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Gens - Page 247

  • Il est l'or... l'or de se lever... (Yves Montand)

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  • Quand, là-haut dans le ciel... la blanche (mais, qui a chanté celà?)

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    la blanche Caravelle

    Ne sera plus qu'un oiseau blanc

    Je serai... un mort... vivant....

     

    Le premier qui a trouvé, gagne un yoyo en bois du Japon (mais, là encore, qui a chanté "ils ont gagné un yoyo, en bois du Japon

    avec la ficelle de même couleur...

     

    Yoyo, yé.... yoyo, yé!)

     

    ... et oui, même si en France, tout finit par des chansons...

    en attendant...

     

  • Mangez 5 fruits et légumes par jour!

    apjb.jpgLe 11 mars 2011, la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi avait libéré des particules radioactives suite à un séisme touchant l'Est du Japon. Aujourd'hui, les premières conséquences à cette exposition ont été remarquées notamment au niveau des fruits et des légumes mais également chez certaines fleurs et animaux.

    Le 11 mars 2011, la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, à l’est du Japon, n’a pas pu résister à un séisme qui a eu lieu quelques heures auparavant au large de l'île, provoquant un tsunami. L’arrêt automatique des réacteurs en service avait provoqué une libération des particules nucléaires formant un nuage. Si le gouvernement nippon a assuré que tout était sous contrôle les jours qui ont suivi cette catastrophe, la nature a été fortement touchée par l’incident. Les végétaux comme les animaux auraient subi les conséquences de cette exposition aux radiations, comme le relaie le site américain de MSN.

    Les poissons, premières victimes

    De la tomate à la grenouille en passant les cerises, les pissenlits ou bien encore les roses, de nombreux légumes, fruits, fleurs et animaux ont subi des mutations génétiques dues à la forte exposition aux radiations libérées par la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Cependant, la faune et la flore n’était pas la principale préoccupation des Japonais à l’époque. Pourtant, le Japon est un des pays qui consomme le plus de poisson au monde et l’activité de la pêche y est fortement développée.

    Aussi, le pays exporte énormément de produits provenant de ses eaux. Seulement quelques jours après la catastrophe, le taux de radioactivité dans la région de Fukushima était 380 fois supérieur au taux normal. Conséquence de cette hyper-radioactivité plus de deux ans après la catastrophe ? La voici en images.

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    Des transformations végétales très étranges

    Des tomates aux formes étonnantes, des concombres à la pousse inhabituelle, des tomates qui se transforment en aubergine ou bien encore des radis prenant la forme de la main de Mickey, la fameuse souris chère à Walt Disney... Les fruits ont également été touchés puisque les oranges ont pris une teinte assez étrange, les pêches sont devenues comme siamoises, les grappes de cerises n’accueillent plus une ou deux fruits mais au moins cinq.

    De même, le fruit local, la plaquemine, a vu son volume quadrupler. Au niveau des fleurs, les pissenlits, les roses ou bien encore les tournesols présentent des formes inhabituelles. Le plus inquiétant reste toutefois la transformation génétique de cette grenouille. Normalement verte, une photo nous l’affiche d’une couleur bleue claire.

    Si rien n'a officiellement montré le lien entre la catastrophe et la transformation de ces fruits, légumes et fleurs, les habitants n'ont eu aucun doute.Quelle conséquence sur l'humain ? Les conséquences sur le génome humain ou tout du moins sur certains traits physiques n’ont pas encore été observées.

    Cependant, de nombreux incidents du même acabit peuvent certifier qu’un jour ou l’autre, l'Homme subira les conséquences de cette catastrophe. Et il est probable que des maladies génétiques et des cancers soient diagnostiqués dans la région durant les prochaines années, à l'instar de ce qui a pu se passer à Tchernobyl suite à l'explosion de la centrale le 26 avril 1986.

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  • Où est passé mon Jules? ça craint, les mecs!

    Est-ce le début de la fin pour le mâle dominant ? Le combat mené en ce moment contre le " patriarcat ", notamment via la théorie du genre et le mariage pour tous, ­accélère son ­effacement. L'identité masculine est en plein chambardement. Enquête.

