Être écolo, c’est rigolo, c’est facile, et ça peut rapporter gros.
Par Michel Gay
C’est rigolo d’être écolo. Il suffit de se draper dans la toge verte de la vertu en déclarant vouloir sauver la planète et nos enfants.
Un "écolo" peut vanter sereinement la sobriété tout en se déplaçant dans le monde en " 4×4″, et en avion pour faire des conférences et porter la bonne parole, ou même en hélicoptère pour faire des photos. Il peut ensuite s’insurger avec aplomb contre ces égoïstes qui augmentent leur empreinte carbone en utilisant leur voiture ou l’avion pour aller en vacances.
Une association écologiste peut faire financer officiellement ses activités par la collectivité (mairie, département, région, État…) par une fondation et surtout par des entreprises (EDF, GDF, Gazprom…) qui "achètent" ainsi une image positive, ou bien qui favorisent leurs intérêts (le gaz par exemple).
Des députés ou des sénateurs écologistes peuvent créer des commissions d’enquête et avoir le plaisir de convoquer des grands patrons pour répondre à leurs questions. Ils peuvent œuvrer pour voter des lois et des impôts et taxes afin de piocher légalement dans la poche des contribuables pour subventionner des énergies dites " vertes " (éolien ou photovoltaïque notamment)… puisque c’est pour leur bien. Ils peuvent ainsi déguiser un impôt (de plusieurs milliards d’euros) en taxe appelée CSPE[1] dans la facture d’électricité des consommateurs.
Des opportunistes (écologistes ou non) ont habilement utilisé la loi pour s’enrichir sur le dos des contribuables. Ainsi, une des plus grosses fortunes de France s’est construite en revendant la société "verte" SIIF[2], fondée en 1990 pour le déploiement de l’éolien et du solaire à "EDF-Énergie nouvelle" pour 600 millions d’euros.
Certaines associations " écologistes " ont un budget conséquent qui permet d’employer jusqu’à 70 salariés à Paris avec un budget annuel de 15 millions d’euros.
Finalement, être écolo, c’est rigolo, c’est facile, et ça peut rapporter gros.
1) La contribution au service public de l’électricité (CSPE) est un impôt sur la facture des consommateurs d’électricité. Son montant en augmentation rapide a représenté 1,94 Md € en 2010, 2,88 Mds € en 2011, 3,6 Mds € en 2012, 5,1 Mds € en 2013 et 6,5 Mds € en 2014. ↩
2) Société Internationale d’Investissements Financiers. ↩
Contrepoint.org
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Greenpeace International
Greenpeace France
Page - 5 novembre, 2009
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