societé - Page 61
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Jusqu'à quand certains vont lécher le plancher devant ce cyborg vert?
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MÉTÉO 2020 ?
J'avais annoncé en fin décembre 2018 que nous aurions cette année 2019 une canicule et une sécheresse plus fortes qu'en 2003…
La preuve? regardez par la fenêtre!
Pour 2020, je vous annonce qu'il y a 80% de chance que l'été soit POURRI par beaucoup de pluie et le temps plutôt frisquet par rapport aux chaleurs des étés précédents.
Je vous en dirai plus le 30 ou 31 décembre 2019.
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La femme et trois enterrements....
Je soupçonnais ma femme d'avoir une relation extra conjugale.
Je suis donc rentré chez moi et, je l'ai trouvée complètement nue sur le lit.
j ai fouillé l'appartement pour trouver le coupable.
> En vain. et puis je me suis souvenu que nous disposions d'un petit balcon.
> J'ai donc ouvert la fenêtre et c'est là que j'ai vu cet homme, suspendu dans le vide et s'agrippant à la rambarde du balcon.
> Je lui ai piétiné les mains pour qu'il tombe mais il tenait bon.
> Alors je suis parti chercher un marteau.
> À grands coups sur chaque main, il a fini par lâcher prise. Mais un arbre a amorti sa chute.
> Voyant qu'il bougeait encore, j'ai attrapé le réfrigérateur de la cuisine et je l'ai fait basculer sur cet individu.
> L'effort a été si violent que j'ai succombé à une crise cardiaque.
> Et donc me voilà...
> - Ah bon... répond Saint Pierre, passionné. C'est bon, vous êtes admis au Paradis.
> Un second homme se présente peu après et commence à raconter l'histoire de sa mort à Saint-Pierre.
> - Voyez-vous, j'étais en train de repeindre mon balcon au 17ème étage d'une tour. mon tabouret a vacillé et j'ai basculé dans le vide. Mais je me suis rattrapé à un balcon deux étages plus bas.
> Je pensais être sauvé quand le propriétaire de ce balcon a commencé à me piétiner les mains, puis à me casser les doigts à coups de marteau. j'ai lâché prise, comme je ne suis pas mort tout de suite, il m'a balancé son frigo sur la tête pour m'achever.. Dingue...!
> - Oui j'ai entendu parler de cette histoire, vous pouvez entrer au Paradis...
> Un troisième homme arrive et entame lui aussi son récit à St Pierre :
> - Moi, j'ai rien compris, franchement, je ne sais pas comment tout ça est arrivé.
> - J'étais caché à poil dans un frigo.
> - Ça va, dit St Pierre, je connais la suite...
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Homard m'a tuer.......
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Homard m'a tuer.......
Lui-là, c'est un homard!
Par la faute de Mediapart, nous voilà avec un François de Rugy sur les bras, bien embarrassé pour justifier ces dîners fastueux qu’il donnait du temps où il était président de l’Assemblée nationale. Le ministre tente la technique du "J’assume". Un grand classique macronien. Comprenons-le, il s’agissait de "dîners informels liés à l’exercice de ses fonctions avec des personnalités issues de la société civile". Sur ce point, tout le monde est d’accord: à moins de 500 euros la bouteille, les personnalités issues de la société civile ne se déplacent pas.
Les divers responsables censés avoir pris part aux festivités seraient partis face à un plat de homards trop petits.
Quant à des crevettes, n’en parlons pas: il y aurait eu outrage. Vexation générale s’il avait été avéré que le festin n’était pas aux frais du contribuable.
Léger retard à l’assumage dans le couple de Rugy. Tandis que monsieur affirme qu’il n’y avait là que peu d’amis, de son côté, madame déclare à Mediapart que les invités appartenaient dans leur majorité au cercle amical. L’enquête pourrait déterminer que François de Rugy parlait des homards. Et il est vrai qu’il ne les connaissait pas.
Très conscient du caractère exceptionnel de ces agapes, François de Rugy posait assis à la table pour une photo-souvenir. Seul, avant l’arrivée des convives si exigeants. Madame à côté d’une bouteille de pommard, les homards, la table somptueusement décorée, étaient également immortalisés.
Il fallait garder une trace de cette débauche de luxe. Montrer le chef-d’œuvre aux enfants, aux collègues et surtout aux amis qui n’avaient pas pu venir. Comme une manière de les inciter à ne pas rater la prochaine ripaille. En aucune manière, le ministre ne semblait trouver matière à scandale dans cet étalage de mets et de breuvages dispendieux mis sur l’ardoise des finances publiques. Un petit plaisir dans la dure vie d’un agent de l’État.