    Source Le Figaro Magazine

    Sur le site Adopteunmec.com, c'est la saison des soldes. "Tout doit disparaître! Promo sur les intellos… Offre spéciale sur les roux… 50 % sur tous nos frisés…" En cinq ans, 5,7 millions d'hommes ont mis leur profil sur ce site de rencontres dont raffolent les jeunes femmes décoincées. Ils le font dans l'unique espoir d'être choisis par l'une d'elles et jetés dans un chariot de supermarché - car ainsi fonctionne le panier d'achat virtuel d'Adopteunmec.com. Et ça marche! A coups de campagnes provoc' mettant en scène des hommes objets, Adopteunmec.com s'est hissé dans le trio de tête des sites de rencontres en France. Imaginons un instant l'inverse: de grandes affiches 4 x 3 vendant à l'encan des frisées, des blondes ou des maigrichonnes. N'aurait-on pas entendu les protestations des Chiennes de Garde, d'Osez le féminisme et autres mouvements de femmes? Là, rien du tout. Pas une protestation, pas un mot, pas même un froncement de sourcils. "C'est du second degré… Les femmes en ont tellement entendu, c'est notre tour", voilà ce qu'on entend lorsqu'on interroge la gent masculine.

    Qu'arrive-t-il aux hommes? Où sont passés ces mâles dominants qui régnaient en maîtres sur nos sociétés occidentales depuis la nuit des temps? Ont-ils rendu les armes face à plus fort qu'eux ou sont-ils simplement en crise comme on a coutume de le dire à propos de tout et de n'importe quoi? Rarement l'identité masculine n'a été autant sondée, décortiquée, examinée sous toutes les coutures. Vingt ans après l'ouvrage précurseur d'Elisabeth Badinter, XY. De l'identité masculine (1), qui décrivait déjà la difficulté de devenir un homme, l'histoire semble s'accélérer.

    Dans un essai choc paru en France au printemps, la journaliste américaine Hanna Rosin prédisait rien moins que La Fin des hommes (The End of Men and The Rise of Women) (2). On assiste, selon elle, au terme "de 200 000 ans d'histoire humaine". Bigre! Sa thèse - qui a fait grand bruit aux Etats-Unis lors de la sortie de l'ouvrage en 2010 -est avant tout économique. Le déclin de l'industrie manufacturière et l'émergence d'une économie de service ont totalement bouleversé la donne. Les millions d'emplois masculins détruits d'un côté ont été compensés par la création de millions d'emplois féminins de l'autre. Car ce ne sont plus des emplois qui réclament de la force physique mais une "intelligence sociale", un sens de la communication, une "habileté à rester immobile et concentré", toutes qualités éminemment féminines, selon l'auteur. Résultat: les femmes américaines contribuent aujourd'hui pour plus de 40 % aux revenus de la famille alors que c'était moins de 10 % dans les années 70. Le fait que les hommes continuent d'occuper les postes de direction dans les entreprises et de recevoir des salaires plus élevés que les femmes ne constitue plus, selon elle, que les derniers soubresauts d'une époque révolue.

    En France, les signes d'une féminisation croissante de la société ne manquent pas non plus. On a vu des hommes, tout ce printemps, métamorphosés en mamans par la grâce du "mariage pour tous", revendiquant fièrement à longueur de reportages leur capacité à biberonner et à changer les couches. Avec la gestation pour autrui (GPA) - les mères porteuses - dont la communauté gay réclame la légalisation, les hommes pourront bientôt faire des bébés "tout seuls", comme les femmes.

    L'an dernier, le ministère des Droits des femmes (ressuscité après deux décennies d'absence) a envoyé tout le gouvernement en stage de rééducation féministe - pardon, en séminaire de "sensibilisation aux stéréotypes sexistes"! Et gare à ceux qui critiquent la ligne. Tout récemment, l'UMP Valérie Pécresse qui conteste le bien-fondé de la loi sur l'égalité hommes-femmes portée par le gouvernement , s'est vu reprocher une "vision archaïque et rétrograde de la famille", par la députée PS Catherine Coutelle, alors que Cécile Duflot lui reproche dans un tweet de "rabaisser les hommes" qui changeraient des couches. Stéphane Le Foll, le ministre de l'Agriculture, avec sa désormais célèbre bourde: "J'ai tenté de promouvoir des femmes au maximum, bien que nos dossiers soient très techniques ", a pour sa part été cloué au pilori sur les réseaux sociaux.

