On ne peut pas défendre la francophonie par la peur. […] Autrement, nous deviendrons un petit pays renfermé sur ses certitudes. »

     

    http://www.valeursactuelles.com/cours-anglais-right-or-wrong20130507.html

     

  • Je partage de temps en temps.... suis pas égoïste, moi :-)

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  • Stats d'avril 2013

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  • 135 euros le PV: vous le saviez?

    buezez.jpg

     

     

     

     

     

    Il y a trois ans, avant, dans un autre espace de vie.... un monde parallèle à celui-ci...

     

    La plupart des gens pris en faute me disaient: j'en ai que pour 5 mn....

    Moi, je répondais: ma fille voudrait bien en avoir pour 5 mn sur son fauteuil!

    et vous savez quoi: ils bredouillaient et puis se cassaient en restant mal garés!

    (1 seule personne sur une bonne centaine à eu la honte de bouger son tas de ferraille.... et en râlant comme si je lui avais bouffé le déjeuner!)...


    et oui, le Français est un salop..... il espère bien que ça n'arrive qu'aux autres.... le handicap.


    mais, va, que je dis désormais: j'ai été ce que vous êtes, vous serez ce que je suis!

    (et oui, moi aussi, j'ai un macaron depuis 3 ans... la faute à pas de chance... même s'il parait que ma fille et moi somme un cas unique au monde pour ces deux maladies) tu parles d'un exploit....


    Voilà donc ci-dessus, l'explication du fait que j'adore le panneau ci-après:

    APANEAU.jpg

     

     

     

     

     

     

     

    et comme indiqué dans le titre: mal garé ou sans la personne handicapée titulaire du macaron à vos côtés quand vous vous garez sur cette place réservée,

    le PV, c'est 135 euros....


    N'oubliez pas: ne vous garez pas sur une place réservée aux personnes handicapées sans être titulaire d'un macaron.... pas une simple carte d'invalidité... le macaron.... une simple carte vous donne droit au PV. c'est la loi....


    et d'ailleurs, en piquant une place réservée, vous envoyez dans l'espace le désir de devenir ce ou cette privilégié(e)là....

    et vous pourriez arriver plus vite, sur ce podium de soi-disants privilégiés, que de gagner le gros lot à la loterie!

    Il doit y avoir une morale dans l'espace, plus forte que nous...


    .....

    Pour les pervers de tous acabits: je n'ai jamais demandé ce privilège: c'est, hélas, un héritage familial!

    .....

     

  • Plus sinistres que ministres!

    C’est un fiasco hilarant. Il suffit de lire ces fameuses déclarations pour comprendre que nos ministres se foutent de nous en cinémascope. C’en est absolument grandiose.

    Prenez par exemple la pauvre Yasmina Benguigui. Je dis pauvre, parce qu’à lire le patrimoine dont elle dispose, on frôle ici le problème majeur d’ici au 15 mai : ses comptes courants totalisent un petit peu plus de 198 euros déclarés, or, dans quelques jours, elle aura son tiers provisionnel à payer. On frémit à l’idée d’une saisie sur salaire, ou de la majoration fiscale qu’elle devra payer pour n’avoir pu rassembler la somme à temps ! Et très manifestement, ce n’est pas la seule ministre, déléguée ou non, qui va avoir de graves problèmes avec les impôts sans compter que certains émargent aussi à l’ISF et que leurs comptes courants ne leur permettront pas de payer tout ça d’un coup.

    La situation est critique ! Des ministres vont se retrouver dans une situation économique douloureuse et vont certainement devoir revendre leur 2CV, leur scooter ou leurs vélos pour boucler les fins de mois malgré des salaires supérieurs à 10.000€ par mois ! Il faut faire quelque chose, il en va de la réputation et de la bonne santé politique de notre République !

    C’est pourquoi je propose de lancer une souscription de solidarité citoyenne avec nos ministres outragés, nos ministres brisés, nos ministres martyrisés par le fisc, mais finalement, nos ministres libérés du mensonge, de l’optimisation fiscale et de la corruption par ces révélations patrimoniales tout à fait crédibles. Ainsi, s’il estime nécessaire de venir en aide à ces ministres dont la paie dépend critiquement du bon paiement des impôts de tous, chaque citoyen peut par exemple faire un chèque ou un virement pour le fisc d’un ou deux euros (ou même 1.25€ ou 1.34€), quand il en a envie, quand il se sent prêt à faire ce geste, cette obole nécessaire à ces individus qui ont, à l’évidence, placé leur devoir et la France bien avant leur richesse personnelle au point de frôler le dénuement. Et si cette opération ne permet pas à ces ministres de remplir leurs pauvres petits comptes courants, sachez en tout cas que la machinerie administrative de Bercy appréciera d’avoir une quantité invraisemblable de petits traitements bancaires à la con à traiter ; des millions de Français devraient commencer à jouer ainsi contre leur propre administration fiscale ; elle, de son côté, h’hésitera pas à les massacrer dans l’année qui vient.

