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Un moyen insolite pour lancer son S.O.S.

Une Américaine trouve le SOS d'un travailleur chinois dans un paquet

Julie Keith a eu une drôle de surprise en ouvrant l'emballage de ses décorations d'Halloween : elle a trouvé l'appel à l'aide d'un travailleur chinois. La véracité de ce mot reste encore à déterminer.

Cette mère de l'Oregon s'apprêtait à décorer son jardin pour Halloween quand, dans l'emballage de pierres tombales en polystyrène, elle s'est retrouvée face à l'appel au secours d'un travailleur forcé chinois.

Dans un anglais approximatif, avec quelques mots de chinois, on peut lire dans cette lettre : "Monsieur : si vous venez d'acheter ce produit, pourriez-vous avoir l'amabilité de renvoyer cette lettre à l'Organisation mondiale du droit humain (...) Des milliers de personnes, qui sont persécutées par le parti communiste chinois, vous remercieraient et ne vous oublieraient pas". Il mentionne des journées de 15 heures, sans pause dominicale ni vacances, mais également des tortures et des salaires dérisoires.

 

Les douanes ont lancé une enquête

Les décorations d'Halloween ont été fabriquées au camp de travail Masanjia à Shenyang, au nord-est de Pékin, où les travailleurs purgent une peine d'un à trois ans sans jugement. La directrice de la division Asie de l'ONG Humans Right Watch, Sophie Richardson, affirme qu'il est impossible de vérifier l'origine et la véracité de cet appel au secours. Mais les conditions de travail décrites semblent bien réelles "au vu de ce que l'on sait sur ces camps de rééducation", a-t-elle déclaré au journal américain The Oreganian.

 D'après la mère de famille à l'origine de cette découverte, le message est "parfaitement vrai" car l'emballage était intact et il n'aurait pas pu être glissé à un autre endroit que l'usine mentionnée, d'après des déclarations parues sur la version américaine du Huffington post.

 Une enquête a été lancée par les douanes américaines afin de déterminer l'authenticité de cet appel à l'aide. Il est illégal d'importer aux Etats-Unis des produits fabriqués par des travailleurs forcés ou prisonniers.


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