     

    En librairie, le "mâle bashing" fait recette. Sorti cette année en poche, J'ai épousé un con. L'histoire de (presque) toutes les femmes(3),­ (merci pour elles!) s'est vendu à plus de 70 000 exemplaires en deux ans. On prédit le même succès à Les hommes sont des maîtresses comme les autres (4), un roman tout juste en librairie où l'auteur narre ses affres d'amant d'une femme mariée. Est-ce à cela que les hommes rêvent en 2013?

    Les codes de la séduction sont en train d'exploser, surtout chez les moins de 30 ans. Alexis, 22 ans, raconte sa hantise de se faire traiter de "macho" par une fille: "Elles nous font culpabiliser sur ce mythe de l'affreux méchant macho ultramisogyne, véritable modèle à ne pas suivre du primate. Légitimement, nous avons peur de nous voir coller cette étiquette et, pire que tout, nous ne savons même pas pourquoi. Nous ne savons pas quel mot, geste ou regard posera le malheureux bonnet d'âne macho sur notre tête.Conséquence logique, poursuit-il, nous allons dans le sens inverse, nous nous féminisons jusqu'au jour fatidique où est prononcée la phrase mortelle: “J'ai besoin d'un homme”. En cet instant il est trop tard, notre sort est scellé."

    De cette génération qui se met en couple très jeune mais étale son intimité sur Facebook toute la journée, le philosophe Vincent Cespedes dit qu'elle est déchirée entre "un modèle amoureux totalement rigide, rétrograde, infantile même, et une liberté sexuelle comme jamais le monde occidental n'en avait connue". Une situation "schizophrène où le sexe est déconnecté de l'amour", explique celui dont l'essai L'Homme expliqué aux femmes (5), paru en 2010, est devenu un ouvrage de référence pour la presse féminine. "Il faut réconcilier le sexe et l'amour", plaide Vincent Cespedes. En attendant, "l'usine à fabriquer du mâle" est déboussolée.

    La fabrique, justement, est en pleine restructuration. L'explosion des divorces et le quasi-monopole de fait des femmes sur l'enseignement primaire ont totalement bouleversé l'éducation des garçons. Ajoutez-y la chasse aux "stéréotypes de genre", très à la mode, et voilà leur agressivité dénoncée comme un vilain cliché dont il faudrait les débarrasser dès la crèche en les faisant jouer à la poupée!

    En Grande-Bretagne ou en Espagne, soumis aux mêmes évolutions, les pouvoirs publics ont ouvertement posé la question d'un rééquilibrage des sexes dans l'enseignement. David Cameron a réclamé davantage d'enseignants masculins après les émeutes dans les banlieues de Londres à l'été 2011, établissant ainsi un lien direct entre cette explosion de violence et l'absence de repère masculin chez les jeunes de ces quartiers. En France, le sujet est apparemment tabou. Pour avoir tiré la sonnette d'alarme il y a deux ans dans nos colonnes, le pédopsychiatre Stéphane Clerget s'était attiré cette cinglante réplique du ministre de l'Education nationale de l'époque, Luc Chatel: "Les femmes sont aussi compétentes que les hommes." Certes. "Le débat a été éludé mais la question reste posée", maintient le Dr Clerget, pour qui les petits garçons sont de plus en plus nombreux à décrocher à l'école. "A l'école, les garçons ont l'impression d'être le sexe faible. Ils restent performants en maths, car c'est une discipline où il y a peu d'affect, mais pour le reste, les filles sont considérées comme meilleures, plus performantes, plus intelligentes, résume ce praticien. Du coup, les garçons se réfugient dans la violence ou la délinquance pour être des hommes."

    Ecartés à l'école, ils le sont aussi en famille où les pères jouent désormais les seconds rôles, surtout lorsque la cellule familiale explose. Les manifestations de pères divorcés se sont multipliées ces derniers mois et si toutes leurs revendications ne sont pas justifiées (comme celle, ultramédiatisée, d'un père écarté pour violence), l'argument d'une justice partiale car hyperféminisée commence à porter dans l'opinion. C'est ce que soutient l'association SOS Papa, pour qui plus de 9 affaires de garde d'enfants sur 10 sont jugées par des femmes, qui se prononcent quasiment toujours en faveur de la mère. C'est oublier un peu vite que, dans les années 60, les juges étaient des hommes et les mères obtenaient aussi la garde des enfants… Quoi qu'il en soit, la question d'un rééquilibrage des effectifs de magistrats préoccupe la garde des Sceaux, Christiane Taubira. Lorsqu'en décembre dernier elle a rendu visite à l'Ecole nationale de la magistrature (ENM), dont la dernière promotion compte 82 % de femmes, elle a émis le souhait "qu'il y ait plus d'hommes dans les prochaines promotions". Ce n'est pas gagné. Pour la première fois cette année 100 % de femmes viennent de rejoindre le Conseil d'Etat - la plus haute juridiction administrative - en sortant de l'ENA.