    Parallèlement, je propose d’inclure, lors de votre prochaine déclaration d’impôts, une subtile référence à ces déclarations de patrimoine. Pour des impôts sur le revenu, ne manquez pas La Référence Cahuzac, qui, habilement glissée à la marge de l’une ou l’autre déclaration, rappellera aux fonctionnaires en charge de vous dépouiller qu’ils participent d’un bien triste business. Et si vous avez une déclaration d’impôt dit de solidarité sur votre fortune, vous pourrez avantageusement utiliser le bulletin que je fournis ci-après. Les autorités fiscales apprécieront, soyez-en sûr :

    Dans la catégorie « Au Bon Moquage De Visage », Arnaud Montebourg, le pimpant ministre du Dressement Reproductif & Des Veaux Sous La Mère nous propose son émincé de patrimoine en robe des champs, bucolique et imaginatif à souhait. On apprend ainsi que son parking de Dijon et son appartement de Paris 20ème (55 m²) n’ont pas de valeur déterminable car « s’agissant d’une nue-propriété qui ne peut être vendue sans l’accord de l’usufruitier ». Tout comme il ne serait pas envisageable d’évaluer la valeur d’une action sans l’avoir vendue, ou d’une maison, ou d’un bitcoin tant qu’on est à compter des licornes et des fées. Il faut dire qu’un 55 m² dans le 20ème, cela nous fait 362.000 euros à 6582€/m², ce qui ajoute une forte somme au patrimoine d’un ministre qui était déjà bien classé tant dans le rang de patrimoine des non-pauvres socialistes de ce gouvernement que dans le rang des hypocrites de première bourre.

    On pourrait aussi s’étendre un peu sur la déclaration de Michel Sapin, qui colle des sommes fantaisistes sur ses possessions (une maison à 500€ le m² là où elle en vaut plus du double) et multiplier l’exégèse des petites et grandes torsions de réalité qu’ils nous ont tous soumises, sans vergogne et apparemment, sans honte (celle de Fabius, par exemple, est presque touchante de naïveté). Chacun de ces patrimoines montre à l’évidence qu’il a été amoindri, dans une course putassière à la pauvreté pour ne pas attirer l’œil des jaloux. C’est assez pathétique d’autant que c’est, finalement, raté : les jaloux s’expriment tout de même. Quant au peuple en général, il n’est pas dupe.

     

     

    Mais au-delà des bidouilles plus ou moins infâmes auxquelles les ministres se sont livrées, on peut noter quelques éléments saillants qui en disent certainement plus longs que ce qu’ils voulaient.

    Tout d’abord, beaucoup de nos ministres ont hérité. Aucun n’est fils de famille modeste. De ce point de vue, l’ascenseur social n’aura jamais été aussi en panne qu’actuellement. Hollande a choisi dans la composition de son gouvernement une belle parité sexuelle, pour faire plaisir aux poussées féministes et égalitaristes d’une petite partie de son électorat, mais il n’a pas été jusqu’à instaurer des quotas de classes moyennes ou modestes. C’eût été trop. Quant à la représentativité en terme de professions, on trouve assez peu d’artisans ou de chefs d’entreprise dans cette équipe. Ce n’est pas un hasard. Quant au médecin, ahem broum bref changeons de sujet.

    Ensuite, aucun de ces ministres n’a de portefeuille richement garni d’actions et d’obligations boursières. Nos ministres, si l’on s’en tient aux honnêtes et précises déclarations qu’ils ont faites, se comportent vraiment comme des Français très moyens, lourdement investis dans la pierre et la terre, et pas du tout dans l’industrie, l’entreprise ou la création. On pourrait probablement faire le même constat avec l’autre bord politique, d’ailleurs, mais le fait est que l’entreprise, la bourse, c’est globalement cracra, on n’y mettra que le strict minimum, et de loin, pour ne pas effaroucher l’électeur. Entrepreneurs du pays, vous comprenez pourquoi ces ministres vous comprennent si bien !

