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Sep: Sativex® arrivera-t-il avant Noël ?

Faute d’un accord sur son prix, Sativex®, ce dérivé du cannabis autorisé comme traitement de la spasticité dans la sclérose en plaques, n’est toujours pas disponible en pharmacie. Une exception française que les patients vivent mal.

C’est un long roman mais toujours pas une belle histoire. Depuis l’annonce de l’autorisation de mise sur le marché de Sativex® en janvier 2014, ce nouveau traitement de la spasticité dans la sclérose en plaques (Sep) n’est toujours pas commercialisé en France. Si ce dérivé du cannabis est disponible dans dix-sept pays européens, en France, les laboratoires Almirall et le Comité économique des produits de santé (Ceps) ne se sont toujours pas mis d’accord sur son prix de vente.

58 000 personnes signent pour l’accès à Sativex® sur Change.org

Le 30 juin dernier, Christophe Vandeputte, le directeur général d’Almirall France, a demandé un arbitrage politique et convoqué la presse afin de faire avancer cette situation. Les médias s’en sont fait l’écho et, mi-juillet, un patient, Laurent Puisais, achevait d’attirer l’attention sur cette question en entamant une grève de la faim. Dans la foulée, une pétition a été lancée sur Change.org. Elle récolte plus de 58 000 signatures au 31 août.

Les négociations vont reprendre en septembre

Le Ceps a proposé aux laboratoires Almirall de se remettre autour de la table courant septembre. "La porte est ouverte, c’est en voie de négociation, se réjouit prudemment Christophe Vandeputte. Nous avons déjà descendu le prix de 20 % [par rapport au prix moyen des autres pays, NDLR]. Je ne dis pas qu’il n’y a pas encore une marge de négociation mais il faut trouver un accord et ne pas tomber de nouveau dans l’exception français", estime-t-il.

Des freins français mal compris

La France s’est montrée jusqu’à aujourd’hui particulièrement frileuse vis-à-vis de Sativex®. Pourtant, concernant l’aspect économique, Christophe Vandeputte estime qu’" il n’y a pas d’inquiétudes à avoir. Ce produit s’adresse à une niche de 5 000 patients et l’expérience montre qu’il n’y a pas de mésusage. De plus, il s’agit d’une prescription initiale hospitalière – par le neurologue ou le médecin de médecine physique et de réadaptation – qui n’est renouvelée qu’après une deuxième visite permettant de vérifier si le patient est bien répondeur puisque ce n’est pas le cas de tout le monde. Il n’y a pas de quoi faire sauter les verrous de la Sécurité sociale!"

Reste donc à convaincre le CEPS. " Le temps de mener cette ultime discussion et de publier le prix au Journal officiel, les patients peuvent encore espérer se procurer Sativex® avant la fin de l’année", calcule Christophe Vandeputte. Et l’avoir au pied du sapin? Adélaïde Robert-Géraudel

J'ai signé la pétition mais je ne comprends pas qu'il faille payer…. bien évidemment, je ne l'ai pas fait!

https://www.change.org/p/marisoltouraine-acc%C3%A8s-au-sativex-pour-aider-laurent-puisais-souffrant-de-scl%C3%A9rose

 

 

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