    Sociologues et philosophes s'accordent en tout cas à dire que la révolution féministe est pour bien peu de chose dans ce qui arrive aux hommes aujourd'hui. La fin de la révolution industrielle, l'avènement d'une longue période de paix, la maîtrise de la fécondité des femmes, la fin du service militaire… Tout concourt à l'émergence d'un nouvel ordre où le patriarcat est relégué aux oubliettes. Et ce n'est pas l'émergence de mouvements masculinistes, inspirés des féministes des années 70, qui pourra l'arrêter.

    " Une mutation rafraîchissante de l'identité masculine "

    Tout le monde est également persuadé que l'identité masculine n'a pas achevé sa mue. S'achemine-t-on vers une société matriarcale, comme le craint Eric Zemmour, qui pronostique un affaissement des sociétés occidentales? Ou assiste-t-on plutôt, comme le pense Vincent Cespedes, à une "mutation rafraîchissante" de l'identité masculine "qui fait de la part de féminité en chaque homme un nouveau gène, ramenant le mâle paranoïaque d'antan au rang de caricature"?

    La sociologue Brigitte Grésy n'est pas inquiète: "Je ne me fais aucun souci pour les hommes!", proclame-t-elle. Pour cette spécialiste de l'égalité homme-femme, auteur d'un Petit traité contre le sexisme ordinaire et chargée de la lutte contre les stéréotypes sexistes au sein du Haut Conseil à l'égalité, "le poids des normes masculines pèse encore lourd dans la société française, notamment dans les entreprises où elles sont extrêmement fortes, tous les marqueurs de la compétition sont masculins". Mais la crise a créé des tensions et l'entreprise ne joue plus ce rôle d'assurance tous risques qu'elle avait autrefois pour les hommes. "Du coup, ils se réfugient dans la sphère privée, mais la place est prise", analyse Brigitte Grésy. La crise identitaire que vivent les hommes aujourd'hui serait le résultat de cette "double dépossession".

    Dans ce grand chambardement autour de l'identité masculine, un ouvrage paru l'an dernier offre une perspective nouvelle. Dans Boys Don't Cry (6), des universitaires ont analysé "le coût de la domination masculine" pour les hommes eux-mêmes. "Ne pleure pas, montre-toi fort, n'aie pas peur, fais carrière…" : toutes ces injonctions viriles auraient un coût pour l'homme en termes de stress, de maladies, d'agressivité, de dépendances. Pour preuve, leur espérance de vie est moins élevée que celle des femmes. Un argument de plus pour leur faire déserter le champ de bataille?

     (1 ) O dile J acob (2) Autrement (3) Pocket  (4 ) P lon  (5) J' ai Lu  (6) P resses  U niversitaires de  R ennes.

     

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  • Vaut mieux surfer sur le net....

    Les surfeurs sont les principales victimes de vols sur les plages de la côte basque.

    Comment aller surfer sans trop se charger ? La solution adoptée depuis plusieurs années par des surfeurs du Pays-Basque fait le bonheur des voleurs.

    Quelle belle vie que celle d'un surfeur. Il est tôt, le soleil se lève sur les plages du Pays-Basque. Après s'être rapidement changé, il est temps de se jeter à l'eau avant l'arrivée des premiers touristes. Les clefs de voiture, pour ne pas les perdre, sont glissées délicatement sous l'amortisseur d'une des roues. Prêts à se jeter à l'eau. Mais à ne pas faire plus attention, certains voleurs ont pigé l'astuce et attendent que les amateurs de glisse se trouvent à plus de 500 mètres du parking, en pleine mer, pour dérober ce qui se trouve dans la voiture. Ce problème, les autorités basques y sont de plus en plus confrontées. Alors cette année, pas question de se faire plumer.