    Enfin, ces patrimoines montrent tous une gestion assez étrange de leurs fortunes personnelles. Tous, ministres depuis un an, ont reçu, au moins, 100.000 euros de la République depuis le début de leur charge. Tous sont pris en charge par cette même République : chauffeur, appartement, nourriture, ils ont bien peu de frais pour eux. Tous proviennent du monde politique dont aucun ne peut prétendre sans nous faire sourire qu’il n’aura pas profité un peu. Et pourtant, très peu d’entre eux semblent être parvenus à se constituer un bas de laine. Les plus jeunes, par exemple, affichent des situations quasi-critiques. Certains laissent sur leur compte courant des sommes si ridicules qu’on ne peut que s’inquiéter pour leur avenir…

    Finalement, cette brochette de bras cassés laisse songeur sur sa capacité à redresser les finances de la France quand on voit l’état général de la leur. Hollande nous promettait réenchanter la politique. C’est complètement raté.

    http://h16free.com/2013/04/17/22728-operation-transparence

     

    La photo qui leur va: le cul entre deux chaises! on va les dégommer, vite fait, bien fait et avant l'été!

    Les manifs ne vont pas cesser... Rejoignez-les!

     

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  • Comme je suis en veine de vous donner des infos qui aident....

    Plus bas, votre parade pour vous aider à faire des achats en ligne

    Article écrit uniquement pour vous aider et TOTALEMENT en dehors d'une demande de cette banque.... qui n'est pas aussi fantastique avec moi qu'il le faudrait..... loin sans faut.... mais, ce système est trop valable et donc, je suis obligée de rester cliente.... (au cas où quelqu'un de la banque lirait ce texte et voudrait me remercier en  demandant au service C.B. des pros d'être plus cool avec moi...)


    La fraude à la carte bancaire s'industrialise

    Les fraudeurs ne convoitent plus seulement les produits high-tech, la parfumerie ou l'électroménager, où les transactions sont très surveillées. Ils s'intéressent aussi aux produits alimentaires. LE FIGARO

    Les fraudeurs se professionnalisent et sont partout. Même les supermarchés en ligne en sont victimes.

    Dépassé, le fraudeur «opportuniste» qui profitait d'un numéro de carte piraté pour acheter quelques produits de luxe sur Internet, pour lui et ses proches. «Depuis quelques années, la fraude à la carte bancaire s'est professionnalisée et industrialisée. Des réseaux se sont très bien organisés pour la rentabiliser à grande échelle, acheter vite et beaucoup sur le Web, et revendre ensuite», observe Christophe Charrot, responsable «fraude et recouvrement» de Fia-Net.

    Dans une étude publiée ce vendredi, cette société spécialisée dans la sécurité du e-commerce tire la sonnette d'alarme. Les tentatives de fraudes ont représenté environ 1,7 milliard d'euros l'an dernier, selon ses estimations, pour le marché français du e-commerce (45 milliards d'euros de chiffre d'affaires). Et elles sont de plus en plus difficiles à neutraliser.

     «Pour déjouer les filtres de Visa ou de MasterCard, ou nos propres mécanismes de sécurité, qui permettent de détecter les transactions “anormales”, les fraudeurs usurpent de vraies identités (prénom, nom, adresse de facturation), ou s'en forgent de fausses mais crédibles, avec des cartes d'identité ou des passeports volés ou falsifiés», explique Christophe Charrot. L'une de leurs sources d'approvisionnement préférées? Le phishing, ces faux e-mails - de mieux en mieux imités - censés venir d'organisations respectables (banque, caisse d'allocation familiale…) et qui demandent aux destinataires leurs nom, prénom, adresse postale, numéro de téléphone portable, coordonnées bancaires…

    Des fraudes de plus petits montants

    Même ingéniosité pour se faire livrer incognito les biens achetés en fraude, dans les relais colis, avec de faux papiers d'identité, ou à des adresses bien réelles. La «fraude à la mule», par exemple, consiste à proposer à un chômeur en grande difficulté un travail original: recevoir des colis chez lui et les réexpédier à une autre adresse.

