Choses - Page 32
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Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage... et se repose
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La nature, c'est quelque chose!
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Ne regrettez pas la neige
Elle va arriver plus vite que vous le pensez!
En attendant, bonne pledge (pluie) comme on dit chez nous!
.... et, il y en aura toute l'année! (de la pluie)
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Etats-Unis : spamé par son... frigo
Un réfrigérateur et plusieurs téléviseurs auraient envoyé 750.000 spams et mails frauduleux en décembre-janvier.
Une société de sécurité américaine a repéré ce qui pourrait être la première cyberattaque via des objets connectés. De fin décembre à début janvier, des centaines de milliers de spams et d'emails frauduleux ont été envoyés par des pirates qui se sont introduits dans des téléviseurs et au moins un réfrigérateur. Les objets connectés, de plus en plus nombreux dans notre environnement, sont très mal protégés contre les intrusions.
Il le croyait innocent, accueillant même. Le réfrigérateur, cet ami du quotidien. Celui qui maintient au frais son soda préféré, qui veille avec zèle sur le coleslaw, qui permet de ne pas aller chercher une vache à chaque fois qu'on a envie d'un steak. Quelle n'a pas dû être la surprise, le chagrin même de cet Américain en se découvrant trahi. Un bandit informatique s'était installé dans cette cuisine, où chaque matin, il pénétrait sans méfiance en pyjama, l'esprit tout embrumé. Un frigo transformé en pirate du net, de quoi inspirer un nouveau filon aux scénaristes hollywoodiens. Pire qu'un colocataire psychopathe ou que l'hôtel qui rend fou. On imagine déjà Jack Nicholson dans le rôle.
750.000 spams lancés par des télés
Ce réfrigérateur cyborg a été repéré par la société californienne de sécurité Proofpoint. Elle affirme avoir mis à jour la première cyberattaque via des objets connectés de l'histoire de l'informatique et même de l'histoire tout court. Selon Proofpoint, ce sont surtout des téléviseurs qui ont été utilisés par les pirates et donc, au moins un réfrigérateur. Entre le 23 décembre et le 6 janvier, ces traitres au visage familier auraient en douce envoyé 750.000 spams à des entreprises ou des individus à travers le monde. Difficile dans ces conditions de repérer rapidement la source de la cyberattaque.
Faible sécurité
A vrai dire, les spécialistes de la sécurité informatiques prédisaient qu'une telle attaque aurait lieu en 2014. Les objets connectés ou intelligents, c'est en effet la grande tendance du web : des blousons, des thermostats, des réveils, des brosses à dents, des serrures, des boîtes à pilules, des voitures. La liste des objets connectés à internet ou à des smartphones promet d'être de plus en plus longue. le problème, comme souvent avec les innovations technologiques, c'est que le développement avance plus vite que la sécurité. Et celle des objets connectés a encore un très faible niveau. "Il est impossible de mettre un logiciel de sécurité sur chaque objet", prévient David Orain, du groupe informatique Cisco.
Des mots de passe pour tout ?
Les spécialistes appellent donc les consommateurs à ne pas oublier d'utiliser des mots de passe : "On doit être un consommateur intelligent quand on utilise un appareil intelligent", philosophe un formateur américain. Mais s'il faut un mot de passe pour chaque objet du quotidien, le frigo mutant fera peut-être figure de moindre mal le jour où son propriétaire, toujours en pyjama, se retrouvera assis en pleurs devant. Tentant désespérément depuis plusieurs heures de se souvenir du bon mot de passe pour l'ouvrir.
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Bien évidemment, ça se passe en France, de nos jours...
Ville: Melun
Pourquoi faire simple quand on peut compliquer la vie des Français????
Automobiliste tu rouleras à 30 Km, pas plus!
Finalement, tout ça c'est:
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Hé??? qu'est-tu dis????
Il avait un cafard de 2 cm à l’origine de son terrible mal d’oreille
Un Australien vient de vivre une drôle de mésaventure… qui se termine bien pour lui. Réveillé par une forte douleur dans une de ses oreilles, il a aussitôt compris qu’une petite bête s’y était faufilée mais qu’elle n’était plus encline à en sortir. Après plusieurs tentatives, l’insecte a finalement été tué : il s’agissait d’un cafard de 2 cm.
Hendrik Helmer se rappellera sûrement longtemps de cette expérience qui en dégoûteraient plus d’un.