L’un des arguments de François de Rugy pour expliquer cette dizaine de soirées de gala vaut le détour: "On reproche souvent aux hommes et aux femmes politiques d’être coupés, j’ai toujours souhaité que l’Assemblée nationale soit ouverte“.
Le retour au réel n’est pas pour demain. Ne pas se couper du quotidien des Français à coups de petites cuillères en or et de homards XXL est une curiosité. De l’ésotérisme parlementaire. Faisaient-ils tourner les tables pour entrer en contact avec les esprits des smicards? Gilet jaune, es-tu là?".
La table se soulevait, les sauces étaient renversées… L’Assemblée nationale s’ouvrait enfin au petit peuple. Frais de détachant non compris.
Après examen sérieux de la photographie des crustacés, il apparaît, sauf erreur de ma part, qu’il s’agit non pas de homards mais de langoustes. Un site connaisseur de la question informe qu’elles sont encore plus chères que le homard.
Ah zut… Edwy Plenel va tomber sous le coup de la loi anti-"fake news". Accusé de haine envers les fruits de mer. De discrimination, d’amalgame, de racisme anti-langouste… Ce rebondissement de l’affaire fera l’objet d’un dîner avec des représentants de la société civile. Frites à volonté.
https://www.bvoltaire.fr/les-agapes-somptueuses-de-francois-de-rugy
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Vous avez dit faignant?
Je dis: il a la peau du ventre trop bien tendue par les zavantageszacquis
Considérant avoir fait ses heures, un conducteur a décidé d'abandonner son train dans une gare, avant de rentrer chez lui.
La semaine dernière, un conducteur d’une compagnie privée a tout bonnement abandonné le train qu’il conduisait, en plein milieu du trajet, estimant avoir fini sa journée de travail.
Les faits se sont déroulés dans la soirée du jeudi 4 juillet, en gare de Libourne (Gironde). Surpris de voir un train de fret stationné depuis un moment sur la voie numéro 5, les cheminots en service se mettent alors à la recherche de son conducteur, en vain.
Ce dernier semble en effet avoir pris la poudre d’escampette abandonnant ainsi ce convoi assez exceptionnel, qui transporte des blindés et des véhicules militaires appartenant au 31e régiment du génie de Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne).
Tout ce matériel devait être acheminé vers Paris pour participer au traditionnel défilé du 14 juillet, qui aura lieu dimanche prochain.
Na sachant que faire, les agents de la SNCF appellent donc la gendarmerie qui va très rapidement mener son enquête afin de comprendre pourquoi le train a été abandonné de la sorte.
Après avoir compris qu’il s’agissait d’un convoi militaire en provenance de la garnison de Castelsarasin, les gendarmes apprennent que le chargement des engins a été réalisé le jour-même en gare de Vayres (Gironde), comme il est de coutume pour ces opérations, qui sont toujours effectuées par le 3e régiment du Matériel de l’armée de terre.
Mais la manœuvre, somme toute ordinaire, a semble-t-il pris beaucoup plus de temps que prévu. Un retard qui a manifestement irrité le conducteur du train, lequel a tout simplement estimé qu’il en avait terminé avec sa journée de travail.
Arrivé en gare de Libourne, il a donc stoppé son train – cet arrêt n’était pourtant pas inscrit dans l’itinéraire – et a décidé de rentrer chez lui.
Après tout, l’heure, c’est l’heure mon zamisyndiqué
Quant au train abandonné, il a finalement pu repartir 4 heures plus tard - non sans que l'on ait fait appel à un nouveau conducteur - pour d’abord rallier sa destination initiale, la gare de Bègles, avant de repartir le lendemain pour la capitale.
Les voies empruntées ayant probablement été privatisées en amont par le transporteur, cet incident n'a heureusement pas perturbé le trafic.
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Japo niaiseries
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En 1911, Paris suffoquait déjà sous la canicule
À la Belle époque, on ne parlait pas encore de réchauffement climatique. Mais pendant 70 jours de juillet à septembre 1911, la capitale ploie sous le soleil cuisant. Et perd des milliers de bébés.
