Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • Même lui, là!

    grosse-boule-neige-1646218.jpg

     

     

     

     

     

     

  • Canicule ? Pas de panique ! Gouvernemaman est là pour vous !

    République du Bisounoursland Quand la France n’est pas sous de gros grêlons, elle a chaud, très chaud. Tout comme les hivers trop rudes, les trop fortes chaleurs sont néfastes pour les petits citoyens qui s’étiolent vite. Alors, Gouvernemaman agit pour que chacun prenne ses précautions.

    Et si vous êtes inquiets de ces sensations étranges qui mobilisent soudainement tout votre être (gorge sèche, mains poisseuses, apathie devant l’effort, étrange volonté de rester à l’ombre), ne vous inquiétez pas : l’État vous informe.

     

    0111.png

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pour cela, rien de tel qu’un numéro de téléphone gratuit (c’est-à-dire payé par le contribuable) pour vous délivrer de l’ignorance et vous permettre d’obtenir les principales recommandations pour supporter les fortes chaleurs, qui — comme l’a rappelé notre Ministre de la Santé, l’inénarrable Marisol — comprennent :

    ◾boire de l’eau

    ◾rester au frais

    ◾ne pas s’exposer en plein soleil

    Attention cependant, comme Mme Touraine l’explique, pas de quoi passer en mode panique, " il ne faut pas s’inquiéter outre mesure, je ne voudrais pas qu’il y ait de l’affolement ou de la préoccupation. " La France, éternelle et merveilleuse, a déjà connu ce genre d’épisodes (eh si, je vous assure) où les températures font un peu la fête, youhou, mais rien de grave, gardez votre sang-froid, c’est le cas de le dire, hi hi hi, " il fait chaud ", hein, mes petits amis, mais " ce n’est pas la canicule, c’est ce qu’on appelle un pic de chaleur ", comprenez-vous, c’est-à-dire que les températures, elles étaient là, plutôt en bas, et maintenant, elles sont ici, zwiip, voyez-vous, c’est un peu plus haut, mais elles vont redescendre là, zouf, et c’est tout. Et puis " il y a beaucoup de gens pour qui ça va être très agréable ", mais d’un autre côté, " il y des personnes qui doivent être un peu plus attentives parce qu’elles sont plus fragiles ", voilà voilà.

    Et comme tout ça, c’est relativement technique, je vous propose de revenir en détail sur les méthodes qui permettent de lutter efficacement contre la mort par suffocation, déshydratation ou arrêt cardiaque au milieu du désert de sable chaud :

    a/ Il faut boire de l’eau. Pour cela, vous pourrez vous rendre dans un magasin, que ce soit une supérette, un supermarché voire un hypermarché, qui ont aussi le mérite d’être climatisés, ce qui fait deux bonnes raisons de s’y rendre. Et une fois sur place, vous pourrez vous procurer des bouteilles d’eau minérale, éventuellement gazeuse (ça marche aussi). Ne Vous Inquiétez Pas ! Les Autorités Ont Fait Leur Travail ! Tout le monde est prévenu, les magasins ont des bouteilles déjà remplies prêtes à la vente. Il y en aura pour tout le monde.

    b/ Si jamais il n’y avait pas assez de bouteilles d’eau, (et je tiens à préciser avant toute panique que ceci n’est qu’une hypothèse, classifiée " jaune pâle " dans l’échelle de probabilité, de blanc à écarlate, établie par le gouvernement) vous pouvez aussi vous rabattre sur l’Eau du Robinet. Normalement, là encore, les distributeurs ont été prévenus, il y en aura pour tout le monde.

    c/ La fraîcheur peut se trouver facilement dans les galeries commerciales ou chez vous, en fermant les volets pendant la journée. ☆ Petite Astuce De Gouvernemaman ☆ : comme vous avez fermé vos volets pendant la nuit, ne les ouvrez pas le matin lorsque la journée s’annonce chaude ! Vous éviterez de vous coincer les doigts dans les persiennes ou de faire des efforts inutiles alors qu’il faudra les fermer plus tard à cause du gros méchant soleil qui chauffe pendant l’après-midi !

     

    011.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

    Voilà, tout est bien carré, bien prévu, bien expliqué. L’important, vous l’aurez compris, est de bien suivre toutes les instructions et surtout, surtout, de ne pas paniquer. On va s’en sortir, tous ensemble !

    Si vous avez l’impression que ces gens vous prennent pour des débiles, je tiens tout de même à vous rappeler que c’est le lot normal de tous les contribuables désarmés, d’une part, et que, d’autre part, ce n’est pas eux qui ont commencé pour une fois. Après tout, vous avez voté pour ça.

    En outre, il faut comprendre que ce déluge de niaiseries d’une agressivité rarement atteinte n’est pas fortuite et n’est que le pendant irritant de ce qui s’est passé pendant les décennies précédentes. En effet, si Gouvernemaman ne fait rien, ou rien de visible et d’officiel à coups de slogans et de téléphone vert qui reçoit 12 appels par mois (dont 8 par erreur), il sera immanquablement tenu pour responsable des gens qui clabotent, éventuellement. Après tout, le risque d’une vraie canicule sévère n’est bien sûr pas à écarter, et donc, Gouvernemaman fait des choses, agite ses petits (mais très, très nombreux) bras, quand bien même cela ne sert à peu près à rien ni ne modifie le comportement des gens ciblés.