Comme le confie ABC, cet Australien habitant la banlieue de Darwin a été réveillé mercredi vers 2 h 30 du matin à cause d’une douleur dans l’oreille droite. Aussitôt, il comprend qu’une petite bête s’est installée dans son conduit auditif.
Bien que supportable dans un premier temps, la situation a commencé à empirer. L’homme, inquiet et effrayé à l’idée d’avoir une araignée mortelle qui pourrait le piquer, a tenté de déloger l’intrus par ses propres moyens, d’abord avec un aspirateur, puis en mettant de l’eau dans son oreille. Mauvaise idée : ces initiatives ont mis en colère l’hôte indésirable.
Hendrik Helmer décide alors d’aller à l’hôpital local. Les médecins le prennent aussitôt en charge et lui versent de l’huile d’olive dans le conduit auditif. La petite bête s’enfonce alors plus profondément encore. Mais au bout de 10 minutes, son activité se réduit fortement, et elle finit par mourir. Alors, l’intrus est retiré à l’aide d’une pince.
À la surprise générale, il s’agissait d’un cafard… long de 2 cm. Une taille bien plus imposante que ce que le personnel médical envisageait, car jamais il n’avait eu affaire à un insecte aussi gros.
La douloureuse expérience n’a cependant pas l’air de pousser le malheureux Australien à revoir ses habitudes. L’homme n’a pas prévu d’entreprendre une éradication des cafards, ne se sentant pas envahi. Il a déclaré ne pas prendre de précautions particulières à l’avenir pour se prémunir d’une récidive d’un autre blatoptère un peu trop aventureux.
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Si ma tante en avait...
Programme ABCD de l’égalité : la porte ouverte sur la théorie du genre à l’école
C’est LA grande mesure de la rentrée pour Najat Vallaud-Belkacem, Ministre des droits des femmes. Le programme « ABCD » de l’égalité sera mené à titre expérimental dans les établissements scolaires de dix académies volontaires : « Bordeaux, Clermont-Ferrand, Créteil, Corse, Guadeloupe, Lyon, Montpellier, Nancy-Metz, Rouen, Toulouse. Une généralisation est prévue en septembre 2014, après évaluation des premiers résultats" [1]
Mené conjointement par le ministère de l’Education nationale, le ministère des Droits des femmes et le Centre National de Documentation Pédagogique (CNDP), ce dispositif a pour objectif « d’agir dès l’école primaire pour lutter contre la formation de ces inégalités [de traitement, de réussite scolaire, d’orientation et de carrière professionnelle entre filles et garçons] dès le plus jeune âge, en agissant sur les représentations des élèves et les pratiques des acteurs de l’éducation » [2]
D’ores et déjà, on peut noter que ce programme tend à se baser sur des hypothèses datées. A titre d’exemple, le guide pédagogique « Clichés en tous genres » adressé aux équipes pédagogiques de l’Académie de Clermont-Ferrand, part du postulat que « si les jeunes filles réussissent davantage à l’école, elles se dirigent souvent vers les filières les moins porteuses d’emploi » [3]. Pourtant, selon l’INSEE, 61,2% des étudiants inscrits en médecine à l’université sont des femmes, et elles représentent 64.7% des effectifs de la filière droit et sciences politiques [4]. Comme le montre l’enquête du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ces filières sont parmi les plus porteuses puisque le taux d’insertion après un master juridique est de 92% et de 95% après des études de médecine [5]. L’idée selon laquelle les femmes seraient sous-représentées dans ces filières était donc sans doute vraie il y a encore quelques années mais n’est plus une hypothèse valide aujourd’hui.