Par Charles de Saint Sauveur
Au début du XXe siècle, on n'avait pas encore coutume de dire que tout ce qui faisait fureur aux Etats-Unis franchirait tôt ou tard l'Atlantique. Et pourtant… Juste après avoir semé la mort en Amérique, une vague de chaleur écrasante déferle à son tour sur l'Europe de l'Ouest. En France, elle va prendre ses quartiers d'été en 1911: 70 jours de canicule presque sans discontinuer pour une longue saison de cuisson.
Le mercure commence son ascension le 4 juillet, s'octroie un petit break entre les 16 et 18, avant de se remettre dans le rouge jusqu'au 31. Sous les toits en zinc de la capitale, la fournaise est devenue si insupportable que beaucoup préfèrent dormir dans la rue. Sur les boulevards brûlants, les Parisiens en canotiers ne s'attardent pas. Certains s'abritent à l'ombre des marronniers, où ils essuient leurs moustaches perlées de sueur.
Et que dire de ces pauvres dames en lourde robe, qui agitent frénétiquement leurs éventails. On en voit même se glisser furtivement dans les couloirs du nouveau métropolitain, en quête de fraîcheur salvatrice, quand les gamins préfèrent, eux, se jeter dans l'eau douteuse de la Seine. Paris brûle, mais la situation n'est pas plus réjouissante en province - 40 °C à Lyon et Bordeaux les 22 et 23 juillet - ou même à Londres.
Les journaux s'échauffent contre les " météorologistes "
"Lorsque le mois de juillet est chaud, le mois d'août est frais", se rassure-t-on en misant, faute de mieux, sur les poncifs. Août sera pire encore… Pendant quinze jours d'affilée, le thermomètre parisien refuse de descendre sous la barre des 30°C! "La chaleur bat nos murs, se répand sur le pavé de Paris ses éclaboussures de feu, dessèche les gosiers, brûle les crânes, et donne aux plus joyeux comme une envie de pleurer", décrit avec emphase le Figaro du 29 juillet.
Les journaux commencent à s'échauffer contre les "météorologistes officiels", qui avaient annoncé un peu vite la fin du cauchemar: "Et v'lan, nous sommes bons pour une nouvelle vague de chaleur puisque ces messieurs - qui ne se sont jamais trompés, à condition qu'on prenne le contre-pied de leurs prédictions - nous font espérer de la fraîcheur", s'agace le 10 août une plume du Gil Blas (cité par le site Rétronews)
Le lendemain, "Les Annales politiques et littéraires" cherchent un peu plus haut le responsable. Après tout, pourquoi ne pas convoquer le ciel au tribunal?
"Faisons comparaître ce mois de juillet coupable d'excès de température, et interrogeons-le sévèrement", s'amuse la revue dominicale. Il n'y a bien que les viticulteurs pour se réjouir des raisins moins nombreux mais gorgés de soleil. Le Guide Hachette des vins accordera 19/20 aux crus de Bourgogne, de Côtes-Du-Rhône et d'Alsace.
Plus de 40 000 morts, surtout des bébés
Mais il y a beaucoup plus préoccupant : certains quartiers de la capitale n'ont plus d'eau. Les gazettes égrènent chaque jour la liste des victimes, fauchées par la chaleur ou ses conséquences. Le Dr Jacques Bertillon, chef de la statistique municipale, par ailleurs frère aîné d'Alphonse, le célèbre criminologue, tient les comptes morbides dans son "Bulletin hebdomadaire". Du 23 au 29 juillet, puis du 13 au 19 août, la mortalité atteint des sommets, note le démographe. L'ennemi mortel, c'est la diarrhée, qui fait des ravages dans toute la France. Les plus savants parlent de "toxicoses caniculaires".
Au total, la canicule de 1911, qui s'étire jusqu'à la mi-septembre, fera 41 072 décès dans l'Hexagone (surcroît de mortalité observée en regard de la moyenne des trois dernières années).
Une véritable hécatombe qui frappe pour un quart les personnes âgées. Quasiment toutes les autres victimes sont des bébés de moins de deux ans. Parmi eux, les plus vulnérables sont les enfants abandonnés, et, de l'autre côté de l'échelle sociale, les petits placés en nourrice. Ils boivent en effet leur lait en biberon et cet été-là, une épidémie de fièvre aphteuse fait des ravages dans les cheptels bovins. "Il faudra marquer cette année d'une croix noire", consigne, dans son journal, un médecin de la Semaine inférieure.
Note de la rédactrice
Alphonse Bertillon a inventé le système des empreintes digitales.
C'est bien connu: la météo est l'art de dire le temps QU'IL AURAIT DU FAIRE!