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ALERTE AU CONCOMBRE ! Danger important - INFOS PLUS

Note adressée par Anne, Médecin

Les faits : depuis début mai, Allemagne, épidémie due à E coli toxinogéne : diarrhée sanglante, pouvant mener en réanimation, insuffisance rénale, parfois mort. (syndrome hémolytique et urémique ou SHU )

214 cas graves de SHU en Allemagne du nord (ou ayant voyagé en Allemagne du nord) hospitalisés ou sous dialyse (environ 600 personnes atteintes dénombrées, dont toutes ne sont pas confirmées, 460 confirmés, 214 hospitalisés )

 10 en Suède, quelques-uns en Belgique

Alerte lancée au niveau de l'Europe

Espagne en train de faire une enquête locale, car il s'est avéré que la bactérie viendrait en partie des concombres  (tomates et salades sont aussi suspectées)

cette bactérie E coli productrice de toxines shiga est résistante à certains antibiotiques (voir dernier lien )

Durée d'incubation : 10 jours, contamination fécale

Le fait est qu'un sujet contaminé, peut contaminer d'autres humains. (il n'y  a pas que le concombre maintenant)

l'enquête bactériologique ne fait que commencer ( voir dernier lien )

Epidémie d’infections à Escherichia coli producteurs de shiga-toxines en Allemagne, mai 2011.

Point au 26 mai 2011

Les autorités sanitaires allemandes ont signalé la survenue d’une importante épidémie d’infections à Escherichia coli producteurs de shiga-toxines en cours en Allemagne.

Les STEC (aussi désignés E. coli enterohémorragique EHEC) sont responsables de manifestations cliniques variées : diarrhée banale ou sanglante pouvant évoluer dans 5 à 8 % des cas, principalement chez le jeune l’enfant, vers une complication grave le syndrome hémolytique et urémique (SHU). Le réservoir principal des STEC est le tube digestif des ruminants. L’homme se contamine principalement par la consommation d’aliments contaminés, par contact avec une personne infectée ou par contact avec des animaux contaminés ou l’environnement contaminé par les matières fécales de ces animaux. Les principaux aliments à risque sont les produits carnés consommés crus ou insuffisamment cuits, les produits laitiers au lait cru et les végétaux consommés crus.

Depuis fin avril, plus de 400 infections à STEC dont 140 cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) ont été identifiés en Allemagne. La majorité des patients résident dans le Nord du pays. Un élément inhabituel de cette épidémie est la prédominance de cas chez les adultes et en particulier les femmes. Au moins trois décès seraient attribuables à cette épidémie. L’infection pourrait être due à un sérogroupe très rare de STEC (E. coli O104).

Les premiers résultats des investigations épidémiologiques en cours en Allemagne suggèrent que cette épidémie serait liée à la consommation d’un produit végétal consommé cru (tomates, concombre ou salades vertes). Les autorités sanitaires allemandes recommandent de cuire les légumes crus pendant dix minutes à 70°C.

La surveillance des infections à STEC est réalisée actuellement en France par la surveillance du SHU chez les enfants de moins de 15 ans. Depuis 1996, un réseau de services de néphrologie pédiatriques volontaires de 31 hôpitaux notifie les cas de SHU pris en charge, à l’Institut de Veille Sanitaire. Environ 100 cas de SHU pédiatriques sont notifiés chaque année en France

(http://www.invs.sante.fr/surveillance/shu/default.htm

Il existe aussi un centre national de référence pour les E. coli (Institut Pasteur, Paris et service de microbiologie de l’hôpital Robert Debré, Paris). A ce jour, aucune augmentation du nombre de cas de SHU en France n’a été mise en évidence en mai 2011 par ce dispositif de surveillance. Aucun des patients signalés en mai n’a rapporté de séjour en Allemagne dans les jours ayant précédé ses symptômes. La déclaration obligatoire (DO) des toxi-infections alimentaires collectives (Tiac) permet aussi de recenser les Tiac à STEC. A ce jour, aucune Tiac à STEC n’a été déclarée en mai 2011.

 

Les médecins hospitaliers ou libéraux ayant diagnostiqué une diarrhée sanglante ou un SHU survenus depuis le 20 avril 2011, chez des patients ayant séjourné en Allemagne dans les 15 jours précédents le début des symptômes, sont invités à les signaler à l’Agence régionale de santé de leur région (ARS). Ces signalements seront centralisés avec l’appui des ARS à l’InVS qui coordonne l’investigation d’éventuels cas français, en collaboration avec les épidémiologistes de l’Institut de santé publique à Berlin, en charge de l’investigation de cette épidémie en Allemagne.

Pour plus d’informations sur les syndromes hémolytiques et urémiques et le dispositif de surveillance français :

http://www.invs.sante.fr/surveillance/shu/default.htm

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110527.FAP8881/enquete-en-espagne-sur-deux-exploitations-apres-une-epidemie-mortelle.html

Enquête en Espagne sur deux exploitations après une épidémie mortelle

27/05/11

MADRID (AP) — L'Espagne a annoncé avoir diligenté une enquête autour de deux exploitations produisant des concombres, qui seraient à l'origine d'une épidémie d'escherichia coli, ayant fait cinq morts en Allemagne.

Dans un communiqué diffusé jeudi soir, le ministère de la Santé a été informé du lien entre les concombres et l'épidémie par l'alerte lancé par l'Union européenne. Le ministère précise ignorer si l'infection à l'E. coli a été provoquée par les concombres eux-mêmes ou si la bactérie s'est développée pendant le transport vers l'Allemagne ou lors de manipulation.

Cinq personnes ont succombé à la bactérie en Allemagne et plus de 200 cas d'infections ces derniers jours. L'épidémie se serait étendue à la Suède et au Danemark. AP

http://www.sante.gouv.fr/syndrome-hemolytique-et-uremique-shu.htm

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