"Ma mère est une femme à barbe", ce que vos enfants vont devoir lire à l’école
Par ailleurs, le programme ABCD de l’égalité semble viser des objectifs de lutte contre des stéréotypes en réalité fantasmés. Ainsi, dans les outils pédagogiques proposés sur le site du programme trouve-t-on notamment le document « les ptits égaux » [6]qui propose aux enseignants différentes activités pour « Faire expérimenter aux jeunes le plaisir de décorer selon leurs fantaisies, indépendamment des stéréotypes sexués pouvant être associés à la naissance d’un enfant ». Jusqu’ici, rien d’alarmant, quoi que l’on puisse s’interroger sur la nécessité réelle d’un tel exercice. Les enfants sont donc invités à colorier une chambre d’enfant, et l’enseignant à choisir « quelques dessins (de préférence ceux qui comportent des éléments non traditionnels pour décorer une chambre de nouveau-né fille) » et « Expliquez aux enfants que les filles et les garçons peuvent aimer de la même manière les poupées, les voitures ou les jeux de construction et qu’ils ont le droit d’exprimer ces préférences. De même, l’utilisation des couleurs rose et bleu permet aux gens de reconnaître facilement le sexe d’un enfant. C’est comme une entente prise par les gens d’un même groupe. Cela aurait pu être différent (comme jaune pour les garçons et vert pour les filles). Certains parents utilisent cette convention du rose et du bleu, d’autres non (caractère arbitraire et culturel d’une convention sociale)" [7]. Or, il est ridicule de croire et/ou de prétendre qu’aujourd’hui encore un garçon de maternelle se voit interdit de colorier son dessin avec du rose, ou qu’une petite fille soit menacée de punition si elle a le malheur de jouer au camion de pompiers… Y a-t-il réellement besoin de dépenser l’argent du contribuable dans une formation onéreuse pour que les professeurs des écoles puissent « apprendre » à des enfants ce qu’ils font déjà naturellement ? L’entreprise est plus que douteuse.
Et c’est bien là que le bât blesse. Si personne ne conteste la nécessité d’une égalité de traitement entre filles et garçons – que ce soit en termes d’orientation, de salaire ou de carrière – est-ce vraiment la mission prioritaire de l’école que d’apprendre aux élèves « qu’une fille peut être chirurgien et un garçon professeur des écoles » ? Cela est plus que contestable à l’heure où 32% des garçons en fin de troisième ne maîtrisent pas les compétences de base en français (contre 17.7% des filles) [8].On songe effectivement que le premier rôle de l’institution scolaire est l’apprentissage des savoirs fondamentaux que sont la lecture, l’écriture et le calcul. Or, aujourd’hui 10h hebdomadaires consacrées au français en CP-CE1 et seulement 8h en CM1 CM2 [9] (voir notre article sur les priorités à donner à l’école). Les activités prévues par le programme ABCD tendent donc à empiéter sur le renforcement des savoirs fondamentaux, sans doute au détriment des compétences de bases nécessaires aux élèves pour leur réussite scolaire et professionnelle future.
Au-delà d’une erreur en termes de priorité, ce programme ABCD de l’égalité, s’il ne constitue pas en lui-même une application radicale de la théorie du genre, ouvre cependant à cette idéologie une porte au sein de l’école. En effet, nous n’en sommes pas encore ici à une remise en cause radicale de l’identité sexuelle prônant l’autodétermination du genre (on ne naît pas femme ou homme mais on choisit selon son désir ou ses sentiments).Cependant, la bibliographie sur laquelle s’appuie le programme [10] avec des titres comme « Ma mère est une femme à barbe », « Tous à poil ! » ou encore « Le petit garçon qui aimait le rose » montre clairement la volonté du gouvernement de franchir la première étape nécessaire à l’application de la théorie du genre : il s’agit de faire passer l’idée que rien n’est naturel, qu’il n’y a pas de norme, que tout est une question de choix finalement. Quant aux activités prévues pour les élèves mais également dans la formation transmise aux enseignants, l’idée au centre est que la fille est nécessairement « victime du système » - et la lutte des sexes est au fondement de l’idéologie du genre - et qu’il faut nécessairement agir car « l’apprentissage de l’égalité entre les genres dès le plus jeune âge est une nécessité pour que les stéréotypes s’estompent et d’autres modèles de comportement se construisent. » [11]
"Le petit garçon qui aimait le rose", exemple d’un stéréotype fantasmé par le gouvernement
Il s’agit donc pour les parents d’élèves et éducateurs avertis d’être vigilants sur les livres et activités proposés aux enfants.
[1] http://www.cndp.fr/ABCD-de-l-egalite/a-propos.html
[2] http://www.cndp.fr/ABCD-de-l-egalite/a-propos.html
[3] ONISEP, Filles et Garçons, Clichés en tous genres, guide à l’usage de l’équipe éducative, Académie de Clermont-Ferrand, Ministère de l’Education nationale, de la jeunesse et de la vie associative
[4] http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=T10F102
[5] http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/enquete_2012_(master_2009)/64/0/Resultats_nationaux2009_232640.pdf
[6] http://www.ac-besancon.fr/IMG/pdf/les_ptits_egaux_repertoire_enseignant-e-s.pdf
[7] Ibid.