    Au Comité régional Aquitaine de surf (Cras), ce problème est une vraie plaie. Même si Matthieu, un des employés qui pratique le surf ne s'est jamais retrouvé dans cette situation, il est au courant de ce phénomène. En 2012, 222 vols à la roulotte et 194 vols à la serviette ont été commis sur les plages de la Côte basque, d'après les chiffres communiqués par le commissaire divisionnaire Didier Ribeyrolle, en charge du district de sécurité publique de Bayonne, qui précise que les principales victimes sont les surfeurs. Et c'est pour sensibiliser ces sportifs que le Cras, en partenariat avec que la Direction départementale de la sécurité publique Pyrénées-Atlantiques (DDSP), a décidé de réaliser un clip vidéo intitulé «Surfer en toute tranquillité», qui sera bientôt diffusé sur le site Internet du Cras.

    À Bayonne, le commissariat a dépêché un policier à plein temps sur les plages de la côte. Son objectif: mettre en garde les surfeurs maladroits, plus pressés d'aller glisser sur les rouleaux que de vérifier si personne n'a jeté un coup d'œil sur leur cachette. Ce policier devra aussi être réactif face à certains pics de délinquance, surtout à l'approche des férias, et faire remonter les doléances des surfeurs.

    Pour Matthieu du Cras, la meilleure solution pour éviter ces vols, c'est avant tout d'être malin. «Au début, je me suis fait faire un double de mes clefs de voiture étanche, ce qui me permettait de le prendre dans ma combinaison», déclare-t-il. Aujourd'hui, il décide d'emmener tout son matériel sur la plage, «avec les vacanciers, les vols qui ont lieu sur le sable, c'est l'affaire de tous, donc c'est plus sécurisant», ajoute-t-il. Dernière solution, un boîtier qui se pose à l'extérieur de la voiture se verrouillant. Mais pour Matthieu, «cela montre de manière presque volontaire où sont les clefs». Surtout qu'il ne fait aucun doute que les voleurs sauront venir à bout de ce cadenas à chiffre.

     

  • On nous cache tout.... mais, cela finit par se savoir!

    http://www.lepoint.fr/societe/exclusif-bretigny-sur-orge-des-scenes-de-vol-et-de-caillassage-ont-bien-eu-lieu-18-07-2013-1706136_23.php

    Le Point.fr - Publié le18/07/2013 à 16:19- Modifié le18/07/2013 à 16:22

    Le Point.fr s'est procuré un document confidentiel de la direction centrale des CRS qui fait état de jets de projectiles et de vols sur les victimes du déraillement du train

    A-t-on voulu cacher une réalité trop dérangeante ? Contrairement à la version officielle véhiculée par les autorités politiques, policières et sanitaires, il y a bel et bien eu des scènes de vol et de caillassage après le déraillement du train Paris-Limoges à Brétigny-sur-Orge. Le Point s'est procuré le rapport de synthèse des affaires marquantes du 10 au 16 juillet de la Direction centrale des compagnies républicaines de sécurité (DCCRS) dans lequel une page est consacrée à l'opération de sécurisation mise en place après la catastrophe ferroviaire par deux sections de la CRS 37-Strasbourg venues du cantonnement de Meaux.

    Or le compte rendu des forces de l'ordre est sans ambiguïté. "À leur arrivée, les effectifs de la CRS 37 devaient repousser des individus, venus des quartiers voisins, qui gênaient la progression des véhicules de secours en leur jetant des projectiles", note la synthèse de la DCCRS. Un constat fort différent de celui dressé par les responsables de la Croix-Rouge et du Samu qui affirmaient n'avoir constaté "aucune agression et avoir travaillé de façon tout-à-fait normale" en gare de Brétigny. Pourtant le rapport de synthèse de la DCCRS va plus loin : "Certains de ces fauteurs de troubles avaient réussi à s'emparer d'effets personnels éparpillés sur le sol ou sur les victimes." Et la note d'enfoncer le clou : "Les fonctionnaires protégeaient ensuite les lieux de l'accident pour favoriser le travail des enquêteurs et des techniciens et sécuriser la visite des nombreuses autorités (président de la République, Premier ministre, ministre de l'Intérieur, ministre des Transports, ministre de la Santé...).

    Démentis officiels

    À la lecture de la synthèse, on apprend qu'un dispositif de sécurité très important a été déployé alors sur place. Ainsi pour assurer des escortes d'ambulances, un équipage motocycliste de la CRS autoroutière Sud-Ile-de-France était également réquisitionné. Par ailleurs, deux autres sections de la compagnie 37, employées sur le département de la Seine-et-Marne ainsi que les fonctionnaires de la CRS 51-Orléans, utilisées sur le département de la Seine-Saint-Denis étaient appelées en renfort.

