Une épidémie de grippe “pas tout à fait classique”
Une épidémie de grippe A(H3N2) touche depuis plusieurs semaines la Polynésie et particulièrement les îles de la Société et les Marquises. Un virus “banal” mais qui intervient à une période où, généralement, aucune épidémie n’est constatée.
Une vague de grippe de type A (H3N2) frappe actuellement la Polynésie à une période où les épidémies ne sont habituellement pas constatées.
Forte fièvre, maux de tête, toux grasse… depuis plusieurs semaines, la vingtaine de médecins, faisant partie du “réseau sentinelle” de la direction de la Santé, a noté un nombre croissant de malades de la grippe dans leurs cabinets, particulièrement dans l’archipel de la Société ainsi qu’aux Marquises.
Une épidémie “pas tout à fait classique”, car intervenant entre les deux périodes habituelles où circule généralement le virus en Polynésie.
“Nous avons souvent deux pics d’épidémie. Le premier en décembre/janvier, qui correspond à la venue des voyageurs de l’hémisphère Nord, et le second au moment de l’hiver austral, soit vers juillet/août. Là, nous sommes un peu entre les deux et l’on ne sait pas encore très bien pourquoi. Peut-être que la pandémie de l’année dernière a un peu bouleversé l’équilibre microbien”, explique le docteur Henri-Pierre Mallet, responsable du bureau de veille sanitaire à la direction de la Santé.
Les prélèvements effectués sur les malades par les autorités ont permis de déterminer que le virus, qui sévit actuellement sur le territoire, est de type A(H3N2), un cousin de la grippe A(H1N1) qui avait suscité de nombreuses craintes en 2009 et poussé les autorités à lancer une vaste campagne de vaccination.
Mais aujourd’hui, rien d’exceptionnel dans la forme de la maladie : “La grippe A(H3N2) est une grippe classique qui revient régulièrement. Elle est totalement banale dans le sens où on la connaît, mais on voit qu’elle n’est finalement pas moins sévère que la A(H1N1), c’est-à-dire que les gens ont aussi des syndromes grippaux marqués. Mais une grippe reste toujours potentiellement sévère”, ajoute le docteur Mallet.
“La population s’est très mal vaccinée”
Pour éviter d’être alité plusieurs jours avec 39 de fièvre, voire dans le pire des cas d’être hospitalisé, la meilleure arme de prévention reste la vaccination qui est fortement conseillée aux personnes âgées et/ou fragiles, ainsi qu’aux personnels de santé en contact régulier avec les patients.
Malgré les multiples campagnes de communication, le message a toutefois toujours du mal à passer. “La population à risque s’est très mal vaccinée cette année, alors que l’on a un vaccin disponible sur le marché grâce auquel on est parfaitement protégé. Il semble que les gens ont peur des vaccins, en particulier de ceux antigrippe, en raison de l’épisode du H1N1. C’est un peu le résultat d’une campagne mal conduite”, estime aujourd’hui le responsable du bureau de veille sanitaire.
Car la grippe, qu’elle que soit sa forme, peut s’avérer mortelle pour celui qui la contracte : “Il y a des formes plus ou moins graves selon le terrain, la fragilité et l’état immunitaire du moment. Classiquement, le risque de complication existe surtout chez les personnes âgées ou chez les personnes qui ont des maladies sous-jacentes”.
Bonne nouvelle toutefois, l’épidémie qui touche actuellement la Polynésie devrait rapidement s’estomper, le pic étant désormais “passé”. Les spécialistes n’en ont cependant pas encore la certitude car, cette année, le virus n’a “pas le profil habituel”.
En outre, cette vague de A(H3N2) pourrait s’avérer être un mal pour un bien. Si l’épidémie attendue pour juillet/août était de la même souche virale, les personnes atteintes à l’heure actuelle seraient, par conséquent, immunisées, ce qui endiguerait naturellement la transmission de la maladie. Pour se prémunir du virus, le vaccin reste la meilleure des solutions. Cette année, les spécialistes ont constaté une baisse du nombre de personnes qui se sont fait vacciner.
Il va falloir patienter quelques mois pour avoir un bilan mais il se pourrait que le prochain hiver laisse quelques surprises mauvaises en France. Si nous avons une sacré canicule, attention aux virus au prochain hiver sur des organismes épuisés.
JE VOUS PRIE DE BIEN VOULOIR NOTER LA DATE de mon avertissement pour les imbéciles heureux qui disent que j'avais lu ailleurs l'avertissement et que je me suis empressée d'en faire mon profit.
Je pensais avoir laissé supposer que j'étais plutôt quelqu'un de sincère,mais apparemment, les pervers atrophiés de l'intellect resteront toujours des pervers!