    Comment en est-on arrivé là ? La lente dérive vers l’infantilisation des citoyens ne date évidemment pas d’hier, mais plus spécifiquement pour la canicule, elle s’est accélérée à la suite de celle de 2003 qui avait provoqué, on s’en souvient, 15.000 morts prématurées, essentiellement dans les populations âgées.

    Cette catastrophe sanitaire illustrait fort bien la déresponsabilisation des familles, qui ont progressivement considéré que les personnes âgées étaient à la charge de l’État, c’est-à-dire de tout le monde (sauf elles), c’est-à-dire … de personne.

    S’y ajoute bien sûr qu’avec la collectivisation des soins et de la santé, cette responsabilité retombe mollement sur l’administration, monstre froid et mou qui a déjà tant de mal à tenir quelques infrastructures à jour et qui n’a donc aucune chance de savoir correctement s’occuper d’humains, ces entités individuelles qui lui sont si diamétralement opposées. Un humain âgé et dépendant n’est alors qu’un numéro, un élément d’une statistique bien plus large sur laquelle on n’agira que lorsque celle-ci deviendra assez grosse pour se hisser en première page des journaux.

    Enfin, on ne peut pas passer sous silence l’impact négatif des retraites minables et du sous-équipement des maisons de retraite ou des centres de soin : l’un et l’autre phénomènes sont directement liés, là encore, à ces merveilleux collectivismes de la retraite par répartition et de l’assurance maladie qui ont prouvé, tant ici qu’ailleurs, leur capacité à rendre inextricables des problèmes pourtant déjà largement résolus (cela fait quelques années maintenant que l’humanité sait gérer une canicule au niveau individuel).

    Ce qu’on observe actuellement n’est que la conséquence logique de la centralisation de plus en plus forte des décisions, et d’un collectivisme tous azimuts dont la France souffre mortellement. Et le pire, c’est qu’apparemment, il ne se trouve pas grand-monde pour constater l’état d’abêtissement dans lequel est maintenu le citoyen. Là où, il y a 50 ans, les recommandations de Gouvernemaman n’auraient pas fait plus qu’un entrefilet en fin de journal télévisé, ou quelques lignes dans une notule de bas de page de la gazette locale, ces " informations " grimpent aujourd’hui rapidement en haut de Une.

    Entre les citoyens, qui semblent gober paresseusement ces informations, et les journalistes, qui croient vraiment que ceci constitue un sujet d’importance, une seule conclusion s’impose : ce pays de larves non-écloses, de petits machins mous, faibles et désarmés, de contribuables atones et de ministres ridicules, ce pays-là est foutu.

    http://h16free.com/2014/06/10/31773-canicule-pas-de-panique-gouvernemaman-est-la-pour-vous

  • Le carnaval des gens

    i9mbrul.jpg

     

     

     

     

     

     

    aza.jpg

     

     

     

     

     

    le-lanceur-de-javelot-kim-amb-se-prend-pour-superman_74074_w460.jpg

     

     

     

     

     

     

     

    lhdnd3l.jpg

     

     

     

     

     

     

    un-coureur-cycliste.jpg

  • Le pire de la photo panorama! raté!

    specimen-rare-1646208.jpg

     

     

     

     

     

    pires-photos-panoramiques-3.jpg

     

     

     

     

     

     

    pires-photos-panoramiques-9.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Encore et toujours des caricatures politiques

    0000000000000000000.png

     

     

     

     

     

     

    00000000000.png

     

     

     

     

     

    00000000.png

     

     

     

     

     

     

     

    000.png

     

     

     

     

     

     

     

    0.png

  • TOUJOURS L'ESCLAVAGE DANS LE MONDE!

     - En Thaïlande, des hommes sont réduits en esclavage pour nourrir les crevettes vendues en France chez Carrefour…

    C’est un scandale insoupçonné. Le quotidien britannique The Guardian révèle dans une enquête publiée ce mardi le recours à l’esclavagisme dans le milieu de la pêche industrielle à la crevette. Des hommes sont vendus, enchaînés, battus voire tués sur les bateaux qui pêchent de quoi nourrir les crevettes de la plus grande ferme marine du monde, Charoen Pokphand CP Foods. Elle se fournit en nourriture auprès de ces bateaux esclavagistes, et nourrit ses crevettes ou la revend à d’autres fermes marines.

    Parmi ses clients, la firme compte Walmart, Tesco, Costco et Carrefour. A la publication de l’article, les enseignes de supermarchés ont unanimement condamné les pratiques esclavagistes. Le groupe français rappelle que des audits ont été effectués auprès de ses fournisseurs, mais n’a pas enquêté au-delà.