    Pourtant, ministres et sous-préfet présents sur place ont démenti à l'unisson tout caillassage sur les forces de secours et vol sur les victimes. Ainsi, sur i>Télé, le ministre des Transports Frédéric Cuvillier déclarait ne pas avoir eu connaissance "de victimes dépouillées", faisant simplement état "d'actes isolés" et "de pompiers qui par petits groupes ont été accueillis de façon un peu rude". Le sous-préfet d'Estampes, Ghyslain Chatel, démentait pour sa part que les secours aient fait l'objet de jets de projectiles, à l'exception "d'un camion de pompiers, qui pourrait avoir été visé mais pas touché".

    Enquêtes

    Contacté jeudi par Le Point.fr, Luc-Didier Mazoyer, le directeur départemental de la sécurité publique de l'Essonne, persiste et signe : "J'étais sur place, il y a certes eu des tensions pour repousser des individus, mais je n'ai vu ni scène de pillages ni violences urbaines. J'ai déclenché une enquête pour en avoir le coeur net." Le parquet d'Évry a ouvert une enquête préliminaire pour vol en réunion avec violences, à la suite des incidents qui se sont déroulés en marge de la catastrophe. Les autorités avaient seulement reconnu qu'un urgentiste du Samu s'était fait voler son portable. Dans le cadre de cette affaire, cinq personnes ont été placées en garde à vue puis relâchées, les perquisitions à leurs domiciles n'ayant rien donné. Eux-mêmes ont nié toute participation à ces vols. L'un d'eux a néanmoins été désigné comme l'auteur du vol du téléphone par sa victime. Selon le parquet d'Évry, aucune plainte pour d'autres vols n'aurait été à ce jour déposée.

    Nos révélations ne vont pas manquer de relancer la polémique. En effet, dès le vendredi, le syndicat de police Alliance avait fait état de scènes de pillage avec un groupe de jeunes qui "aurait dépouillé les victimes et notamment les premiers cadavres". Des déclarations démenties avec virulence par de nombreux responsables socialistes ou ministres du gouvernement. Le syndicat avait alors quelque peu fait machine arrière. Aujourd'hui, la synthèse de la DCCRS, même si elle ne mentionne pas le terme de cadavre, ni celui de pillage, semble bel et bien donner raison au syndicat.

     

    FRANCAIS-ES: LA LIBERTE D'ABORD, LES VACANCES ENSUITE!

     

     

  • La nouvelle France

    "Jamais je n'aurais imaginé qu'en 2013 je serais séquestrée dans un appartement au milieu d'une dizaine de personnes qui me demandent d'établir un certificat de virginité pour l'une de leurs filles." D'un sourire à peine gêné, et malgré le silence que lui impose le secret médical, Marie* distille les anecdotes qui rythment son quotidien de médecin dans l'un des quartiers les plus sensibles de l'Hexagone. Chanté par Renaud, lieu de naissance du sculpteur César et des fines fleurs du banditisme (Francis le Belge en tête), ce quartier du 3e arrondissement de la cité phocéenne s'est abîmé. Il est désormais à l'image des appartements insalubres aux volets désespérément clos qu'il abrite. Tout juste si les façades colorées témoignent de la douceur d'antan, lorsque les bals populaires rythmaient le quotidien d'une forte communauté italienne qui avait fui la Toscane.

    Les temps ont changé, "la Belle" aussi. Les petits primeurs ont cédé la place à quelques magasins de téléphonie et à des bars sans âme. Une importante communauté maghrébine et comorienne s'est implantée ces trente dernières années. Une population d'environ 13 000 âmes, livrée à elle-même et qui tente de redonner vie à un quartier tombé à l'abandon depuis la délocalisation des manufactures de tabac au début des années 1990.

    "Dans ce quartier, on n'est plus en République"

    Il faut arpenter la rue éponyme de ce quartier pour arriver au cabinet de Marie, à l'avant-dernier étage d'un immeuble à la façade fatiguée. Voilà dix ans que cette quadragénaire insatiable enchaîne ses consultations dans ce quartier présenté comme le plus pauvre d'Europe. Depuis quelques mois, elle a repris le cabinet d'un confrère. "Ce fut un concours de circonstances", explique-t-elle. Et d'ajouter, sourire aux lèvres : "En même temps, ça ne se bousculait pas. De moins en moins de médecins veulent s'installer. Alors ici..."