    Autre révolution qui complique la tâche des systèmes de sécurité: les fraudeurs ne convoitent plus seulement les produits high-tech, la parfumerie ou l'électroménager, où les transactions sont très surveillées. Ils s'intéressent aussi à ce qui se revendra facilement: le jean à la mode, le casque audio en vogue, même si ce n'est pas le plus onéreux, le BlackBerry d'entrée de gamme… et même les produits alimentaires. «Des achats frauduleux sont réalisés sur des paniers de 50 euros sur les supermarchés en ligne. Ces produits s'écoulent facilement, crise oblige, et, répétées des centaines de fois, ces opérations sont très rentables pour les réseaux organisés», explique Fia-Net.

    Le panier moyen des fraudes a par exemple baissé en 2012 (297 euros au lieu de 323 euros en 2011)… parce que les transactions de montant élevé font l'objet de contrôles presque systématiques. Les fraudeurs se sont donc faits plus discrets, avec des achats de moindre envergure mais plus nombreux.

    Les consommateurs sont bien protégés, puisque leur banque les rembourse des dépenses réalisées avec leur carte à leur insu sur le Web. Mais les professionnels, eux, s'inquiètent. Avec un million de numéros de cartes détournés dans le monde par jour, vendus pour 15 dollars la centaine sur des plates-formes Internet, face à des escrocs de mieux en mieux organisés, la fraude a de beaux jours devant elle. Et il est difficile de renforcer indéfiniment les procédures de sécurité, en demandant toujours plus d'informations aux internautes. Pour eux, l'acte d'achat doit rester simple.


    VOTRE PARADE

    Ouvrez vite, un compte bancaire au Crédit Mutuel. Si vous avez l'habitude d'autres comptes, pas de soucis, utilisez celui-ci uniquement pour mettre les quelques euros nécessaires à vos achats en ligne (une autre possibilité est offerte pour les achats en VPC que j'explique plus bas).

    Dans cette banque existe un système inviolable que j'utilise depuis plus de dix ans. Vous obtenez une numéro de carte virtuelle à utiliser UNE FOIS et pour la somme que vous avez demandé .

    Un jour, une très grande enseigne de vente en ligne qui possède des hyper-marchés dans toute la France a tenté de prendre plus que le montant indiqué sur la carte et le paiement lui a été refusé..... bien sûr, j'ai appelé cette grande entreprise et comme le chef que j'ai eu "faisait des manières" et tentait de botter en touche, je me suis permise de dire: la personne qui a tenté de prélever plus qu'il ne fallait est un(e) voleuse; attaquez-moi si vous voulez mais cela s'appelle ainsi et pas autrement. J'attends toujours son procès!!!

    Voici le mode d'emploi:

    Avec ce compte, vous demandez une carte bancaire que vous planquerez soigneusement à la maison et que vous n'utiliserez jamais ailleurs. Enfin, c'est vous qui voyez.

    Vous demandez à bénéficier du compte CYBERMUT qui est votre système de vérification en ligne de ce compte bancaire.

    Vous recevrez une carte avec des codes que vous gardez très précieusement. Votre chargé clientèle vous expliquera comment faire vos achats en ligne; il y a aussi un numéro vert où vous aurez toutes vos indications d'aide.

    Lorsque vous aurez besoin de faire un achat, rendez-vous sur votre compte en ligne;

    Vous cliquez dans le système PAYWEB et vous choisissez l'option: demande d'une carte virtuelle

    Vous verrez le logo de votre carte bancaire (voilà pourquoi il faut en demander une).

    Vous répondez aux questions: combien voulez-vous.... il faut arrondir à l'euro supérieur.

    Le robot vous demande alors de donner un des codes figurants sur la carte de codes reçue à la maison après avoir demandé le système CYBERMUT;

    Vous indiquez votre code

    Vous recevrez alors un courriel ou un SMS, selon votre option choisie qui vous donne ENCORE un code que vous devrez à nouveau indiquer dans votre système CYBERMUT en ligne; sans ce 2e code, pas de carte.

    Et alors, là seulement, vous obtiendrez un numéro VIRTUEL que vous n'utiliserez qu'une fois. (voir plus haut l'anecdote sur la tentative de vol de la soi-disant  Plus grande enseigne de supermarché de France).

    CERISE: vous pouvez demander une carte virtuelle pour n'importe quel système de paiement en vente par correspondance: passer une annonce, acheter chez n'importe quel marchand que vous appelez par téléphone. Je paie mes factures Orange avec une carte virtuelle (j'ai pas confiance en eux). Vous pouvez même me consulter en tant que voyante car ma machine CB accepte les cartes virtuelles. C'est même moi qui explique aux consultants comment faire lorsqu'ils ou elles ont peur avec leur carte.

    CQFD.