    Un traitement inhumain

    Des esclaves parvenus à s’échapper racontent l’enfer qu’ils ont vécu aux journalistes britanniques. "Nous avons été vendus comme des animaux, après avoir été enlevés", se rappellent-ils. Le début d’un long calvaire: passés à tabac, torturés, les migrants birmans ou cambodgiens pour la plupart travaillent jusqu’à 20 heures d’affilée. "J’ai cru que j’allais mourir", témoigne Vuthy, ancien moine cambodgien revendu à un capitaine. "J’étais enchaîné en permanence, sans soin ni nourriture. Ils nous ont vendus comme des animaux. Mais nous ne sommes pas des animaux, nous sommes des êtres humains!"

    Le produit de l’esclavage

     "Si vous achetez des crevettes de Thaïlande, vous achetez le produit de l’esclavage", avertit Aidan McQuade, d’Anti-Slavery, une ONG. Interdit en Thaïlande, l’esclavage toucherait 500.000 personnes dans le pays, considéré comme l’une des plaques tournantes mondiales du trafic d’être humain. "La Thaïlande se bat contre l’esclavage, assure Vijavat Isarabhakdi, l’ambassadeur du pays aux Etats-Unis. Des progrès ont été constatés, même s’il y en a encore beaucoup à faire." Les Etats-Unis envisagent désormais de placer la Thaïlande sur la liste noire du trafic d’êtres humains. Auquel cas des sanctions économiques seraient mises en place.

    Note de la rédactrice:

    Mariani avait raison! N'en déplaise à toute la gauchiasse!

  • Bzzzzizarre!

    Le moustique qui a résolu un meurtre

    L'histoire n'est pas jeune puisque l'article en question a été publié en 2006 dans les comptes rendus du 21e Congrès de l'International Society for Forensics Genetics. Tout commence avec la découverte du corps d'un prostitué transsexuel sur une plage de Sicile. La victime git sur le sable, en partie dissimulée aux regards par de petits buissons. Elle est de toute évidence morte étranglée. Rapidement, les soupçons des policiers italiens se portent sur un homme d'affaires "raffiné" (dixit l'étude...), dont la voiture a été aperçue dans le secteur la nuit du meurtre.

    Le suspect habite dans un quartier éloigné de la plage et chez lui, les enquêteurs ne trouvent aucune preuve de la présence du prostitué, ni empreintes digitales ni matériel biologique contenant de l'ADN. Ils saisissent toutefois des vêtements de l'homme d'affaires, qui comportent de minuscules fragments de feuilles, ainsi qu'une paire de tennis. Et puis il y a cette petite tache sur un mur. Il s'agit d'une femelle moustique, visiblement écrasée après avoir fait son repas de sang humain. A l'aide d'un papier filtre humidifié, un membre de la police scientifique absorbe une partie de ce sang séché. Le reste sera gratté délicatement du mur avec le cadavre de l'insecte piqueur.

    La suite est une affaire de technique. Du minuscule échantillon de sang ainsi recueilli, on extrait de l'ADN dont on s'assure dans un premier temps qu'il n'est pas celui du moustique. Puis on compare le profil génétique avec celui de la victime et... bingo, les deux correspondent. Pour les enquêteurs, c'est la preuve qu'avant de se retrouver étranglé sur une plage, le prostitué est venu chez l'homme d'affaires : les chances pour que l'insecte ait parcouru le chemin en sens inverse et pour qu'il ait choisi d'entrer précisément dans le domicile du principal suspect du meurtre sont à peu près nulles. La police scientifique a  d'ailleurs pris la peine d'identifier l'espèce à laquelle le moustique appartenait (il s'agissait d'un moustique commun, Culex pipiens) et de vérifier que, dans des conditions normales, il était incapable de parcourir une telle distance.

    Bien sûr, cela ne prouve pas le crime. Mais vous n'avez sans doute pas oublié les fragments végétaux dans les vêtements ni les tennis emportées par les carabiniers. Les morceaux de feuilles appartenaient à l'espèce Calendula maritima, une plante endémique des côtes siciliennes, dont étaient formés les petits buissons sous lesquels le cadavre était en partie caché. Quant aux chaussures de sport, elles présentent l'avantage (ou le désavantage si l'on prend le point de vue du suspect) de comporter des rainures. On y a découvert des grains de sable dont l'analyse pétrographique a conclu qu'ils étaient semblables en tout point à ceux de la plage où le corps a été retrouvé.

    Pris indépendamment des autres, aucun de ces trois indices n'était en mesure de prouver quoi que ce fût. Mais, pris ensemble, ils ont emporté la conviction du jury. L'homme d'affaires a été reconnu coupable du meurtre. Il s'était cru seul avec le prostitué, il se trompait. Il y avait un témoin de leur rencontre, le moustique. L'erreur aura été de l'assassiner, lui aussi...

    Note de la rédactrice

    Il faut dire " elle " et non pas " il "… Ceci expliquera mieux pourquoi le moustique l’a vengée : solidarité féminine, chez les moustiques, il n’y a que les femelles qui piquent

    Le meurtre du moustique n’a pas été résolu lui. Avant de mourir, le moustique a eu le temps d’écrire avec son propre sang : " L’homme d’affaires raffiné m’a tuer "