Un an après, le second malade est toujours hospitalisé
Tout est allé très vite. Le 17 avril, l’Englefontainois rentre d’un séjour à Dubaï. Le 22 avril, il se rend à l’hôpital de Valenciennes, pensant souffrir de troubles digestifs. Des signes d’insuffisance respiratoire apparaissent six jours plus tard. Le coronavirus, susceptible de provoquer aussi bien des rhumes que des syndromes respiratoires aigus sévères (SRAS) prend ce temps pour incuber. Avant d’être placé en isolement, le malade avait partagé une nuit la chambre d’un autre patient. Un habitant d’Aulnoye-Aymeries, de 51 ans.
Contagion par l’air, l’Avesnois contracte le coronavirus à son tour. Le 13 mai, il est placé sous assistance ventilatoire par respirateur. " Nous sommes très préoccupés car il n’est plus capable d’assurer ses besoins en oxygène sans l’aide d’un respirateur artificiel ", expliquait le professeur Daniel Mathieu, chef du pôle de réanimation du CHR de Lille.
Le premier malade est décédé le 28 mai de " défaillance multiviscérale ". Le second restait dans un état sérieux. Il est toujours hospitalisé au CHRU de Lille. " Il est en soins de suite. Son état est stable ", nous dit l’agence régionale de santé. " Il n’est plus en réanimation, confirme le centre hospitalier. Il n’est plus en isolement depuis la fin de l’année dernière. Il n’est plus porteur du virus, ni même contagieux. Mais on ne sait pas encore si, à terme, il pourra quitter l’hôpital, ni recouvrer l’autonomie nécessaire pour rentrer chez lui.