    Dans ce quartier où le silence est d'or, cette mère de trois enfants a choisi de briser l'omerta. Pas de noms, ni de photos ni de détails qui peuvent l'identifier : tel est le prix de sa tranquillité. Cela ne l'empêche pas de vouloir dénoncer la décrépitude d'un lieu autrefois appelé "le petit paradis". Stigmatisé pour son insécurité, la Belle de Mai est d'abord victime d'une misère galopante. "Le plus difficile, c'est de constater chaque jour la précarité dans laquelle les gens vivent, s'emporte-t-elle. Je pense surtout aux plus jeunes, qui évoluent dans des conditions de pauvreté extrême et qui sont victimes de carences éducationnelles majeures." Pointant du doigt une "défaillance manifeste des institutions", elle estime qu'il est urgent de lancer un cri d'alarme.

    "Il n'y a pas de projets pour eux aujourd'hui. Que leur propose-t-on ? Rien, on les condamne d'avance. On ne peut pas s'étonner par la suite que certains prennent le mauvais chemin", souligne cette médecin. À plusieurs reprises, elle explique avoir saisi les services sociaux face aux cas les plus graves. Mais parfois, devant la réticence de quelques familles, elle avoue avoir fait machine arrière. "J'ai envie de rester en vie", lâche-t-elle, avouant ressentir quotidiennement de la peur lors de ses consultations. "Vous savez, dans ce quartier, on n'est plus en République."

    Des violences protéiformes

    Depuis son arrivée à la Belle de Mai, Marie apprend à faire avec la violence, souvent verbale, parfois physique. "Au départ, on vous demande avec insistance des ordonnances et puis un jour cela dérape et on se retrouve face au canon d'une kalachnikov", poursuit-elle. Un épisode d'une rare violence survenu après qu'elle eut refusé de fournir des prescriptions de complaisance. "J'ai arrêté les visites à domicile pour des raisons de sécurité. L'épisode du certificat de virginité m'a convaincue", souffle-t-elle. Elle raconte s'être rendue au domicile d'une famille qui l'avait contactée au prétexte qu'une jeune fille était malade. "Sur place, j'ai compris que les personnes présentes attendaient de moi que je délivre un certificat de virginité pour la future mariée. Sans doute une façon pour eux d'assurer leur honneur", précise-t-elle.

    Lorsqu'elle n'en est pas la victime, Marie est témoin de cette violence. "Il m'arrive d'être confrontée à des situations de violences intrafamiliales sordides, touchant des enfants maltraités et des femmes séquestrées", confie-t-elle. Elle révèle ainsi le cas d'épouses venues directement de pays du Maghreb, ne parlant pas le français, transformées en "esclaves" par leurs maris, qui justifient ce traitement par la religion. "La plupart d'entre elles ne se confient pas directement. Parfois, elles viennent me voir à l'insu de leurs époux. J'apprends qu'on leur a confisqué leurs passeports et que certaines sont venues en France contre leur volonté", précise-t-elle. Soulignant de nouveau la précarité du quartier, elle assure : "Une telle pauvreté est le terreau idéal à une montée de la radicalisation et des extrémismes. Je suis confrontée de plus en plus à des femmes voilées, parfois intégralement." Et d'ajouter, dans un éclat de rire : "Enfin, extrémisme, on s'entend. Sous le voile, on voit parfois des dessous en dentelle très sexy."

    Face à un tel environnement, Marie ne se voit pas pour autant abdiquer. "J'aime profondément mon métier, et je me sens bien plus utile ici que dans un quartier bourgeois", explique-t-elle. Elle avoue cependant finir ses journées avec soulagement et en commencer certaines avec crainte. "On ne sait jamais ce que l'on va trouver. En venant ici, je ne pensais pas que cela serait si difficile, ni être confrontée à de pareilles souffrances. Mais on ne peut pas résumer ce quartier à sa mauvaise réputation, on garde tous l'espoir que les choses changent et que les envies prennent vie", conclut la médecin. D'ici là, au propre comme au figuré, Marie reste à la Belle de Mai pour y panser les plaies.

    * Le prénom a été changé

    http://www.lepoint.fr/societe/marseille-une-medecin-brise-l-omerta-16-07-2013-1705322_23.php

     

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