[8] http://cache.media.education.gouv.fr/file/etat22/93/2/DEPP-EE-2012-maitrise-competences-base_229932.pdf
[9] Alors même que les dépenses d’éducation ont plus que doublé entre 1985 et 2002, http://www.ibe.unesco.org/International/ICE47/English/Natreps/reports/france.pdf
[10] Qui s’appelle d’ailleurs « Bousculer les stéréotypes »
[11] http://www.cndp.fr/ABCD-de-l-egalite/ressources-documentaires.html
Read more at http://www.theoriedugenre.fr/?Programme-ABCD-de-l-egalite-la#MTJTPmCQD8E3bC3H.99
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D'étranges lumières lors des tremblements de terre
D'étranges lumières lors des tremblements de terre
Des chercheurs canadiens et américains ont identifié dans quelles conditions particulières des luminosités atmosphériques pouvaient être produites par des séismes.
Longtemps considérées comme des légendes ou des hallucinations visuelles, les manifestations lumineuses qui accompagnent certains tremblements de terre sont des phénomènes très crédibles, expliquent des géologues canadiens et américains dansSeismological Research Letters. Les chercheurs ont recensé les 65 témoignages les plus sérieux de ces phénomènes rares et se sont aperçus qu'ils se produisaient le plus souvent au-dessus de failles verticales, en plein continent, loin des failles de subduction où une plaque tectonique glisse sous une autre.
Des bandes et colonnes lumineuses sortant du sol
Les lumières peuvent être émises avant, pendant et après les séismes,et elles prennent des formes assez variées. «On identifie 4 grandes familles de luminosités sismiques», raconte Robert Thériault, géologue au Ministère des ressources naturelles du Québec et premier auteur de l'étude. «La première ce sont des sphères lumineuses, qui sont soit statiques soit en mouvement dans le ciel, la deuxième rassemble des luminosités atmosphériques, des flashs rapides et brefs, et aussi des illuminations visibles sur plusieurs kilomètres. La troisième forme ressemble à des sortes de flammes qui sortent de terre, mais ce ne sont pas des combustions car elles n'émettent pas de chaleur. Enfin, en dernier, il existe aussi des bandes ou des colonnes lumineuses qui sortent du sol.»
L‘origine de toutes ces luminosités sismiques est encore loin d'être identifiée, mais l'hypothèse la plus sérieuse semble d'origine électrique. La libération brutale de charges électriques provoquées par des glissements de roches cristallines remontent en surface et ionisent l'air ambiant, un peu à la manière d'une lampe fluorescente. «Ce type de phénomène a été imaginé et vérifié en laboratoire, à une échelle réduite, par l'un des co-auteurs de l'étude, Friedemann Freund, du centre Ames de la Nasa en Californie,» précise Robert Thériault.
Des vies sauvées à l'Aquila en 2009
Le fait que les lumières associées aux séismes se produisent dans 97% des cas au dessus de failles presques verticales dans la croûte continentale s'expliquerait alors par le fait qu'elles offriraient le chemin le plus direct pour permettre aux charges électriques de remonter à la surface. «Les failles de subduction, comme celle au large du Japon, se trouvent pour leur part au large, sous des centaines de mètres d'océan, qui empêcheraient de toute façon les charges électriques d'atteindre la surface,» remarque Robert Thériault.
Le chercheur québecois espère que ce type de phénomène, qui reste rare, et serait associé à moins de 10% des séismes dans le monde, fera à l'avenir l'objet de plus nombreuses recherches scientifiques. La connaissance de ce type de luminosité inhabituelle a en tout cas sauvé la vie d'un Italien habitant de l'Aquila, raconte Robert Thériault. En 2009, en voyant ce type de flamèches jaillir du sol dans les rues de la ville depuis les fenêtres de sa maison, il a tout de suite réagit en sortant et mettant sa famille à l'abri, deux heures avant la secousse majeure qui rasa la presque totalité de l'ancienne cité.
Des boules lumineuses ont été visibles lors d'un séisme près du lac Tagish à la frontière entre le Yukon et l'Alaska au début des années 1970. Elles faisaient environ 1m de diamètre. Les plus éloignées sont indiquées par des flèches. Crédits photo : Jim Conacher